Vive la grève!
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Vive la grève!
Il parait que la SF parle du futur pour parler du présent. Et que la SF francaise est particulièrement réputée pour son gauchisme. Et pourtant, quand j'essaye de me souvenir d'oeuvres de SF parlant de conflits sociaux, ben euh, je sèche à peu près complètement, y'a guère que "révolte sur la lune" qui me vient à l'esprit.
Vous avez des références d'oeuvres où des conflits sociaux ont une importance certaine ?
Vous avez des références d'oeuvres où des conflits sociaux ont une importance certaine ?
Après des années de cérémonie du Thé, il n’y a rien de meilleur que de vomir de la Bière.
En vieille SF, il y en a en pas mal.
Par exemple, dans les textes faciles à se procurer,"Le Talon de fer" de Jack London et "Quand le Dormeur s'éveillera" de Wells.
Un texte d'actualité, mais du début du siècle (le XXe...) par le commandant Driant et Arnould Galopin: "La Grève de Demain". Mais c'est un peu moins facile à trouver.
Oncle Joe
Par exemple, dans les textes faciles à se procurer,"Le Talon de fer" de Jack London et "Quand le Dormeur s'éveillera" de Wells.
Un texte d'actualité, mais du début du siècle (le XXe...) par le commandant Driant et Arnould Galopin: "La Grève de Demain". Mais c'est un peu moins facile à trouver.
Oncle Joe
London et Wells étaient socialistes à l'époque ou ca voulait dire quelque chose, non ?Lensman a écrit :En vieille SF, il y en a en pas mal.
Par exemple, dans les textes faciles à se procurer,"Le Talon de fer" de Jack London et "Quand le Dormeur s'éveillera" de Wells.
Justement, des livres aussi riche politiquement et socialement que "le talon de fer", y'en a eu depuis ?
(qu'on ne me parle pas de la zone du dehors, hein)
Après des années de cérémonie du Thé, il n’y a rien de meilleur que de vomir de la Bière.
Je pense comme ça, spontanément à Kid Jesus de Pierre Pelot.
Rempli de références à l'organisation du travail et de la société.
Je me souviens clairement des grands rassemblements de travailleurs, des discours révolutionnaires moins clairement des grèves...
Kt
Rempli de références à l'organisation du travail et de la société.
Je me souviens clairement des grands rassemblements de travailleurs, des discours révolutionnaires moins clairement des grèves...
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«Un spécialiste, c'est quelqu'un qui sait tout sur quelque chose et rien sur tout le reste.» Ambrose Bierce
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KtSteward, le site ou Le Blog
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Pas tout jeune non plus, mais ça va encore, Les dépossédés d'Ursula Le Guin.
Sous une forme plus métaphorique, peut-être, I.G.H. de J.G. Ballard (ce qui me fait penser : y'a pas un truc du genre dans Le goût de l'immortalité de Catherine Dufour ?)
Il y a assez souvent des conflits sociaux, d'une forme ou d'une autre, chez Philip K. Dick...
Sous une forme plus métaphorique, peut-être, I.G.H. de J.G. Ballard (ce qui me fait penser : y'a pas un truc du genre dans Le goût de l'immortalité de Catherine Dufour ?)
Il y a assez souvent des conflits sociaux, d'une forme ou d'une autre, chez Philip K. Dick...
Hop : Cédric FERRAND, Wastburg
- Fred Combo
- Messages : 785
- Enregistré le : ven. févr. 10, 2006 9:16 am
Je crois me souvenir (mais c'est vague, lu il y a longtemps) une nouvelle de Frederick Pohl sur une mega grève du futur dans un New York sous dôme, dans un des tomes des "annales de la cité".
Si tu ne fais pas une histoire de ta vie, un jour tu seras dans l'histoire de quelqu'un d'autre.
Sir Terry Pratchett
Sir Terry Pratchett
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- Messages : 2270
- Enregistré le : dim. sept. 10, 2006 10:28 am
- Localisation : Auxerre (Yonne)
Oui, c'est bizarre, je n'arrive pas a trouver d'exemples flagrant. "Le talon der fer" déjà cité me parait même être un des rare livre a l'esprit "Ouvrier"!(même s'il y en a sûrement d'autres)
A mon avis avis, même de gauche, les préoccupations des auteurs, éditeurs, critiques, et lecteurs de SF, sont assez éloignées de celles du monde ouvrier.
il y a peu d'ouvrier lecteur de SF. Les acteurs de la SF, professionnel ou simple lecteur appartiennent probablement aux classes moyennes - et il y a, au pire, une sorte de mépris, au mieux, de la condescendance - des classes moyennes pour la monde ouvrier (nous on est diplômé). Dans un roman de SF - les personnages vont au bureau pas a l'usine ou sur un chantier et les rares ouvriers (voir techniciens) sont presque toujours des personnages secondaires et sont souvent présenté de manière trés péjorative.
