L'exception culturelle française en SF
Posté : ven. août 31, 2007 2:03 pm
Considérations sur l'exception culturelle de la littérature de SF en France
Pendant que les aficionados de la Science-Fiction « française » (dont je suis bien volontiers) polémiquent autour des droits de l’auteur à considérer sa prose comme « intouchable », les imprimeurs de livres (*), l’édition SF en France, ne publient pratiquement que des auteurs étrangers. Hors de toute xénophobie rétrograde, on peut s’interroger sur le devenir de la littérature française, en dehors du naturel support populaire nécessaire à une langue régionale. (pour ma part, le Marchois !)
Sur les 26 publications du dernier relevé de Patrick (INDI59@aol.com) sorti dans la liste des dernières parutions NooSFere, deux en français ne sont pas des romans. La plupart des 24 restantes sont des romans écrits en anglais-américain et traduits. En dehors des possibilités des traducteurs et de la double compétence littéraire qu’il leur faut posséder et que je leur souhaite, on peut se demander si la langue française a encore vocation à la fiction, ainsi nos éditeurs "français" pratiquent-ils l'exception culturelle inversée.
Peut être n'ont-ils pas d'autres choix pour vivre !
Pour les ouvrages techniques, il est pratiquement indispensable d'écrire en anglais « international » (même mauvais, sa re-traduction est plus facile ; vive la technique !).
J’aurais manifestement dû faire ainsi pour mes derniers bouquins sur les réseaux (1995-1997) dont la diffusion a été limitée aux pays francophones.
" HEUREUSEMENT " qu’aujourd’hui, le diplôme d’ingénieur n’est décerné qu’aux élèves parlant suffisamment l’anglais. La plupart d’entre-eux écrivent et parlent probablement en anglais dans leur profession.
Gérard Bouyer, d’un autre siècle.
Nota (*) Je tire mon chapeau, hélas c’est tout ce que je peux faire, aux quelques éditeurs "résistants" qui se heurtent aux mammouths de la diffusion de masse.
Pendant que les aficionados de la Science-Fiction « française » (dont je suis bien volontiers) polémiquent autour des droits de l’auteur à considérer sa prose comme « intouchable », les imprimeurs de livres (*), l’édition SF en France, ne publient pratiquement que des auteurs étrangers. Hors de toute xénophobie rétrograde, on peut s’interroger sur le devenir de la littérature française, en dehors du naturel support populaire nécessaire à une langue régionale. (pour ma part, le Marchois !)
Sur les 26 publications du dernier relevé de Patrick (INDI59@aol.com) sorti dans la liste des dernières parutions NooSFere, deux en français ne sont pas des romans. La plupart des 24 restantes sont des romans écrits en anglais-américain et traduits. En dehors des possibilités des traducteurs et de la double compétence littéraire qu’il leur faut posséder et que je leur souhaite, on peut se demander si la langue française a encore vocation à la fiction, ainsi nos éditeurs "français" pratiquent-ils l'exception culturelle inversée.
Peut être n'ont-ils pas d'autres choix pour vivre !
Pour les ouvrages techniques, il est pratiquement indispensable d'écrire en anglais « international » (même mauvais, sa re-traduction est plus facile ; vive la technique !).
J’aurais manifestement dû faire ainsi pour mes derniers bouquins sur les réseaux (1995-1997) dont la diffusion a été limitée aux pays francophones.
" HEUREUSEMENT " qu’aujourd’hui, le diplôme d’ingénieur n’est décerné qu’aux élèves parlant suffisamment l’anglais. La plupart d’entre-eux écrivent et parlent probablement en anglais dans leur profession.
Gérard Bouyer, d’un autre siècle.
Nota (*) Je tire mon chapeau, hélas c’est tout ce que je peux faire, aux quelques éditeurs "résistants" qui se heurtent aux mammouths de la diffusion de masse.