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Roland C.Wagner en Espagnol

Posté : dim. août 03, 2008 6:33 am
par jerome
Les lecteurs espagnols vont bientôt pouvoir lire les romans de Roland C.Wagner. La Balle du néant doit paraître à la rentrée en castillan.

Voici la couverture :

Image

Posté : dim. août 03, 2008 2:56 pm
par orcusnf
un peu sombre le borsalino...Tem va être très discret en version espagnole !

Posté : dim. août 03, 2008 4:33 pm
par Jerubuntu
Gloire au Verbe Wagnérien.

Enfin, je veux dire, euh, chouette alors ;-)

Posté : jeu. août 07, 2008 9:41 am
par Fabien Lyraud
A propos de Roland, j'ai fait une petite analyse des Futurs Mystères de Paris sur mon blog.
C'est là :
http://propos-iconoclastes.blogspot.com ... it-de.html

Posté : ven. août 08, 2008 11:50 am
par Lensman
Lu ton blog. C'est bien vu, à mon sens. Tu soulignes très justement un aspect plutôt optimiste de RCW. Il n'a pas tours été dans cette veine.
Oncle Joe

Posté : ven. août 08, 2008 1:29 pm
par jlavadou
Oui, bien vu en effet, même si je ne suis pas tout à fait d'accord avec la dernière phrase : imaginer demain, c'est imaginer le meilleur comme le pire. Donc une partie de l'anticipation doit être pessimiste, même si effectivement il ne doit pas y avoir que ça.

Posté : ven. août 08, 2008 1:47 pm
par Erion
jlavadou a écrit :Donc une partie de l'anticipation doit être pessimiste, même si effectivement il ne doit pas y avoir que ça.
Le problème est que, en tout cas d'après les échos de lecteurs que je peux avoir, l'anticipation de ces 15 à 20 ans n'est perçue QUE comme pessimiste. Et j'entends plein de lecteurs déclarer ne plus aimer lire de SF parce que c'est toujours la même chose à force de parler de catastrophes.

Après, j'entends d'ici les amateurs se plaindre que les lecteurs sont des imbéciles qui préfèrent être bercés d'illusions plutôt que se confronter au réel et aux dangers de l'avenir. Je sais bien. Mais faut pas se lamenter que les lecteurs privilégient la fantasy au détriment de la SF. Le lecteur n'étant pas condamné à lire ce qu'on lui impose, mais libre de choisir de se détendre avec un livre.

Posté : ven. août 08, 2008 5:08 pm
par Bouse Bleuâtre
Erion a écrit :Le problème est que, en tout cas d'après les échos de lecteurs que je peux avoir, l'anticipation de ces 15 à 20 ans n'est perçue QUE comme pessimiste. Et j'entends plein de lecteurs déclarer ne plus aimer lire de SF parce que c'est toujours la même chose à force de parler de catastrophes.
C'était déjà le cas il y a douze ans quand j'ai commencé la série.

Il y a des choses qui ne changent pas — les poncifs dans la tête des lecteurs, par exemple.

Posté : ven. août 08, 2008 5:24 pm
par Lensman
Il doit bien y avoir une poignée de jeunes lecteur qui aiment encore la SF... je serais curieux de connaître les raisons qu'ils avanceraient pour l'expliquer... Une poignée de masochistes?
Quand on voit les BD, comics (et mangas, du peu que je feuillette) relevant de la SF, et qui sont très lus, le moins que l'on puisse dire est que ça ne fait dans la dentelle au niveau du pessimisme de l'avenir, tout de même!
Cette excuse bizarre (SF trop pessimiste) doit cacher autre chose.
Oncle Joe

Posté : ven. août 08, 2008 5:40 pm
par Nébal
Ben quoi ? Elle est optimiste, la SF : des vaisseaux spatiaux, et l'humanité qui existe toujours dans un siècle ou deux, c'est optimiste !

Non ? 8)

Posté : ven. août 08, 2008 6:12 pm
par justine
Je ne suis pas trop d'accord avec tout ca: les romans de RCW sont humoristiques, mais sont-ils optimistes pour autant ? Ce sont deux choses différentes.

Posté : ven. août 08, 2008 6:55 pm
par Lensman
Peut-être qu'il vaudrait mieux dire que dans le monde futur décrit par Roland, les personnages ne passent pas leur temps à s'arracher les cheveux ou se déchirer la poitrine de désespoir, mais vivent normalement dans un monde pas nécessairement épouvantable. Souvent, en SF, le non-pessimisme étonne tellement qu'on à tendance à appeler ça de l'optimisme (et Nébal a raison, au fond... tans qu'il y a de la vie (pour les androïdes...))
Oncle Joe

Posté : ven. août 08, 2008 7:11 pm
par Seb
J'ai tendance à croire que l'essoufflement (pour ne pas dire plus) du Cyberpunk est une preuve assez concrète de changements dans notre façon de considérer le futur. Egan, par exemple, n'est ni béatement optimiste ni particulièrement dépressif.

Posté : ven. août 08, 2008 9:57 pm
par justine
Houla, le cyberpunk a globalement disparu parce qu'on vit dedans. C'est peut-etre le sous-genre de la sf qui a été le plus vite rattrapé par la réalité. Et le cyberpunk n'est pas forcément dépressif, par exemple Stephenson.

Posté : sam. août 09, 2008 11:24 pm
par orcusnf
Lensman a écrit :Il doit bien y avoir une poignée de jeunes lecteur qui aiment encore la SF... je serais curieux de connaître les raisons qu'ils avanceraient pour l'expliquer... Une poignée de masochistes?
en tant que "jeune" ( ayant commencé la sf à l'époque très sombre en tout cas, il y a 10-12 ans), je peux te répondre que je dois être masochiste vu la somme de dystopies, cyberpunk et autres anticipations sociales que je me suis tapé, sans compter les post-apo, les drames évités de justesse et autres "saloperies" ( désolé les modos) eschatologiques. ( pas sûr de l'adjectif là)