Opta
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Opta
Intéressant, cet aperçu de l'histoire d'Opta par Clément Bourgoin (à lire ici).
Ce qu'on appelle un raccourci saisissant.
Je suis très saisi.
Me faudrait dix fois plus de texte pour corriger et compléter les erreurs et les à-peu-près.
D'abord, le paragraphe sur Fiction.
A la lecture d'une phrase comme celle-ci, "Fiction se détache ensuite de la tutelle de la revue américaine sous l’influence d’Alain Dorémieux qui en devient le rédacteur-en-chef en 1958", on a l'impression que Dorémieux, nommé rédac-chef en 1958, a tout de suite entrepris de détacher la revue de "l'influence" du Magazine of Fantasy and Science Fiction (en abrégé F&SF).
Ce n'est pas tout à fait exact et ça a pris plus de temps.
Chronologie :
-- Dorémieux est dans l'équipe quasiment depuis le 1er numéro, paru en 1953 ;
-- à partir du n° 24 (décembre 1955), il est seul responsable de la sélection des nouvelles anglo-saxonnes ;
-- à partir de début 1956, il se "tape l'intégralité du boulot".
Officiellement, il n'est crédité comme secrétaire de rédaction qu'à partir du n° 48 (septembre 1957) et il est rédacteur en chef au n° 61 (décembre 1958).
Source : préface de Jean-Pierre Andrevon au Livre d'or Alain Dorémieux, Presses Pocket, 1980.
Pour ce qui est de "l'influence de F&SF" : c'est "à partir d'avril 1969" (cf. toujours la préface au Livre d'or) que Fiction peut publier des récits anglo-saxons issus d'autres sources que F&SF.
Voilà, la progression temporelle est restituée. De 1953 à 1969, ça fait une évolution.
A suivre...
JDB
Ce qu'on appelle un raccourci saisissant.
Je suis très saisi.
Me faudrait dix fois plus de texte pour corriger et compléter les erreurs et les à-peu-près.
D'abord, le paragraphe sur Fiction.
A la lecture d'une phrase comme celle-ci, "Fiction se détache ensuite de la tutelle de la revue américaine sous l’influence d’Alain Dorémieux qui en devient le rédacteur-en-chef en 1958", on a l'impression que Dorémieux, nommé rédac-chef en 1958, a tout de suite entrepris de détacher la revue de "l'influence" du Magazine of Fantasy and Science Fiction (en abrégé F&SF).
Ce n'est pas tout à fait exact et ça a pris plus de temps.
Chronologie :
-- Dorémieux est dans l'équipe quasiment depuis le 1er numéro, paru en 1953 ;
-- à partir du n° 24 (décembre 1955), il est seul responsable de la sélection des nouvelles anglo-saxonnes ;
-- à partir de début 1956, il se "tape l'intégralité du boulot".
Officiellement, il n'est crédité comme secrétaire de rédaction qu'à partir du n° 48 (septembre 1957) et il est rédacteur en chef au n° 61 (décembre 1958).
Source : préface de Jean-Pierre Andrevon au Livre d'or Alain Dorémieux, Presses Pocket, 1980.
Pour ce qui est de "l'influence de F&SF" : c'est "à partir d'avril 1969" (cf. toujours la préface au Livre d'or) que Fiction peut publier des récits anglo-saxons issus d'autres sources que F&SF.
Voilà, la progression temporelle est restituée. De 1953 à 1969, ça fait une évolution.
A suivre...
JDB
Le reste de l'article mélange pas mal de revues et de collections et peut prêter à confusion.
Voici la chronologie reconstituée :
-- 1964 : lancement de la 2e édition de Galaxie, Dorémieux rédacteur en chef ;
-- 1964 : arrivée de Jacques Sadoul dans l'équipe Opta ; il propose la création du Club du Livre d'Anticipation (CLA), sur le modèle du Club du Livre Policier, lancé quelques années plus tôt ; Maurice Renault, toujours directeur d'Opta, accepte ; le CLA est codirigé par Sadoul (qui y fait publier des grands classiques -- Asimov, van Vogt...) et Dorémieux (qui y imposera Dick, entre autres auteurs modernes). Le 1er volume sort en 1965
-- 1965 : Maurice Renault prend sa retraite et est remplacé par Daniel Domange à la tête d'Opta ; création de Galaxie-Bis, codirigée par Dorémieux et Sadoul (à noter qu'initialement cette collection ne publia que des romans parus en épisodes dans les revues mères Galaxy, If, Worlds of Tomorrow...)
