La pire merde !
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- Eric
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La pire merde !
Quelle est la pire bouze en SF, F & F que vous ayez jamais lues ?
Perso, je crois que je peux, sans trop de risques, avancer Le Projet Conscience de Michael Cordy (sans lien de parenté aucun).
L'hitoire d'un profiler super intelligent, mais 'achement torturé qui est sur les traces d'un affreux tueur en série (particulièrement cruel comme il se doit). L'enquête l'amène sur un labo de génétique dont la patronne est amie de la patronne du FBI. Les deux (lesbiennes... évidemment) ourdissent un projet incroyable. Lâcher sur le monde un virus qui tuera tous les hommes et ne laissera que les femmes, parce que les hommes vous comprenez, ils sont méchant, ils font la guerre, boivent de la bière et détiennent l'industrie du disque (bref que des salauds).
En chemin le profiler rencontre une chercheuse supra-canon, mais attention... intelligente aussi. Et là... devinez quoi ? Ils tombent amoureux, et ils vont devoir sauver le monde. Cool non ?
Ah, et si, j'allais oublier... Cerise sur le gâteau, le profiler apprend qu'incidemment, il est le fils du psychopathe qu'il poursuit.
Comme on dit chez nous, voilà un bon bouquin que j'ai soigneusement rangé pour "consultation ultérieure".
Perso, je crois que je peux, sans trop de risques, avancer Le Projet Conscience de Michael Cordy (sans lien de parenté aucun).
L'hitoire d'un profiler super intelligent, mais 'achement torturé qui est sur les traces d'un affreux tueur en série (particulièrement cruel comme il se doit). L'enquête l'amène sur un labo de génétique dont la patronne est amie de la patronne du FBI. Les deux (lesbiennes... évidemment) ourdissent un projet incroyable. Lâcher sur le monde un virus qui tuera tous les hommes et ne laissera que les femmes, parce que les hommes vous comprenez, ils sont méchant, ils font la guerre, boivent de la bière et détiennent l'industrie du disque (bref que des salauds).
En chemin le profiler rencontre une chercheuse supra-canon, mais attention... intelligente aussi. Et là... devinez quoi ? Ils tombent amoureux, et ils vont devoir sauver le monde. Cool non ?
Ah, et si, j'allais oublier... Cerise sur le gâteau, le profiler apprend qu'incidemment, il est le fils du psychopathe qu'il poursuit.
Comme on dit chez nous, voilà un bon bouquin que j'ai soigneusement rangé pour "consultation ultérieure".
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
Re: La pire merde !
"forteresse" de Panchard. Peut-etre pas le pire truc que j'ai lu, mais certainement le plus mauvais pour un bouquin dont j'attendais un minimum vu sa parution en A&D.
Pour le mauvais dans l'absolu, j'ai quelques trucs en SF ancienne qui valent leur pesant de cacahouètes.
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Re: La pire merde !
Ah mince, moi j'ai bien aimé...rmd a écrit :"forteresse" de Panchard. Peut-etre pas le pire truc que j'ai lu, mais certainement le plus mauvais pour un bouquin dont j'attendais un minimum vu sa parution en A&D.

Bon, dans ma musette j'ai Canines et Péronelles d'Olivier Garnier aux éditions Baleine. Une histoire de vampire et de collégiennes en pension...
Ah et puis Quantum Rose de Catherine Asaro. Une sorte de Fantasy dans les étoiles avec un gentil prince musclé et beau et une belle jeune fille...
Jérôme
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
Mon top 10 du pire, à la dernière mise à jour :
- L'épée de Shannara, de Terry Brooks, une bouse pas croyable.
- La mécanique du centaure, de M John Harrison. Personnage pas intéressant, style pas lisible, histoire sans intérêt. Un livre acheté pour la couv.
- Le pays de cocagne, de Colin Greenland. Le Harrison m'a très fortement rappelé ce livre. Pareil, l'univers est apparement en jeu et franchement je m'en contrecognait, mais grave quoi.
- Prince de sang, de Raymond Feist. Nullité affligeante.
- L'empereur-dieu de Dune, de Franck Herbert. Trop long, trop chiant. L'empereur-dieu s'emmerde, le lecteur aussi.
- Terre d'élection de McCaffrey. Troisième volume affligenat d'un cycle déjà pas tiptop.