Allez, que ceux qui parmi nous qui ont un diplôme inférieur au bac lève la main- quelques un sans doute, mais ils ne doivent pas être très nombreux. et la SF ressemble a ses acteurs.
Désolé d'être, pour une (et rare fois) assez critique sur le monde de la SF.
A mon avis avis, même de gauche, les préoccupations des auteurs, éditeurs, critiques, et lecteurs de SF, sont assez éloignées de celles du monde ouvrier.
il y a peu d'ouvrier lecteur de SF. Les acteurs de la SF, professionnel ou simple lecteur appartiennent probablement aux classes moyennes - et il y a, au pire, une sorte de mépris, au mieux, de la condescendance - des classes moyennes pour la monde ouvrier (nous on est diplômé). Dans un roman de SF - les personnages vont au bureau pas a l'usine ou sur un chantier et les rares ouvriers (voir techniciens) sont presque toujours des personnages secondaires et sont souvent présenté de manière trés péjorative.
Allez, que ceux qui parmi nous qui ont un diplôme inférieur au bac lève la main- quelques un sans doute, mais ils ne doivent pas être très nombreux. et la SF ressemble a ses acteurs.
Désolé d'être, pour une (et rare fois) assez critique sur le monde de la SF.
En fait, il y a un très grand nombre de récits de révolutions avec prise de pouvoir par les prolétaires, disons de 1900 à la Seconde guerre mondiale. Sans avoir fait de statistique, je dirais qu'ils sont largement plutôt du côté de la dénonciation ( à cause de la peur d'une révolution bolchévique). Mais il y a des textes "pour".
Les chefs-d'oeuvre sont peu nombreux: on est dans le domaine de la politique-fiction utilitaire (pour ou contre).
Ce qui fait que ces textes sont fort justement oubliés, sauf de maniaques comme moi, dont ils encombrent les étagères.
Oncle Joe
Les chefs-d'oeuvre sont peu nombreux: on est dans le domaine de la politique-fiction utilitaire (pour ou contre).
Ce qui fait que ces textes sont fort justement oubliés, sauf de maniaques comme moi, dont ils encombrent les étagères.
Oncle Joe
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- Messages : 2270
- Enregistré le : dim. sept. 10, 2006 10:28 am
- Localisation : Auxerre (Yonne)
Ne serais pas, parce que, disons entre 1900 et 1940, le monde ouvrier est a la fois plus nombreux et plus puissant qu'aujourd'hui ?il y a un très grand nombre de récits de révolutions avec prise de pouvoir par les prolétaires, disons de 1900 à la Seconde guerre mondiale
A priori a l'époque on était ouvrier ou bourgeois, c'était simple! non?
Et la SF de l'époque, c'était de la littérature populaire.Papageno a écrit :Ne serais pas, parce que, disons entre 1900 et 1940, le monde ouvrier est a la fois plus nombreux et plus puissant qu'aujourd'hui ?il y a un très grand nombre de récits de révolutions avec prise de pouvoir par les prolétaires, disons de 1900 à la Seconde guerre mondiale
Après des années de cérémonie du Thé, il n’y a rien de meilleur que de vomir de la Bière.
Je crois surtout que la raison principale, c'est qu'à l'époque, une révolution communiste était quelque chose que l'on pensait possible dans tous les pays industrialisés. L'arrivée au pouvoir de gouvernement réactionnaires voire franchement fascistes un peu partout s'est souvent faite en réaction à cette perspective... Il est logique que la politique-fiction du temps s'y soit intéressé, le contraire aurait été inexplicable!
Aujourd'hui, personne ne pense que les cheminots de la SNCF vont s'emparer du pouvoir...
Oncle Joe
Aujourd'hui, personne ne pense que les cheminots de la SNCF vont s'emparer du pouvoir...
Oncle Joe