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La définition de la SF (tarte à la crème)

Posté : mer. janv. 09, 2008 9:27 am
par jerome
le site sfsignal.com a demandé à une bordée d'auteurs leur définition de la science fiction. Parmi le premier lot d'interviewés Alastair Reynolds, Karl Schroeder,Jeff VanderMeer, Nancy Kress, John Scalzi, Adam Roberts et Paul Di Filippo.

Tout est ici

Allez je vous en mets deux :

Alastair Reynolds
Science Fiction is fiction set in a future which is not inconsistent with our present knowledge of the world, or such knowledge as it exists at the time the work was written. In other words, there must be a logically-consistent roadmap between the present and the future. The future may be the moment immediately after the present, or an arbitrarily distant era. Alternate histories are not therefore science fiction, nor are fantasy works incorporating science fictional tropes. Science fiction works may come to resemble alternate histories or fantasies as they become invalidated by historical developments, but since such works were not intentionally written as AH or fantasy, they are still to be considered science fiction.

John Scalzi
I answered this for my non-fiction book The Rough Guide to Sci-Fi Movies. There, I said something is science fiction if at least one of the following three conditions are met:

1. It takes place in the future (or what was the future at the time of writing);
2. It uses technology that does not exist (or didn't exist at the time of writing);
3. The speculative elements of the story largely have a rational rather than magical basis.

This is a fairly inclusive definition.

There are lots of folks who will include puffery about how SF is a true literature of ideas, etc., but it's fairly obvious there's a goodly amount of brainless science fiction about, so let's not pretend science fiction is somehow privileged in this regard. On a practical level, what defines SF are the three elements above; what makes SF good or bad or a literature of ideas is the intent and skill of the writer him or herself.

Posté : mer. janv. 09, 2008 10:03 am
par Roland C. Wagner
Décidément, j'aime bien Scalzi. Ce type a de la finesse.

Posté : mer. janv. 09, 2008 10:08 am
par Virprudens
Roland C. Wagner a écrit :Décidément, j'aime bien Scalzi. Ce type a de la finesse.
:D Je sais pas pourquoi, mais j'étais pratiquement certain que tu adhérerais à cette définition.

Posté : mer. janv. 09, 2008 11:40 am
par Nébal
Oui, le 3 de Scalzi est bien.

Et à la différence de Reynolds, il note à juste titre que la SF n'est pas nécessairement de l'anticipation (même si, souvent, certes, d'où le 1), c'est déjà ça...

Posté : mer. janv. 09, 2008 1:25 pm
par Fabien Lyraud
Finalement j'aime bien la définition de Scalzi. Elle a le mérite de distinguer la SF de l'anticipation. Cela donne de l'eau à mon moulin car je prèche depuis longtemps que ce sont deux genres littéraires distincts.
C'est la condition 2 qui fait toute la différence. On est dans un univers où les technologies utiliées n'existent pas dans le présent. Alors que dans l'anticipation nous avons une translation du présent dans un futur proche et les technologies ne sont pas importantes, seuls l'est l'avertissement socio politique que l'on veut donner.

Posté : mer. janv. 09, 2008 1:35 pm
par Virprudens
D'te façon, on s'en fout, la SF c'est pas à la mode.

Posté : mer. janv. 09, 2008 1:56 pm
par Lensman
... ça n'a rien à voir, mais il m'est arrivé de lire des textes théoriques fort sérieux où le terme "uchronie" était appliqué à des... guerres futures. C'est à désespérer!
Oncle Joe

Posté : mer. janv. 09, 2008 2:23 pm
par gutboy
Le recours à la science-fiction étant déjà un signe de faillite chez un romancier, on peut en déduire que la SF c'est le genre littéraire qui regroupe tous les mauvais romans

Posté : mer. janv. 09, 2008 2:45 pm
par Simon
Virprudens a écrit :D'te façon, on s'en fout, la SF c'est pas à la mode.
Mais... pourquoi ?

Posté : mer. janv. 09, 2008 2:49 pm
par Fabien Lyraud
Le recours à la science-fiction étant déjà un signe de faillite chez un romancier, on peut en déduire que la SF c'est le genre littéraire qui regroupe tous les mauvais romans
C'était Poirot-Delpech qui avait dit ça, non ?

Posté : mer. janv. 09, 2008 3:24 pm
par kibu
Angelo Rinaldi

Posté : mer. janv. 09, 2008 3:28 pm
par gutboy
Oui , enfin, rendons à César ce qui appartient à Jules: Rinaldi n'a écrit que la connerie de la première partie de ma phrase. La connerie de la seconde partie, j'en porte seul le fardeau.

Posté : mer. janv. 09, 2008 3:30 pm
par kibu
Cela va de soit.

Posté : mer. janv. 09, 2008 3:33 pm
par Eric
Ça me déçoit d'ailleurs qu'un ancien Charlot ait pu écrire ça...

Posté : mer. janv. 09, 2008 3:37 pm
par jerome
bah les Charlots ont toujours été décevant.