- 3001 : l'odyssée de trop, de Clarke. Sans commentaire.
Catégorie spécial SW (star wars) :
- L'étoile de cristal, de Vonda McIntyre. Grand vainqueur toute catégorie confondue de la pire daube cosmique que j'ai lu jusqu'ici (et probablement pour longtemps encore).
- Les enfants du jedi et la planète du crépuscule, de Barbara Hambly. Prix spécial du jury.
- L'épée de Shannara, de Terry Brooks, une bouse pas croyable.
- La mécanique du centaure, de M John Harrison. Personnage pas intéressant, style pas lisible, histoire sans intérêt. Un livre acheté pour la couv.
- Le pays de cocagne, de Colin Greenland. Le Harrison m'a très fortement rappelé ce livre. Pareil, l'univers est apparement en jeu et franchement je m'en contrecognait, mais grave quoi.
- Prince de sang, de Raymond Feist. Nullité affligeante.
- L'empereur-dieu de Dune, de Franck Herbert. Trop long, trop chiant. L'empereur-dieu s'emmerde, le lecteur aussi.
- Terre d'élection de McCaffrey. Troisième volume affligenat d'un cycle déjà pas tiptop.
- 3001 : l'odyssée de trop, de Clarke. Sans commentaire.
Catégorie spécial SW (star wars) :
- L'étoile de cristal, de Vonda McIntyre. Grand vainqueur toute catégorie confondue de la pire daube cosmique que j'ai lu jusqu'ici (et probablement pour longtemps encore).
- Les enfants du jedi et la planète du crépuscule, de Barbara Hambly. Prix spécial du jury.
- jlavadou
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Petit tour dans ma bibliothèque...
3001 l'odyssée finale, de Clarke. J'ai vu que je n'étais pas le seul...
Le ressac de l'espace, de Philippe Curval. Je ne m'en souviens plus mais je sais que je m'étais fait violence pour arriver au bout.
Le château de Lord Valentin, de Silverberg. "Je suis le prince légitime et tout me réussit". Jamais vu un personnage aussi peu intéressant.
3001 l'odyssée finale, de Clarke. J'ai vu que je n'étais pas le seul...
Le ressac de l'espace, de Philippe Curval. Je ne m'en souviens plus mais je sais que je m'étais fait violence pour arriver au bout.
Le château de Lord Valentin, de Silverberg. "Je suis le prince légitime et tout me réussit". Jamais vu un personnage aussi peu intéressant.
- Eric
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Ah ouais ?jlavadou a écrit :Le château de Lord Valentin, de Silverberg. "Je suis le prince légitime et tout me réussit". Jamais vu un personnage aussi peu intéressant.
T'es dur avec Silverbob. Mais bon... C'est ton choix !
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
C'est rude, comme sujet !
Moi j'ai pas de souvenirs traumatisants dans ces genres-là (parce qu'en littérature plus "classique", là j'en ai des tonnes à calomnier :p), juste quelques bouquins qui me sont tombés des mains, sans que je puisse dire qu'ils sont fondamentablement merdiques pour autant. (La palme revient à Destination : vide, d'Herbert, dans cette catégorie, que j'ai tenté de lire trois fois en quelques années, et que j'ai abandonné à chaque fois, malgré plein de bonne volonté. Pourtant, j'avais lu L'Empereur Dieu d'une traite, moi !).
Disons, pour jouer un peu le jeu, que l'auteur envers lequel je serai le plus critique, c'est sans doute Eddings. Mais je l'ai découvert assez tard, le pauvre, notamment après avoir mangé du Martin à tous les repas, et j'ai sans doute chopé des goûts de luxe.
Donc Eddings, je connais très peu, sinon le premier tome de la trilogie des Joyaux, celle réputée mieux que la Belgariade et tout. Bein euh j'ai eu mal à finir le bouquin. *pose le décor* En fait, je trouve la lecture très agréable, le style léger et sympathique (je commence par ce qui me plait, ça ira vite), et l'histoire est gentiment med-fan, dans le pur style de la quête aventurière, voire chevaleresque, ce qui reste quand même une valeur sûre.