-- 1966 : Michel Demuth intègre l'équipe
-- 1968 : Sadoul quitte Opta suite à une mésentente avec Dorémieux
-- 1970 : Dorémieux et Demuth démissionnent suite à une mésentente avec Daniel Domange ; les deux hommes réintègrent la boîte, mais Dorémieux ne conserve que la direction de Fiction, Demuth prenant en charge l'ensemble de la direction littéraire (CLA, Galaxie-Bis, autres collections...)
-- 1971 : décès de Daniel Domange
-- 1974 : Dorémieux entre en conflit avec la nouvelle direction d'Opta et démissionne ; pendant un temps, Fiction publie des textes anglo-saxons qu'il avait présélectionnés, puis la revue tourne bientôt sans rédac-chef ("Joël Houssin prenant en charge les pages critiques" -- dixit Andrevon dans sa préface déjà citée)
-- 1977 : Daniel Riche rédac-chef de Fiction à partir de septembre.
-- 1980 : retour de Dorémieux à Fiction en mai.
A suivre...
Voici la chronologie reconstituée :
-- 1964 : lancement de la 2e édition de Galaxie, Dorémieux rédacteur en chef ;
-- 1964 : arrivée de Jacques Sadoul dans l'équipe Opta ; il propose la création du Club du Livre d'Anticipation (CLA), sur le modèle du Club du Livre Policier, lancé quelques années plus tôt ; Maurice Renault, toujours directeur d'Opta, accepte ; le CLA est codirigé par Sadoul (qui y fait publier des grands classiques -- Asimov, van Vogt...) et Dorémieux (qui y imposera Dick, entre autres auteurs modernes). Le 1er volume sort en 1965
-- 1965 : Maurice Renault prend sa retraite et est remplacé par Daniel Domange à la tête d'Opta ; création de Galaxie-Bis, codirigée par Dorémieux et Sadoul (à noter qu'initialement cette collection ne publia que des romans parus en épisodes dans les revues mères Galaxy, If, Worlds of Tomorrow...)
-- 1966 : Michel Demuth intègre l'équipe
-- 1968 : Sadoul quitte Opta suite à une mésentente avec Dorémieux
-- 1970 : Dorémieux et Demuth démissionnent suite à une mésentente avec Daniel Domange ; les deux hommes réintègrent la boîte, mais Dorémieux ne conserve que la direction de Fiction, Demuth prenant en charge l'ensemble de la direction littéraire (CLA, Galaxie-Bis, autres collections...)
-- 1971 : décès de Daniel Domange
-- 1974 : Dorémieux entre en conflit avec la nouvelle direction d'Opta et démissionne ; pendant un temps, Fiction publie des textes anglo-saxons qu'il avait présélectionnés, puis la revue tourne bientôt sans rédac-chef ("Joël Houssin prenant en charge les pages critiques" -- dixit Andrevon dans sa préface déjà citée)
-- 1977 : Daniel Riche rédac-chef de Fiction à partir de septembre.
-- 1980 : retour de Dorémieux à Fiction en mai.
A suivre...
Suite et fin.
On en arrive aux points de détail.
Parmi les rédac-chefs de Fiction, Clément Bourgoin cite Patrice Duvic. Je pense qu'il s'agit d'une erreur, à moins que Duvic ait occupé ce poste à titre officieux durant une période de difficulté.
Duvic a beaucoup collaboré à Galaxie, au début en tant qu'interviewer, car il avait pu se balader aux USA avec son matos et rencontrer des gens comme Sturgeon, Ellison, Laumer... Autant de rencontres dont il avait fait profiter les lecteurs.
