Critic, parution octobre

Modérateurs : Estelle Hamelin, Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m

Avatar du membre
marc
Messages : 2396
Enregistré le : dim. mars 12, 2006 8:59 am
Localisation : Bruxelles (Belgique)
Contact :

Message par marc » dim. sept. 29, 2013 2:04 pm

Ça ne m'a pas l'air d'être un space opera, mais plutôt une transposition des croisades. Trop biblique à mon gout.
Marc Le Blog science-fiction de Marc et Phenix Mag
Auteurs préférés : Banks, Hamilton, Simmons, Heinlein, Reynolds, Vance, Weber, Bordage, P. Anderson, Eddings

Herbefol
Messages : 1642
Enregistré le : mer. févr. 08, 2006 9:16 pm

Message par Herbefol » dim. sept. 29, 2013 2:20 pm

yogo a écrit :plus de 20€ un livre papier, je prends pas !
De mon point de vue, tout dépend du volume de texte. 25 € pour 600 pages ça ne me parait pas cher. 17 € pour 170 pages, ça me semble déjà moins abordable.
L'affaire Herbefol
Au sommaire : La pointe d'argent de Cook, Black Man de Morgan, Navigator de Baxter, Cheval de Troie de Wells & The Labyrinth Index de Stross.

Avatar du membre
bormandg
Messages : 11906
Enregistré le : lun. févr. 12, 2007 2:56 pm
Localisation : Vanves (300 m de Paris)
Contact :

Message par bormandg » dim. sept. 29, 2013 4:36 pm

Deux remarques de non-spécialiste :
1 Le prix du livre papier n'est pas proportionnel à la quantité de papier, vu que papier, encre et impression représentent une part faible des dépenses de l'éditeur. Et que hélas on ne paye pas l'auteur en fonction de la quantité de travail...
2 L'existence des versions électroniques doit être prise en compte par l'éditeur et assurer à celui-ci et à l'auteur une part de leurs revenus au moins suffisante pour compenser les exemplaires qui ne seront pas imprimés ou pas vendus. Tant que l'effet des versions électroniques reste faible, le problème est limité; mais le jour où une part importante des lecteurs se contentera de la version électronique, il faudra bien que sa vente permette à l'auteur et à tous ceux qui ont travaillé à le réalisation du fichier électronique de vivre. Ce jour-là (que les augmentations de ventes papier de certains titres après diffusion des versions électroniques permettent de croire encore un peu éloigné) le livre électronique gratuit deviendra nocif.
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."

Avatar du membre
Pontiac
Messages : 1719
Enregistré le : jeu. avr. 02, 2009 8:41 am
Localisation : Lyon

Message par Pontiac » dim. sept. 29, 2013 8:28 pm

marc a écrit :Ça ne m'a pas l'air d'être un space opera, mais plutôt une transposition des croisades.
Du space fantasy ? Ou plutôt comme L'Empire du Baphomet ?

Avatar du membre
bormandg
Messages : 11906
Enregistré le : lun. févr. 12, 2007 2:56 pm
Localisation : Vanves (300 m de Paris)
Contact :

Message par bormandg » lun. sept. 30, 2013 6:23 am

marc a écrit :Ça ne m'a pas l'air d'être un space opera, mais plutôt une transposition des croisades. Trop biblique à mon gout.
Parce que Les Croisés du cosmos ne seraient pas du space op pour toi? ou Battlestar Galactica, pour lequel le réalisateur a revendiqué son plagiat de la Bible?
Trop biblique, je l'appliquerais à certains textes de Dantec, ce serait autre chose...
PS Aucun de mes messages ne concerne directement le livre objet de ce fil, duquel je ne connais encore rien; je ne demande qu'à le découvrir....
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."

justi
Messages : 852
Enregistré le : dim. janv. 28, 2007 9:57 pm

Message par justi » lun. sept. 30, 2013 7:49 am

bormandg a écrit :Deux remarques de non-spécialiste :
1 Le prix du livre papier n'est pas proportionnel à la quantité de papier, vu que papier, encre et impression représentent une part faible des dépenses de l'éditeur. Et que hélas on ne paye pas l'auteur en fonction de la quantité de travail...
2 L'existence des versions électroniques doit être prise en compte par l'éditeur et assurer à celui-ci et à l'auteur une part de leurs revenus au moins suffisante pour compenser les exemplaires qui ne seront pas imprimés ou pas vendus. Tant que l'effet des versions électroniques reste faible, le problème est limité; mais le jour où une part importante des lecteurs se contentera de la version électronique, il faudra bien que sa vente permette à l'auteur et à tous ceux qui ont travaillé à le réalisation du fichier électronique de vivre. Ce jour-là (que les augmentations de ventes papier de certains titres après diffusion des versions électroniques permettent de croire encore un peu éloigné) le livre électronique gratuit deviendra nocif.
Croire en la nocivité du gratuit, ce n'est qu'un point de vue. Et c'est encore une fois le point de vue négatif.

