« On a souvent tendance à croire que l’imaginaire rime avec l’ailleurs, pour se détacher justement d’une réalité parfois trop… envahissante. Et s’il s’amuse à dépeindre, presque par principe, le grandiose, le démesuré, l’inédit ou le singulier, l’imaginaire aime aussi se nicher, se terrer, s’enfouir et prendre racine dans le détail et le relief du réel. C’est pourquoi La Volte vous propose de creuser votre sillon en faisant rimer imagination avec région. Dans le passé, le présent, le futur, parlez de la région de votre choix (industrielle, intacte, morne, vivante, sublime, détestable, recherchée, oubliée, et plus encore si affinités), celle que vous aimez ou détestez, mais celle qui vous inspire ! Il ne s’agit ni de prôner le retour au terroir, ni d’exalter la mondialisation. Il s’agit de surprendre, en entremêlant deux notions qui pourraient sembler antinomiques : d’un côté l’ancrage dans les spécificités et les vérités d’un lieu, et de l’autre le dépassement des frontières et du réel. »
Stéphane Beauverger et David Calvo 15 janvier 2014
Quatorze territoires français saisis par l’imaginaire. Énigmes de la mémoire, mythes fondateurs, retour vers l’enfance ou basculement vers l’abîme, le terroir devient le berceau de toutes les histoires.
SOMMAIRE
Le Berceau des lucioles de Jacques Barbéri (Nice)
DCDD de Stéphane Beauverger (monts d’Arrée)
Finis Gloriae Mundi de Thomas Becker (Angoulême)
Le Cul du Loup de David Calvo (Marseille)
La tour Eiffel part en balade de Philippe Curval (Paris)
Le chamois des Alpes bondit d’Alain Damasio (Vercors)
ichtyornis, juvenilia, knickerbockers, labyrinthodonte de Leo Dhayer (Côte d’Opale)
La Mort noire de Raphaël Granier de Cassagnac (Périgord)
Mon Dieu qu’il ferait bon sur la terre des hommes de Léo Henry (des Vosges à Strasbourg)
Coup d’langue de Jeanne Julien (Hautes-Pyrénées)
Les Chutes de luvan (Limousin)
L’Île des pierres lentes de Norbert Merjagnan (Corse)
Le Signal de Jean-Philippe Ourry (Soulac-sur-Mer)
Retour au pays létal de Ketty Steward (Martinique)