A propos du CLA, il est écrit :
"Les livres de ces prestigieuses collections étaient tous imprimés avec une couverture cartonnée, une jaquette couleur et une couverture en plastique amovible (rhodoïd), en édition limitée et numérotée."
Oui et non. Les premiers volumes n'avaient pas de jaquette en couleur, seulement la couverture en plastique amovible (bon, là, je pinaille).
Pour le tirage limité et numéroté, il semble qu'il y avait parfois des retirages en douce. Ca peut aisément se contrôler, lorsque deux collectionneurs confrontent leurs exemplaires d'un même titre et que le premier est "n° 3334 sur un tirage de 4000" alors que le second est "n° 4555 sur un tirage de 5000". C'est un bruit qui a couru. A vérifier.
Bon, cela dit et une fois ces rectifications faites pour remettre un peu de perspective historique dans tout ça, il n'en est pas moins vrai qu'Opta fut longtemps la principale source de SF en France et parfois LA SEULE.
Replacez-vous un peu dans l'époque.
Années 50 :
-- trois collections assurant une production régulière : une collection populaire avec quelques réussites occasionnelles (Fleuve Noir Anticipation), une collection plus grand public présentant pas mal de textes essentiels (Rayon Fantastique), une collection haut de gamme qui n'a d'abord présenté que des chefs-d'oeuvre mais dont le niveau a ensuite un poil baissé (Présence du Futur) ;
-- deux revues régulières, la première irréprochable ou presque (Fiction), la seconde tellement mal foutue qu'on soupirait en devinant ce que devait être sa VO (Galaxie) ;
-- plus quelques tentatives sans lendemain en matière de collection et de revue (Satellite).
Début des années 60 :
Effondrement général.
-- au niveau des collections, Le Rayon fantastique coule après avoir publié le meilleur comme le pire ; Présence du Futur s'égare parfois ; le Fleuve Noir ronronne ;
-- Galaxie a disparu ; Fiction survit et maintient son niveau.
Fin des années 60 :
Opta devient quasiment un monopole de la SF en France : Fiction, Galaxie, le CLA, les collections annexes. Présence du futur s'égare de plus en plus.
D'Opta seule vient le salut. Je sais de quoi je parle, j'y étais.
Il faut attendre 1969 et la création d'Ailleurs & Demain pour que le paysage commence à se diversifier. Ensuite viendra la création de la collection SF chez J'ai lu (retour de Sadoul sur la scène), puis Presses Pocket suivra, et ensuite ce fut l'avalanche.
L'histoire de cette période reste à écrire.
JDB
On en arrive aux points de détail.
Parmi les rédac-chefs de Fiction, Clément Bourgoin cite Patrice Duvic. Je pense qu'il s'agit d'une erreur, à moins que Duvic ait occupé ce poste à titre officieux durant une période de difficulté.
Duvic a beaucoup collaboré à Galaxie, au début en tant qu'interviewer, car il avait pu se balader aux USA avec son matos et rencontrer des gens comme Sturgeon, Ellison, Laumer... Autant de rencontres dont il avait fait profiter les lecteurs.
A propos du CLA, il est écrit :
"Les livres de ces prestigieuses collections étaient tous imprimés avec une couverture cartonnée, une jaquette couleur et une couverture en plastique amovible (rhodoïd), en édition limitée et numérotée."
Oui et non. Les premiers volumes n'avaient pas de jaquette en couleur, seulement la couverture en plastique amovible (bon, là, je pinaille).
Pour le tirage limité et numéroté, il semble qu'il y avait parfois des retirages en douce. Ca peut aisément se contrôler, lorsque deux collectionneurs confrontent leurs exemplaires d'un même titre et que le premier est "n° 3334 sur un tirage de 4000" alors que le second est "n° 4555 sur un tirage de 5000". C'est un bruit qui a couru. A vérifier.
Bon, cela dit et une fois ces rectifications faites pour remettre un peu de perspective historique dans tout ça, il n'en est pas moins vrai qu'Opta fut longtemps la principale source de SF en France et parfois LA SEULE.
Replacez-vous un peu dans l'époque.