C'est ne pas croire au lecteur. Le même lecteur qui permet aux revues gratuites que j'évoquais plus haut de payer ses auteurs au tarif pro (géré par la SFWA qui ne sont pas des doux idéalistes) grâce à son implication, à ses dons, à son intelligence, à sa faculté d'organiser des succès par le bouche-à-oreille,.... Pas les innombrables intermédiaires inutiles qui font gonfler artificiellement le prix du livre.

Ce modèle économique est viable pour des revues US, a fonctionné pour des romans, pour de la musique (l'exemple-type : Radiohead), pour des films (et l'investissement est 100 fois plus lourd que pour un livre) !

Le vrai problème, c'est que le monde francophone est engoncé dans une vision frileuse de l'édition de bien culturels, cadenassée dans un modèle éditeur-distributeur, où l'auteur (que tu défends à juste titre) n'est qu'un rouage de la machine loin d'être le plus important et le mieux payé.

Un bien culturel gratuit peut être rentable, grâce aux dons, aux souscriptions et pré-souscriptions, au modèle "prix libre"... Les preuves existent. Les magazines que j'ai mentionnés, Cory Doctorow, Radiohead, le réalisateur Jamin Wynans,....

C'est la version optimiste. Elle n'est pas parfaite non plus. Mais elle mérite d'être essayée avec un a priori positif, l'ancien modèle ayant montré ses limites et laissant à l'heure actuelle notre littérature préférée dans un état d'agonie que nous déplorons tous chaque jour.


Note : Neil Gaiman s'est attaqué au sujet bien mieux que moi avec sa conférence dite des dandelions, où il apporte en plus son expérience d'auteur et celles de quelques-uns de ses amis moins célèbres et rentables. Il y montre notamment qu'un changement des mentalités doit se produire face à la dématérialisation des biens culturels et donne des pistes applicables par les producteurs des dits biens.

Franchement, une évolution de la société qui demande un changement de mentalité, de modèle économique et de mode de production radicaux, ça devrait enthousiasmer et exciter l'esprit d'un amateur/écrivain/critique/éditeur de science-fiction. Et non lui faire peur et lui faire regretter les anciens modèles.

Avatar du membre
Erion
Messages : 5025
Enregistré le : sam. oct. 21, 2006 10:46 am

Message par Erion » lun. sept. 30, 2013 8:35 am

justi a écrit : Un bien culturel gratuit peut être rentable, grâce aux dons, aux souscriptions et pré-souscriptions, au modèle "prix libre"... Les preuves existent. Les magazines que j'ai mentionnés, Cory Doctorow, Radiohead, le réalisateur Jamin Wynans,....

C'est la version optimiste. Elle n'est pas parfaite non plus. Mais elle mérite d'être essayée avec un a priori positif, l'ancien modèle ayant montré ses limites et laissant à l'heure actuelle notre littérature préférée dans un état d'agonie que nous déplorons tous chaque jour.
(...)

Franchement, une évolution de la société qui demande un changement de mentalité, de modèle économique et de mode de production radicaux, ça devrait enthousiasmer et exciter l'esprit d'un amateur/écrivain/critique/éditeur de science-fiction. Et non lui faire peur et lui faire regretter les anciens modèles.
Il y a plusieurs soucis dans ce que tu présentes, dont le premier est l'absence de prise en compte du temps.
Quand Doctorow, Weber et d'autres font du gratuit numérique, il n'y a quasiment pas d'offre. La conjonction entre le gratuit ET la présence d'un éditeur papier pour des sorties conjointes fonctionne a plein, et si ces auteurs réussissent c'est en grande partie parce qu'ils ont été pionniers à un moment critique.
Or, depuis, Amazon et d'autres ont participé à une sorte de déferlement d'e-books à prix négligeable (quasi-gratuit), rendant presque impossible la découverte d'auteurs par ce biais.D'une certaine manière, cette situation a renforcé la position des gros éditeurs, les seuls en mesure de mettre en avant des opérations promotionnelles. (Et je ne parle même pas des achats de commentaires pour monter artificiellement des ouvrages à compte d'auteur).
Le streaming à la Spotify pose lui aussi problème, bénéficiant aux artistes déjà installés alors que les autres se partagent des miettes infinitésimales.