Il y a l'air d'avoir moultes personnages dès le premier tome, mais à vrai dire pas tant que ça, ou du moins l'histoire étant centrée globalement toujours sur le même groupe, on en a assez vite fait le tour. Voire on le connait par coeur. C'est un peu le fond du problème : j'ai trouvé les persos hyper carricaturaux, complètement simplistes dans leur façon d'être "le bourrin bon-vivant", "le hardi chevalier", "le gamin espiègle", "la prêtresse douce et étrange", "le guerrier étroit d'esprit", etc.. Ca fait très archétypes, au point qu'à chaque dialogue les persos ont l'air de toujours sortir LA réplique qui colle à leur profil, genre le rigolo va dire une vanne, la prêtresse va dire un truc doux et étrange, le voleur va faire le rebelle... enfin sérieusement, c'est une impression que j'ai rarement, mais là les persos sont très plats et prévisibles, on croirait un groupe de persos "jeu de rôle" de joueurs débutants (à la Nahalbeuk aussi, pour ceux à qui c'est familier).
Bon, c'est pas du tout rédhibitoire, mais autre truc qui m'emballe pas, c'est le côté archi "bisounours" du monde. Tout se passe toujours à merveille, les persos sont invicibles (ou en donnent l'impression), on n'a jamais peur, le moindre coup fourré est cousu de fil blanc et on devine dix pages avant les persos parce que l'auteur multiplie les allusions "discrètes" pour mettre la puce à l'oreille à ses lecteurs trisomiques... enfin moi je trouve pas ça très stimulant ni exaltant, surtout après avoir lu du Martin. Ca se corse peut-être par la suite, mais le premier tome a l'air d'une interminable suite d'étapes d'un voyage qui n'en finit pas de se rallonger (allez voir le type B, puis C, puis D.. pour explorer toutes les villes de la carte au final) avec grosso modo comme impondérables de chroniques attaques de mercenaires qui bizarrement sont jamais assez nombreux pour blesser une seule personne (oui là je spoile mais en fait on y croit pas une seconde, les ennemis ayant sans doute une excellente raison de n'envoyer que 20 spadassins alors qu'ils savent très bien que le héros se les mange de nuit à lui seul et que là ils sont douze gros boeufs). Les gentils sont toujours gentils, les alliés toujours alliés, et les méchants toujours méchants (cruels, sanguinaires, dévoués à des dieux maléfiques, bref..). Pendant toute la lecture du bouquin je me suis dit "vivement que ça se complique un peu", mais en fait non, et j'étais vraiment trop déçu pour passer au tome 2...
Pour conclure sur une note positive, je dirais que l'univers, même s'il n'apporte aucune fantasie ou originalité particulière, est assez plaisant, avec ses guerriers-ensorceleurs, ses religions assez bien développées et ses petites histoires politiques. Donc pour moi (et je m'imagine pas faire une critique valable pour tous), ça reste un bouquin plaisant et divertissant, mais dont je ne pourrais pas lire des cycles entiers, vraiment pas. Plutôt destiné à des gros lecteurs ou à des gens bons publics, qui ont pas peur des classiques éculés, peut-être.
D'où je me rends compte que j'ai complètement squatté ce topic pour parler du bouquin en long, en large et en travers...
C'est mon premier jour ici (coucou les gens !), je plaide euh.. l'erreur de débutant. 
Moi j'ai pas de souvenirs traumatisants dans ces genres-là (parce qu'en littérature plus "classique", là j'en ai des tonnes à calomnier :p), juste quelques bouquins qui me sont tombés des mains, sans que je puisse dire qu'ils sont fondamentablement merdiques pour autant. (La palme revient à Destination : vide, d'Herbert, dans cette catégorie, que j'ai tenté de lire trois fois en quelques années, et que j'ai abandonné à chaque fois, malgré plein de bonne volonté. Pourtant, j'avais lu L'Empereur Dieu d'une traite, moi !).
Disons, pour jouer un peu le jeu, que l'auteur envers lequel je serai le plus critique, c'est sans doute Eddings. Mais je l'ai découvert assez tard, le pauvre, notamment après avoir mangé du Martin à tous les repas, et j'ai sans doute chopé des goûts de luxe.