Années 50 :
-- trois collections assurant une production régulière : une collection populaire avec quelques réussites occasionnelles (Fleuve Noir Anticipation), une collection plus grand public présentant pas mal de textes essentiels (Rayon Fantastique), une collection haut de gamme qui n'a d'abord présenté que des chefs-d'oeuvre mais dont le niveau a ensuite un poil baissé (Présence du Futur) ;
-- deux revues régulières, la première irréprochable ou presque (Fiction), la seconde tellement mal foutue qu'on soupirait en devinant ce que devait être sa VO (Galaxie) ;
-- plus quelques tentatives sans lendemain en matière de collection et de revue (Satellite).
Début des années 60 :
Effondrement général.
-- au niveau des collections, Le Rayon fantastique coule après avoir publié le meilleur comme le pire ; Présence du Futur s'égare parfois ; le Fleuve Noir ronronne ;
-- Galaxie a disparu ; Fiction survit et maintient son niveau.
Fin des années 60 :
Opta devient quasiment un monopole de la SF en France : Fiction, Galaxie, le CLA, les collections annexes. Présence du futur s'égare de plus en plus.
D'Opta seule vient le salut. Je sais de quoi je parle, j'y étais.
Il faut attendre 1969 et la création d'Ailleurs & Demain pour que le paysage commence à se diversifier. Ensuite viendra la création de la collection SF chez J'ai lu (retour de Sadoul sur la scène), puis Presses Pocket suivra, et ensuite ce fut l'avalanche.
L'histoire de cette période reste à écrire.
JDB
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- Messages : 2270
- Enregistré le : dim. sept. 10, 2006 10:28 am
- Localisation : Auxerre (Yonne)
En effet !L'histoire de cette période reste à écrire.
ça ne te tente pas ?
(Je sais bien, trop de travail et de trop de recherche pour un gain minime et pas d'éditeur intéressés)
Oui, mais, si de grands spécialistes comme toi ne le font pas, qui le fera ?
En tous cas, moi, j'achète les yeux fermés !
Pluzun.Papageno a écrit :En effet !L'histoire de cette période reste à écrire.
ça ne te tente pas ?
(Je sais bien, trop de travail et de trop de recherche pour un gain minime et pas d'éditeur intéressés)
Oui, mais, si de grands spécialistes comme toi ne le font pas, qui le fera ?
En tous cas, moi, j'achète les yeux fermés !
Hop : Cédric FERRAND, Wastburg
Sadoul en raconte pas un bout dans son Histoire de la SF moderne ?JDB a écrit :L'histoire de cette période reste à écrire.
Je me souviens de la première fois où je suis allé à la librairie d'Opta près de la gare Saint-Lazare, pour acheter les Anti-Mondes qu'on ne trouvait pas dans ma banlieue. C'était genre caverne d'Ali-Baba — je n'ai jamais revu autant de CLA dans un même endroit.
Il y avait clairement un genre de culte vague autour d'Opta : deux revues, des anthos, le CLA… dans l'Ère de la Rareté, c'était énorme du point de vue du lecteur, et pour un auteur il y avait un certain prestige à publier dans Fiction.
Tout ça a joué un rôle pédagogique énorme, mine de rien. Surtout quand Opta s'est retrouvé quasiment seul sur le marché, à côté de Présence du Futur dont la politique de publication devient un tantinet erratique dans les années 60 et du Fleuve Noir qui fait du Fleuve Noir. Et la reprise de Galaxie en 64 est un instant crucial, même si la fenêtre ainsi ouverte sur la SF anglo-saxonne contemporaine n'est que partielle.
Merci pour les fleurs, mais je ne me sens pas tout à fait qualifié.Papageno a écrit :En effet !L'histoire de cette période reste à écrire.
ça ne te tente pas ?
(Je sais bien, trop de travail et de trop de recherche pour un gain minime et pas d'éditeur intéressés)
Oui, mais, si de grands spécialistes comme toi ne le font pas, qui le fera ?
En tous cas, moi, j'achète les yeux fermés !
