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LA SCIENCE-FICTION POUR PENSER L’ALTERNATIVE POLITIQUE&#

Posté : dim. sept. 30, 2018 5:24 pm
par jerome
Voici un article résumant la table ronde qui a eu lieu pendant la fête de l'Humanité avec Norbert Merjagnan, Raphaël Granier de Cassagnac Physicien et William Blanc.
Norbert Merjagnan La science-fiction est une littérature politique. Nous écrivons un imaginaire du futur, une représentation de notre avenir. Derrière ces représentations, il y a une guerre d’imaginaires. Les patrons des Gafam ont commencé à raconter quel serait le futur avant même de le bâtir. Nous, auteurs, avons la possibilité d’apporter des visions du futur alternatives, qui ne soient pas celles des États, des grands groupes ou des politiques. De proposer des anticorps. Au bal des actifs nous a permis de nous adresser à des chercheurs, des syndicalistes, des politiques, qui réfléchissent sur les mutations du travail. Pour ma part, j’ai essayé de creuser l’idée d’une monnaie qui sorte d’une logique capitalistique, qui soutienne les modes d’action collectifs. C’est un combat que je mène pour faire sortir la gauche, les gauches, de cette espèce de renonciation à s’emparer des outils que le capitalisme a préemptés, notamment la monnaie. Le capitalisme a défini les actions qui doivent être valorisées et celles qui ne le sont pas, il y a un énorme travail pour contrer cette idée. Car même les spécialistes financiers ne savent pas qu’on peut utiliser la monnaie d’une autre façon. Il faut faire un travail sur l’imaginaire, rouvrir le champ des possibles.