Dans le cadre US, la base de lecteurs est si grande qu'il y a de la place pour les auteurs gros vendeurs à la Gaiman et pour ceux juste en dessous, avec des systèmes de promotion et d'édition innovants. En France, c'est beaucoup plus limité.
Je le dis d'autant plus volontiers que mon éditeur fait le nécessaire et j'ai bénéficié de l'opération "Décade de l'imaginaire" avec des nouvelles gratuites pendant 10 jours et que le prix des e-books de l'Atalante est en dessous du poche.
A vrai dire, le numérique renforce le poids de l'éditeur, éditeur en tant que marque, label, etc, et pour avoir discuté avec le diffuseur numérique de l'Atalante, ce dernier est une pièce maîtresse de la nouvelle manière de vendre du numérique. Il ne faut pas croire que le modèle a changé de manière fondamentale. Editeur et Diffuseur restent centraux, comme dans l'ère "papier".

Nous arrivons à une période de variété de l'offre car elle mélange celle des éditeurs reconnus et les auto-édités, sans que le lecteur dispose de plus de temps pour expérimenter et tester. Cette situation rend tout très compliqué. Evidemment, on trouve toujours un auteur auto-édité qui perce, trouve un public et touche le jackpot, c'est l'économie du loto (idem pour les applications pour smartphones). C'est très bien pour ces auteurs, mais ça ne peut pas constituer un modèle "normal" pour tous les autres. En principe, c'est l'éditeur qui doit prendre des risques avec les auteurs qu'il choisit, pas l'auteur.
Je partage ton avis sur le fait que les gros groupes d'édition sont frileux avec le numérique, alors même que le poche ne se porte plus aussi bien qu'auparavant. En revanche, en regardant les expériences des copains sur le numérique, je suis convaincu que l'éditeur reste indispensable (s'il fait autre chose que gérer financièrement ses sorties) pour offrir de la visibilité aux auteurs, surtout moins connus. Un éditeur offre quelque chose d'essentiel : du temps pour installer un auteur. Ce qui permet d'éviter les effets de mode.
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
http://melkine.wordpress.com/

Avatar du membre
Thomas Geha
Messages : 692
Enregistré le : ven. févr. 10, 2006 10:15 am
Localisation : Rennes
Contact :

Message par Thomas Geha » lun. sept. 30, 2013 9:58 am

marc a écrit :Ça ne m'a pas l'air d'être un space opera, mais plutôt une transposition des croisades. Trop biblique à mon gout.
Pour avoir dirigé l'ouvrage, bah, c'est pas franchement biblique tout ça :D
Il y a même pas mal de passages assez pointus au niveau avancées technologiques. Après, oui, c'est une réécriture de La Jerusalem Délivrée du Tasse (Même texte qui a inspiré Ugo Bellagamba pour son Tancrède pas franchement biblique non plus), et on y retrouve avant tout la thématique de la Croisade - et la religion est forcément un aspect fort donc, ça va de pair. Dominium Mundi est une épopée, pas un ouvrage de théologie.

Thomas.

Gérard Klein
Messages : 1595
Enregistré le : ven. oct. 06, 2006 6:06 pm
Localisation : En face de la Fac Jussieu

Message par Gérard Klein » lun. sept. 30, 2013 11:50 am

Sur le numérique, outre tout le reste (et je suis d'accord avec Erion sur l'essentiel), il ne faut pas oublier (ce que tout le monde semble faire ici) que la TVA sur le livre papier est de 5,5 et qu'elle devrait passer à 5% et que celle sur la livre numérique est à 19,6% et qu'elle devrait passer à 20% voire plus.
Ce qui explique aussi les différences de prix jugées trop faibles.
La France voudrait aligner la TVA du livre numérique sur celle du livre papier, ce qui changerait pas mal de choses dans le point de vue des éditeurs (quoique tout le monde ici semble sous-estimer la coût de la numérisation et de la distribution-diffusion du livre numérique, surtout s'il est ancien).
Bruxelles juge autrement pour deux raisons. La première est qu'il considère que la TVA élevée sur le livre numérique protège le livre papier, notamment là où il n'y a pas de prix unique (et le prix unique du livre numérique semble inapplicable, voir les controverses et procès aux USA; comment éviter que Amazon vende à perte, du moins à perte par rapport au prix des éditeurs?). La deuxième, tenue pour la plus importante, c'est que Bruxelles considère que les loisirs numériques forment un tout défini par le support, musique, jeux, etc) et qu'introduire une exception risque de faire s'effondrer tout l'édifice. Quand il faut mettre d'accord vingt-sept participants dont les intérêts sont souvent divergents pour ne pas dire contradictoires, c'est compliqué.
Donc le problème de la taxation du livre numérique, sans même évoquer tout le reste est très, très difficile.

