Quand Thierry Di Rollo se fache contre son ancien éditeur
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Quand Thierry Di Rollo se fache contre son ancien éditeur
Quand Thierry Di Rollo se fache contre son ancien éditeur...
Thierry Di Rollo souhaite récupérer les droits de ses deux premiers romans, "Archeur" et
"Number Nine" publiés chez Encrage il y a maintenant une dizaine d'années. L'éditeur a refusé ce qui a provoqué la colère de Thierry Di Rollo.
Sur son site, on trouve sur la page d'accueil une lettre assez... saignante... contre A. Fuzellier, le directeur d'Encrage. Je vous laisse la découvrir :
http://www.thierry-di-rollo.net/
A noter que c'est une affaire qui dure puisque l'auteur avait déjà demandé à récupérer ses droits des deux romans chez Encrage. Il en parle toujours sur son site internet ici : http://www.thierry-di-rollo.net/mtrib.php
Thierry Di Rollo souhaite récupérer les droits de ses deux premiers romans, "Archeur" et
"Number Nine" publiés chez Encrage il y a maintenant une dizaine d'années. L'éditeur a refusé ce qui a provoqué la colère de Thierry Di Rollo.
Sur son site, on trouve sur la page d'accueil une lettre assez... saignante... contre A. Fuzellier, le directeur d'Encrage. Je vous laisse la découvrir :
http://www.thierry-di-rollo.net/
A noter que c'est une affaire qui dure puisque l'auteur avait déjà demandé à récupérer ses droits des deux romans chez Encrage. Il en parle toujours sur son site internet ici : http://www.thierry-di-rollo.net/mtrib.php
Jérôme
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
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- Eric
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Euh... même pas sûr que ça soit légal...
En tout cas, ce genre de contrat s'est déjà fait cassé en justice. Eddie Barclay, dans les années 60, faisait signer des contrats de 100 ans (en fait un de 50 et un de 49), contrats qui pour être légaux, ont été jugés abusifs, il me semble.
En tout cas, ce genre de contrat s'est déjà fait cassé en justice. Eddie Barclay, dans les années 60, faisait signer des contrats de 100 ans (en fait un de 50 et un de 49), contrats qui pour être légaux, ont été jugés abusifs, il me semble.
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
Si, c'est d'ailleurs le cas de quasi tous les contrats d'éditions signés en France. Mais il y a des subtilités, et j'ai pas le temps d'expliquer, je pars en vacances ce soir, c'est la grouille, une autre fois peut-être, mais si vous allez sur legifrance, vous devriez trouver tout ce dont vous avez besoin pour comprendre le code de la propriété littéraire.Eric a écrit :Euh... même pas sûr que ça soit légal...
y'a toujours moyen de sortir d'un contrat, soit par respect de conditions prévues audit contrat, soit par procès. Et mes maigres notions de droit me rappellent que ce sera à l'appréciation du juge de décider des conditions de rupture effective dudit contrat.
On ne peut forcer personne à rester dans un contrat qui ne lui agrèe plus (bien pour ça que le divorce existe) mais on n'en sort pas forcément comme on voudrait.
Eventuellement s'il ne reste plus beaucoup de livres, tous les (r)acheter pour épuiser le tirage peut être une solution ^^°, l'épuisement de tirage mettant habituellement un terme au contrat. (mais il faudrait en connaitre la teneur exacte pour apprécier correctement les conditions de "mort" du contrat).
Y'a des trucs dans le CPI là-dessus (détestant la nouvelle version de légifrance où je ne retrouve plus mes petits, je vais sur http://www.celog.fr/cpi/ ou d'autres sites pour auteurs, c'est nettement plus navigable)
On ne peut forcer personne à rester dans un contrat qui ne lui agrèe plus (bien pour ça que le divorce existe) mais on n'en sort pas forcément comme on voudrait.
Eventuellement s'il ne reste plus beaucoup de livres, tous les (r)acheter pour épuiser le tirage peut être une solution ^^°, l'épuisement de tirage mettant habituellement un terme au contrat. (mais il faudrait en connaitre la teneur exacte pour apprécier correctement les conditions de "mort" du contrat).
Y'a des trucs dans le CPI là-dessus (détestant la nouvelle version de légifrance où je ne retrouve plus mes petits, je vais sur http://www.celog.fr/cpi/ ou d'autres sites pour auteurs, c'est nettement plus navigable)
Thierry n'a pas compris grand chose au système "cherchez au coeur" d'Amazon. Ceci dit, son éditeur non plus, sinon, il n'aurait pas signé.
Pour le reste la durée du contrat est liée à la vie de bouquin : tant que l'éditeur le laisse à la vente (qu'il n'est pas épuisé sans signe de réimpression en vue) et qu'il continue à le promouvoir (dans ses catalogues, par exemple) il est en droit de conserver son exploitation. Mais faut quand même être soit très puissant, soit très couillon, pour refuser à un auteur de lui rendre ses droits après que le bouquin ait vraiment fini sa vie...
Pour le reste la durée du contrat est liée à la vie de bouquin : tant que l'éditeur le laisse à la vente (qu'il n'est pas épuisé sans signe de réimpression en vue) et qu'il continue à le promouvoir (dans ses catalogues, par exemple) il est en droit de conserver son exploitation. Mais faut quand même être soit très puissant, soit très couillon, pour refuser à un auteur de lui rendre ses droits après que le bouquin ait vraiment fini sa vie...
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- orcusnf
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le conflit n'est pas nouveau quand même, ça fait bien un an qu'il en parle sur son blog. Ca a au moins eu le mérite de m'apprendre que certains de ses livres existaient en folio sf, ce qui est somme toute une bonne nouvelle.
http://www.fantastinet.com l'actualité de la littérature de l'imaginaire
Tu fais bien de préciser « par défaut » : j'ai signé plusieurs contrats d'une durée de dix ans, ce qui me semble nettement plus raisonnable et me permet de récupérer mes droits sans me prendre la tête à envoyer une lettre recommandée.Jean-Claude Dunyach a écrit :Pour un roman français (une oeuvre originale, pas une traduction), dans un contrat standard, l'éditeur prend par défaut les droits pour la durée maximale légale fixée par la loi (passée de 50 à 70 ans récemment).
Une chose à savoir : un contrat, ça se discute.
Florent:
Je crois qu'il n'y avait rien de méprisant dans la réponse de Jean-Claude...
mais la bonne vieille exaspération (pas méchante!) devant les habituels clichés sur le fonctionnement de l'édition (certes complexe!), sortis le plus souvent avec un aplomb désarmant! .... ça ne mérite pas une facherie plus...
Oncle Joe
Je crois qu'il n'y avait rien de méprisant dans la réponse de Jean-Claude...
mais la bonne vieille exaspération (pas méchante!) devant les habituels clichés sur le fonctionnement de l'édition (certes complexe!), sortis le plus souvent avec un aplomb désarmant! .... ça ne mérite pas une facherie plus...
Oncle Joe