Page 1 sur 1

Pourquoi les auteurs de SF n'ont pas su imaginer internet.

Posté : jeu. sept. 14, 2017 9:57 am
par jerome
Parce qu'ils ont tous "Une imagination de la science passée".

Ben voilà...
Ce que nous pouvons espérer des comportements de la nature ou de la manière dont elle devrait se comporter n'a aucun intérêt. L'expérience détermine l'architecture de nos théories, qui ne sont pas construites sur des préjugés et des a priori, sur des notions d'élégance ou de beauté, ou même sur ce qui pourrait sembler relever du sens commun. En réalité, la mécanique quantique défie le bon sens –tant et si bien qu'Einstein ne l'acceptera jamais vraiment. Mais ce que démontrent aujourd'hui les expériences, de l'intrication à la téléportation quantiques, c'est bien que la mécanique quantique décrit l'univers à ses niveaux les plus fondamentaux.

Et c'est pour cela que la science-fiction –même si elle peut inspirer l'imagination humaine, comme le remarquait Stephen Hawking dans la préface de mon livre sur la physique de Star Trek– est fondamentalement limitée. Elle est le fruit de l'imagination et de l'expérience passée. Ce qui est merveilleux. Mais qui ne garantit en rien que l'avenir de science-fiction en vienne à ressembler au nôtre.

Posté : jeu. sept. 14, 2017 10:42 am
par Aldaran
Pffff...
”Et c'est pour cela que la science-fiction est fondamentalement limitée. Elle est le fruit de l'imagination et de l'expérience passée.”
Certes. Mais... peut-on donner un seul exemple de ce qui ne serait pas le fruit de l'imagination et de l'expérience passée ?

"Reste qu'aucune œuvre de science-fiction n'a su imaginer internet."
Et Brunner ? Le web, il en cause. Pas des ordinateurs personnels, OK. Mais du web, oui. Il cause même de virus (qu'il appelle vers).

Je n'ai pas bien compris la raison de cet article.
Si ce n'est que l'auteur rappelle l'existence de son livre.
Un article fondamentalement utile, donc.

Posté : jeu. sept. 14, 2017 1:35 pm
par Fabien Lyraud
Chez Jack Vance il y a un réseau d'information intergalactique, le SUCT qui ressemble pas mal à internet quand même.

Posté : ven. sept. 15, 2017 7:19 am
par kibu
Murray Leinster, Un Logique nommé Joe, 1946.

Je crois que Toto devrait réviser le corpus de la SF avant de pontifier et faire la pub de son bouquin.
Hop ! Poubelle.

Posté : ven. sept. 15, 2017 11:44 am
par Patrice
Salut,

Odoievski, "L'An 4338", 1835. Certes, c'est encore appelé "télégraphe".

Sur les réseaux: Brioussov, "Le soulèvement des machines", avec des serveurs en réseau (1908).

Les ordinateurs et les objets du quotidien sont aussi en réseau dans "La Cité folle" de Kenneth Bulmer (1971).

Plus récemment, dans "Frappée: entrée" de John Varley (1984), il y a une forme d'internet.

La culture, c'est comme la confiture: moins on en a, plus on l'étale.

A+

Patrice

Posté : sam. sept. 16, 2017 12:47 am
par Aldaran
Suivant !
:)