La question fondamentale pour le consommateur est la suivante: faut-il lui proposer le prix le plus faible? position d'Amazon et des tribunaux américains pour l'instant au risque (en fait certain et ce n'est plus un rique) que toute une catégorie de produits (des textes) disparaisse, ou lui faire payer un prix qui rende de nombreuses publications possibles, numérique et papier, mais très sensiblement plus cher?
SI l'on grossit le trait, cela revient au choix entre piratage (ou gratuits) et très gros best-sellers, déjà bien étudié et connu pour les logiciels. Entre les deux, plus rien.
Mon immortalité est provisoire.

yogo
Messages : 73
Enregistré le : mer. août 22, 2012 7:07 pm

Message par yogo » lun. sept. 30, 2013 2:35 pm

Gérard Klein a écrit : La France voudrait aligner la TVA du livre numérique sur celle du livre papier, ce qui changerait pas mal de choses dans le point de vue des éditeurs (quoique tout le monde ici semble sous-estimer la coût de la numérisation et de la distribution-diffusion du livre numérique, surtout s'il est ancien).
J'ai du mal à comprendre que la distribution-diffusion d'un livre numérique coûte cher. Que la numérisation des anciens livres prennent du temps et de l'argent, on peut le comprendre. Pour tous ceux qui arrivent, il y a surement un moyen de réduire les coûts ?
La question fondamentale pour le consommateur est la suivante: faut-il lui proposer le prix le plus faible? ou lui faire payer un prix qui rende de nombreuses publications possibles, numérique et papier, mais très sensiblement plus cher?
La politique de certaines maison d'édition indépendantes comme l'Atalante, Le Bélial et Bragelonne est de faire des livres numériques à 50% du prix papier et sans DRM. Deux questions, est ce que cette politique est rentable pour l'éditeur et l 'auteur (voire le traducteur !) ? Pourquoi les éditions Hachette, Gallimard ne suivent pas ce chemin ?

PS : Peut être vaudrait il mieux scinder ce sujet, nous sommes en train de polluer le sujet initial !

Herbefol
Messages : 1642
Enregistré le : mer. févr. 08, 2006 9:16 pm

Message par Herbefol » lun. sept. 30, 2013 3:57 pm

yogo a écrit :La politique de certaines maison d'édition indépendantes comme l'Atalante, Le Bélial et Bragelonne est de faire des livres numériques à 50% du prix papier et sans DRM. Deux questions, est ce que cette politique est rentable pour l'éditeur et l 'auteur (voire le traducteur !) ?
Pour l'Atalante, Immateriel me sort 199 titres, 70 pour le Bélial, et 238 pour Bragelonne auxquels il faut ajouter les 391 de Milady et les 79 de Bragelonne Classic. Pour chaque éditeur ça commence à représenter une part conséquente de leur catalogue papier et ils continuent tous de sortir du numérique. Si on ne peut pas en déduire que c'est forcément rentable, on peut quand se douter que ça ne doit pas être un insondable gouffre à thunes.
Pourquoi les éditions Hachette, Gallimard ne suivent pas ce chemin ?
Entre autres parce qu'ils possèdent des filiales de diffusion et distribution papier. La Sodis, branche distribution de Gallimard, est justement le distributeur papier de L'Atalante et du Bélial. Cette branche permettant de générer des revenus supplémentaires, on peut comprendre qu'ils ne souhaitent pas les faire trop souffrir.
L'affaire Herbefol
Au sommaire : La pointe d'argent de Cook, Black Man de Morgan, Navigator de Baxter, Cheval de Troie de Wells & The Labyrinth Index de Stross.

JDB
Messages : 1541
Enregistré le : mer. mai 03, 2006 1:37 pm
Contact :

Message par JDB » lun. sept. 30, 2013 6:08 pm

yogo a écrit :... Que la numérisation des anciens livres prennent du temps et de l'argent, on peut le comprendre. Pour tous ceux qui arrivent, il y a surement un moyen de réduire les coûts ?
A mon humble niveau artisanal : comment je procède pour transformer un livre papier en livre numérique.
1re étape : scan du livre papier. Pour un livre normal, disons de 256 pages, il me faut entre une heure et demie et deux heures.
2e étape : reconnaissance de caractères. Je travaille avec ABBY Finereader Pro. Il doit me falloir une dizaine d'heures pour obtenir un premier fichier Word brut de décoffrage
3e étape : nettoyage du fichier Word (élimination des scories dues à la reconnaissance de caractères, mise en forme, etc) : là, ça dépend, mais, en général ça se fait assez vite (attention ! le but est pour l'instant d'obtenir un texte identique à celui du livre imprimé, aux coquilles près). Disons six heures
4e étape : restauration du texte. Comme je publie des traductions restaurées, je dois relire mon fichier Word avec la VO à côté et corriger les erreurs, réintégrer les passages coupés, etc. Difficile à quantifier. Ca peut me prendre quinze jours.
5e étape : une fois obtenu un fichier Word propre et validé, transformation en livre numérique. Avec le tutoriel Dunyach, c'est l'affaire d'une heure, maximum.