Donc Eddings, je connais très peu, sinon le premier tome de la trilogie des Joyaux, celle réputée mieux que la Belgariade et tout. Bein euh j'ai eu mal à finir le bouquin. *pose le décor* En fait, je trouve la lecture très agréable, le style léger et sympathique (je commence par ce qui me plait, ça ira vite), et l'histoire est gentiment med-fan, dans le pur style de la quête aventurière, voire chevaleresque, ce qui reste quand même une valeur sûre.
Il y a l'air d'avoir moultes personnages dès le premier tome, mais à vrai dire pas tant que ça, ou du moins l'histoire étant centrée globalement toujours sur le même groupe, on en a assez vite fait le tour. Voire on le connait par coeur. C'est un peu le fond du problème : j'ai trouvé les persos hyper carricaturaux, complètement simplistes dans leur façon d'être "le bourrin bon-vivant", "le hardi chevalier", "le gamin espiègle", "la prêtresse douce et étrange", "le guerrier étroit d'esprit", etc.. Ca fait très archétypes, au point qu'à chaque dialogue les persos ont l'air de toujours sortir LA réplique qui colle à leur profil, genre le rigolo va dire une vanne, la prêtresse va dire un truc doux et étrange, le voleur va faire le rebelle... enfin sérieusement, c'est une impression que j'ai rarement, mais là les persos sont très plats et prévisibles, on croirait un groupe de persos "jeu de rôle" de joueurs débutants (à la Nahalbeuk aussi, pour ceux à qui c'est familier).
Bon, c'est pas du tout rédhibitoire, mais autre truc qui m'emballe pas, c'est le côté archi "bisounours" du monde. Tout se passe toujours à merveille, les persos sont invicibles (ou en donnent l'impression), on n'a jamais peur, le moindre coup fourré est cousu de fil blanc et on devine dix pages avant les persos parce que l'auteur multiplie les allusions "discrètes" pour mettre la puce à l'oreille à ses lecteurs trisomiques... enfin moi je trouve pas ça très stimulant ni exaltant, surtout après avoir lu du Martin. Ca se corse peut-être par la suite, mais le premier tome a l'air d'une interminable suite d'étapes d'un voyage qui n'en finit pas de se rallonger (allez voir le type B, puis C, puis D.. pour explorer toutes les villes de la carte au final) avec grosso modo comme impondérables de chroniques attaques de mercenaires qui bizarrement sont jamais assez nombreux pour blesser une seule personne (oui là je spoile mais en fait on y croit pas une seconde, les ennemis ayant sans doute une excellente raison de n'envoyer que 20 spadassins alors qu'ils savent très bien que le héros se les mange de nuit à lui seul et que là ils sont douze gros boeufs). Les gentils sont toujours gentils, les alliés toujours alliés, et les méchants toujours méchants (cruels, sanguinaires, dévoués à des dieux maléfiques, bref..). Pendant toute la lecture du bouquin je me suis dit "vivement que ça se complique un peu", mais en fait non, et j'étais vraiment trop déçu pour passer au tome 2...
Pour conclure sur une note positive, je dirais que l'univers, même s'il n'apporte aucune fantasie ou originalité particulière, est assez plaisant, avec ses guerriers-ensorceleurs, ses religions assez bien développées et ses petites histoires politiques. Donc pour moi (et je m'imagine pas faire une critique valable pour tous), ça reste un bouquin plaisant et divertissant, mais dont je ne pourrais pas lire des cycles entiers, vraiment pas. Plutôt destiné à des gros lecteurs ou à des gens bons publics, qui ont pas peur des classiques éculés, peut-être.
D'où je me rends compte que j'ai complètement squatté ce topic pour parler du bouquin en long, en large et en travers...


Nous sommes la société. Nous n'avons pas à nous y intégrer.
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Pas de soucis. Au contraireYv a écrit : D'où je me rends compte que j'ai complètement squatté ce topic pour parler du bouquin en long, en large et en travers...C'est mon premier jour ici (coucou les gens !), je plaide euh.. l'erreur de débutant.


Et on est nombreux à pas trop aimer Eddings par ici. J'ai pas lu la Trilogie des Joyaux. J'ai pas pu après une grosse indigestion d'Edding avec la Belgariade et la Mallorée. Eddings, on ne m'y reprendra plus !!!
Jérôme
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
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Ben ouais, tu m'avais déjà fait la remarque dans un autre sujetEric a écrit :T'es dur avec Silverbob. Mais bon... C'est ton choix !
