La SF imagine la fin des temps pour mieux l’exorciser
Posté : mer. janv. 10, 2018 10:01 am
La science-fiction imagine la fin des temps pour mieux l’exorciser. Un article à lire sur Le Monde.
« Comme tout art impliquant l’anticipation, la science-fiction a toujours eu un rôle d’alerte. Et un rôle de catharsis qui purge nos peurs sociétales. C’est notre Cassandre de la littérature, explique l’écrivain Alain Damasio. Les futurs sombres ne sont là que pour éclairer ce qu’il ne faut pas faire, ce qu’il faut tenter à tout prix d’éviter. Mais la science-fiction est aussi un Janus avec une face effectivement noire, voire terrifiante, sur laquelle grouillent les dystopies, et une face solaire, utopique, où l’humanité se bat, invente de nouveaux systèmes sociaux, déploie des civilisations hautement désirables. Dans les meilleurs romans, les deux cohabitent sur un même visage et s’affrontent subtilement pour conflictualiser notre présent. »
« Comme tout art impliquant l’anticipation, la science-fiction a toujours eu un rôle d’alerte. Et un rôle de catharsis qui purge nos peurs sociétales. C’est notre Cassandre de la littérature, explique l’écrivain Alain Damasio. Les futurs sombres ne sont là que pour éclairer ce qu’il ne faut pas faire, ce qu’il faut tenter à tout prix d’éviter. Mais la science-fiction est aussi un Janus avec une face effectivement noire, voire terrifiante, sur laquelle grouillent les dystopies, et une face solaire, utopique, où l’humanité se bat, invente de nouveaux systèmes sociaux, déploie des civilisations hautement désirables. Dans les meilleurs romans, les deux cohabitent sur un même visage et s’affrontent subtilement pour conflictualiser notre présent. »