Total: sans compter la 4e étape, spécifique à mon travail, ça donne environ dix-huit heures de boulot, soit deux à trois jours.
Combien ça coûte, donc? Eh bien, si au lieu de faire ça pour mes 23 fidèles lecteurs, j'avais traduit pour un éditeur qui paye bien, j'aurais gagné entre 500 et 600 euros.

JDB
“Miss Judith Lee, vous êtes l’une des choses les plus étranges de ce monde très étrange.”

Avatar du membre
bormandg
Messages : 11906
Enregistré le : lun. févr. 12, 2007 2:56 pm
Localisation : Vanves (300 m de Paris)
Contact :

Message par bormandg » lun. sept. 30, 2013 7:22 pm

JDB a écrit : Total: sans compter la 4e étape, spécifique à mon travail, ça donne environ dix-huit heures de boulot, soit deux à trois jours.
Combien ça coûte, donc? Eh bien, si au lieu de faire ça pour mes 23 fidèles lecteurs, j'avais traduit pour un éditeur qui paye bien, j'aurais gagné entre 500 et 600 euros.

JDB
Sauf que ce gain éventuel correspondrait à TON travail, en incluant la 4° étape....
Si tu avais travaillé pour un éditeur sans cette étape tu aurais risqué de ne plus jamais être employé... :twisted:
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."

JDB
Messages : 1541
Enregistré le : mer. mai 03, 2006 1:37 pm
Contact :

Message par JDB » lun. sept. 30, 2013 8:22 pm

bormandg a écrit :
JDB a écrit : Total: sans compter la 4e étape, spécifique à mon travail, ça donne environ dix-huit heures de boulot, soit deux à trois jours.
Combien ça coûte, donc? Eh bien, si au lieu de faire ça pour mes 23 fidèles lecteurs, j'avais traduit pour un éditeur qui paye bien, j'aurais gagné entre 500 et 600 euros.

JDB
Sauf que ce gain éventuel correspondrait à TON travail, en incluant la 4° étape....
Si tu avais travaillé pour un éditeur sans cette étape tu aurais risqué de ne plus jamais être employé... :twisted:
Je réexplique.
Je voulais donner une idée, à la louche, du temps nécessaire à produire un livre numérique à partir d'un livre papier. Le but n'étant pas de réécrire ni de réviser le texte, mais de le reproduire tel quel (sans les coquilles, si possible).
Pour faire ça, je mettrais deux à trois jours.
Maintenant, combien ça coûte ? Je n'en sais rien. A titre de comparaison, je donne une idée de ce que j'aurais gagné durant la même période si j'avais fait de la traduction.
Maintenant, il est possible qu'un opérateur spécialisé (saisie de texte, mise en page, etc) soit mieux payé qu'un traducteur.
A la réflexion, c'est même probable.
JDB
“Miss Judith Lee, vous êtes l’une des choses les plus étranges de ce monde très étrange.”

Herbefol
Messages : 1642
Enregistré le : mer. févr. 08, 2006 9:16 pm

Message par Herbefol » mar. oct. 01, 2013 4:23 am

JDB a écrit :Pour faire ça, je mettrais deux à trois jours.
Maintenant, combien ça coûte ? Je n'en sais rien. A titre de comparaison, je donne une idée de ce que j'aurais gagné durant la même période si j'avais fait de la traduction.
Maintenant, il est possible qu'un opérateur spécialisé (saisie de texte, mise en page, etc) soit mieux payé qu'un traducteur.
A la réflexion, c'est même probable.
JDB
Euh, non JDB. Ce genre de boulot c'est payé au smic, soit 9,43 € brut de l'heure. Je te laisse faire le calcul. :P
L'affaire Herbefol
Au sommaire : La pointe d'argent de Cook, Black Man de Morgan, Navigator de Baxter, Cheval de Troie de Wells & The Labyrinth Index de Stross.

Répondre

Retourner vers « Les infos sur la Science Fiction, la Fantasy et le fantastique en général »