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Frankenstein a 200 ans !

Posté : lun. mars 05, 2018 9:37 am
par jerome
Du coup, il y a plusieurs articles qui trainent ici et là :

"Frankenstein", un roman mythique...mal connu
"Au fond, c'est la Bible". Élément typique du 19e siècle, la roman avait un sous titre, passé aux oubliettes. L'appellation complète était Frankenstein ou le Prométhée moderne. "Il y a le Prométhée connu qui va donner le feu aux hommes et qui sera puni par Zeus et un autre Prométhée qui, avec de la glaise, a bâti un homme." Le roman Frankenstein s'appuie davantage sur cette deuxième incarnation. "Au fond, c'est la Bible d'une certaine façon", soutient l'écrivain.

Frankenstein alerte toujours sur les dérives de la science
"Pourtant, il ne faut pas résumer Frankenstein à une “science-fiction galvanique”, insiste Ron Levao. Son succès vient de ce que Mary Shelley a donné naissance à un mythe qui résonne avec l'anxiété contemporaine face à la science et à l'aventure intellectuelle." Rappelons à cet effet que le Prométhée de la mythologie grecque est puni par les dieux pour avoir fourni le feu aux hommes : enchaîné à un rocher, un aigle lui dévore inlassablement le foie, qui repousse perpétuellement. Son destin questionne l'humanité : l'accès à un certain niveau de connaissance porte-t-il en lui les germes de la destruction ? Faut-il mettre des barrières à la recherche ? Autant de questions - toujours d'actualité - posées par Mary Shelley dans son ouvrage. Et le caractère "prométhéen" du docteur Frankenstein se révèle dans les catastrophes qui l'accablent après son expérience transgressive.

Posté : jeu. mars 08, 2018 9:38 am
par jerome

Posté : lun. mars 12, 2018 10:43 am
par jerome
Frankenstein : les 200 ans du premier monstre de la science, une émission de l'excellente Méthode Scientifique sur France Culture...

Posté : mar. mars 13, 2018 9:40 am
par jerome
Une autre sur France Culture
Frankenstein, comme livre, est une sorte de conte philosophique où on met sur la sellette quelque chose que Mary Shelley connaît très bien, dont elle est l’héritière, et dont son père, le philosophe Godwin, est le porteur, qui est l’esprit des Lumières. C'est cet esprit progressiste à la faveur duquel la raison humaine, par les améliorations qu’elle peut apporter en termes de progrès scientifiques, peut changer fondamentalement la nature des choses. Qu'il n’y a peut-être pas de limite à la perfectibilité des choses.

Posté : lun. août 20, 2018 10:07 am
par jerome
Un article sur le Point Pop : Frankenstein : cinq mots pour décrypter la créature de Mary Shelley

Été 1816 : alors que la pluie tombe sans discontinuer sur la villa Diodati, proche du lac Léman en Suisse, un groupe d'Anglais décide de se lancer dans un concours de nouvelles fantastiques. Nourrie par les histoires de fantômes et les expériences autour de la réanimation de cadavres, la jeune Mary W. Shelley, âgée de 18 ans, remporte la victoire face au grand poète Lord Byron avec un monstre pas comme les autres. Son cauchemar de la veille a été salvateur : « Je vis le fantasme hideux d'un homme allongé, puis, par la mise en route de quelques engins puissants, montrant des signes de vie et se mettant à tressaillir, à se mouvoir maladroitement, à moitié en vie. »

Posté : jeu. nov. 08, 2018 8:32 pm
par jerome
Deux articles :

Frankenstein ne concerne pas la science, mais l’art
Ball écrit que la perspicacité du roman relève davantage de la tradition théologique que de la tradition scientifique et que Frankenstein exprime l’ambivalence à l’égard de la procréation elle-même. Pendant ce temps, Shelley réfléchit sur la conception de ce monstre, écrivant que l’effroyable serait l’effet de toute tentative humaine de se moquer du mécanisme prodigieux du Créateur du monde, décrivant plus tard le personnage principal en tant qu’artiste monstre comme son ouvrage odieux, déniant ainsi une vérité interprétative. Frankenstein concerne l’écriture de Frankenstein. Le vrai monstre est le roman lui-même.

"Le funeste destin du docteur Frankenstein" : le fascinant mythe sur la vie et la mort décrypté sur Arte