Pour un tel travail, il me semble qu'il faudrait plutôt recueillir les témoignages des acteurs de cette époque (là, le candidat est tout trouvé : Richard Comballot), fouiller les archives pour retrouver des témoignages d'époque (Fantascienza avait fait sur Galaxie un travail remarquable), puis reconstituer le contexte historique, intellectuel et éditorial (là, il faudrait un historien comme Ugo Bellagamba).
Fouiller les archives, je sais faire.
Mais pas le temps (pour corriger les erreurs de cet article, c'était facile, il me suffisait d'aller chercher mon Livre d'or Dorémieux et de piocher dans la préface ; donc, c'est Andrevon qui a fait le boulot )
Ca ne m'a pas pris beaucoup de temps -- et, vous l'avez remarqué, j'ai fait ça en plusieurs fois : une intervention chaque fois que j'avais besoin de faire une pause dans la trado en cours.
Oui, faudrait le faire en plus complet.
Le problème, c'est que ça n'intéresserait pas 300 personnes.
JDB
PS : Dans son post ci-dessus, Roland a dit en peu de mots toute l'importance d'Opta dans "l'Ere de la Rareté".
- Eons
- Messages : 6338
- Enregistré le : sam. févr. 17, 2007 6:49 pm
- Localisation : Le cœur de Flandre
- Contact :
J'y allais souvent durant la brève période où j'ai résidé en banlieue parisienne (fin 1974 et tout 1975). C'était sympa.Bouse Bleuâtre a écrit :Je me souviens de la première fois où je suis allé à la librairie d'Opta près de la gare Saint-Lazare, pour acheter les Anti-Mondes qu'on ne trouvait pas dans ma banlieue. C'était genre caverne d'Ali-Baba — je n'ai jamais revu autant de CLA dans un même endroit.
Les beaux livres, c’est aussi par ici : www.eons.fr
- Eric
- Administrateur - Site Admin
- Messages : 5185
- Enregistré le : ven. déc. 16, 2005 1:03 pm
- Localisation : Paris
C'est, et sans ironie aucune, un point de départ largement suffisant pour qu'un tel projet d'essai puisse intéresser quelqu'un comme André-François Ruaud, pour sa collection d'essais sur le genre.JDB a écrit : Le problème, c'est que ça n'intéresserait pas 300 personnes.
JDB
Enfin moi, je dis ça, je dis rien...
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
Juste pour dire que moi aussi ça m'intèresserait ce genre d'ouvrage et encourager ses futurs auteurs.
Cette période de l'histoire de la sf en France est passionnante et, étant trop jeune pour l'avoir connue, je me contente de la revivre par la lecture des vieux Fiction, que je collectionne et dont je ne cesse de m'émerveiller de la richesse éditoriale (quel auteur de sf anglo-saxon ou francophone n'y a pas été publié ? - c'est une des conséquence de cette période de "rareté" - et quelle équipe rédactionnelle incroyable, comportant tous les grands noms de la sf française et pas seulement - ex. : Bergier ou Tavernier). Et donc, un ouvrage offrant un panorama de cette époque me serait utile et me passionerait tout simplement.
Cette période de l'histoire de la sf en France est passionnante et, étant trop jeune pour l'avoir connue, je me contente de la revivre par la lecture des vieux Fiction, que je collectionne et dont je ne cesse de m'émerveiller de la richesse éditoriale (quel auteur de sf anglo-saxon ou francophone n'y a pas été publié ? - c'est une des conséquence de cette période de "rareté" - et quelle équipe rédactionnelle incroyable, comportant tous les grands noms de la sf française et pas seulement - ex. : Bergier ou Tavernier). Et donc, un ouvrage offrant un panorama de cette époque me serait utile et me passionerait tout simplement.
Hum... avec 30 personnes, on sera plus près de la réalité... ça permet d'ailleurs de ne publier QUE le tirage de tête numéroté, c'est commode! AFR sera sûrement tenté...Eric a écrit :C'est, et sans ironie aucune, un point de départ largement suffisant pour qu'un tel projet d'essai puisse intéresser quelqu'un comme André-François Ruaud, pour sa collection d'essais sur le genre.JDB a écrit : Le problème, c'est que ça n'intéresserait pas 300 personnes.
JDB
Enfin moi, je dis ça, je dis rien...
Oncle Joe