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Posté : lun. sept. 25, 2017 3:38 pm
par Nairolf
Disons que c'est dommage de ne pas avoir d'avis personnalisé lorsqu'on est refusé. Juste deux lignes même. Un argument prouvant qu'on a vraiment été lu. Enfin je me doute que vous n'auriez pas fini, vu le nombre de manuscrits reçus chaque année par une maison comme la vôtre.

Posté : lun. sept. 25, 2017 5:03 pm
par GillesDumay
Nairolf a écrit :Disons que c'est dommage de ne pas avoir d'avis personnalisé lorsqu'on est refusé. Juste deux lignes même. Un argument prouvant qu'on a vraiment été lu. Enfin je me doute que vous n'auriez pas fini, vu le nombre de manuscrits reçus chaque année par une maison comme la vôtre.
Quand j'étais chez Denoël, je recevais environ 600 manuscrits par an. Je dis environ, parce que franchement ce n'est pas moi qui gérais l'indexation etc. Le passage au numérique n'a pas provoqué de raz de marée, comme certains ont pu le craindre. Mais, il est arrivé que j'en reçoive trois/quatre sur le même jour ouvré.

Chaque fois que j'ai trouvé un manuscrit qui ne me convenait pas, mais que j'avais lu jusqu'au bout, j'ai fait une réponse personnalisée. Il m'est arrivé d'annoter des manuscrits que j'ai refusés, ou des débuts de manuscrits. Il m'est arrivé de refuser des manuscrits, mais de proposer une "destination" possible à l'auteur.

Mais non, on ne peut pas répondre à tout le monde, et des fois c'est tellement mauvais et/ou à côté de la plaque, il n'y a rien à répondre. Et puis deux lignes, c'est rien. Ou on fait une vraie réponse ou on fait une lettre-type. Mais on ne peut pas rendre compte des défauts et des qualités d'un manuscrit sur deux lignes.

GD

Posté : lun. sept. 25, 2017 8:08 pm
par jerome
zul595 a écrit :
Nairolf a écrit :Je pense que l'édition papier, bien que plus onéreuse pour le lecteur, est un gage du sérieux de l'auteur
Ah bon ?
Donc, quand ActuSf édite certains de ses livres qu'en numérique, ce n'est pas sérieux ? :lol:
Mince, on est démasqué :)

Pour le 100% numérique, c'est plus une question économique et de potentiel sur le "marché" (bouh le vilain mot), etc de liberté éditoriale aussi (faire des bouquins de 3 nouvelles, ou de shorts stories qui feraient trente pages en papier) mais pas de qualité ).

Posté : lun. sept. 25, 2017 8:09 pm
par jerome
GillesDumay a écrit :
Nairolf a écrit :Disons que c'est dommage de ne pas avoir d'avis personnalisé lorsqu'on est refusé. Juste deux lignes même. Un argument prouvant qu'on a vraiment été lu. Enfin je me doute que vous n'auriez pas fini, vu le nombre de manuscrits reçus chaque année par une maison comme la vôtre.
Quand j'étais chez Denoël, je recevais environ 600 manuscrits par an. Je dis environ, parce que franchement ce n'est pas moi qui gérais l'indexation etc. Le passage au numérique n'a pas provoqué de raz de marée, comme certains ont pu le craindre. Mais, il est arrivé que j'en reçoive trois/quatre sur le même jour ouvré.

Chaque fois que j'ai trouvé un manuscrit qui ne me convenait pas, mais que j'avais lu jusqu'au bout, j'ai fait une réponse personnalisée. Il m'est arrivé d'annoter des manuscrits que j'ai refusés, ou des débuts de manuscrits. Il m'est arrivé de refuser des manuscrits, mais de proposer une "destination" possible à l'auteur.

Mais non, on ne peut pas répondre à tout le monde, et des fois c'est tellement mauvais et/ou à côté de la plaque, il n'y a rien à répondre. Et puis deux lignes, c'est rien. Ou on fait une vraie réponse ou on fait une lettre-type. Mais on ne peut pas rendre compte des défauts et des qualités d'un manuscrit sur deux lignes.

GD
Pareil ici. La gestion de l'arrivée des manuscrits non sollicités est un vrai débat en interne. Et on n'a pas toujours la réponse parfaite. La gestion des réponses est également une question ouverte...