Lucie a écrit :Mais tu n'as même pas besoin de les défendre contre quoi que ce soit, depuis la jeunesse du père de Sybille, les gens ont pu changer, déménager, vieillir, naître, etc.
Ah, ma Lucie, tu ne suis pas : ce n'était pas la jeunesse de mon père (italien), mais la mienne (1973-1991)
Il y a forcément un racisme différent en fonction des flux de populations : en Charente, tu as (avais ?) quelques milliers d'espagnols et les italiens se comptaient en centaines à peine. (Chiffres exacts, de la préfecture.)
Angoulême est (était ?) une ville très bourgeoise où, par exemple, la mode arrivait avec une ou deux années de retard.
A Toulon, tu as eu beaucoup d'italiens qui sont arrivés dans les années 1960. Dans les années 1980, ils commençaient donc à faire partie du paysage.
Quant à Nice, c'est la ville entière qui n'est pas vraiment française.
Bref, un italien en Charente, quelque part, il s'était perdu
Mais la Charente-Maritime était déjà plus ouverte...
C'est là où c'est intéressant : on parle de racisme comme d'un truc monobloc, on évoque de mystérieuses minorités... mais, quand on voit un troll qui parle de "son" département, on n'ose imaginer comment d'autres peuvent parler de "leur" pays.