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Posté : mar. nov. 25, 2008 6:59 pm
par c.guitteaud
Je note, je note !! :D

Posté : mer. nov. 26, 2008 2:59 pm
par Charlotte
Erion a écrit :Le premier tome de la trilogie des seuils de Stephen Donaldson est de la SF romantique (pour autant que Wagner est romantique). Bon, ok, y'a pas de fleu-fleurs, mais c'est romantique.
Argh ! Alors j'ai peut-être tendance à confondre les trois tomes du Cycle des Seuils, mais il me semble que dès le premier tome, on sait que le prince charmant n'est en fait qu'une grosse larve immonde..

Posté : mer. nov. 26, 2008 4:02 pm
par Nicky
Charlotte a écrit :
Erion a écrit :Le premier tome de la trilogie des seuils de Stephen Donaldson est de la SF romantique (pour autant que Wagner est romantique). Bon, ok, y'a pas de fleu-fleurs, mais c'est romantique.
Argh ! Alors j'ai peut-être tendance à confondre les trois tomes du Cycle des Seuils, mais il me semble que dès le premier tome, on sait que le prince charmant n'est en fait qu'une grosse larve immonde..
Comme d'habitude, non ?
C'est pas lui qui arrive uniquement à la fin des contes, après que la princesse s'en soit prise plein la gueule, juste pour faire un bizoo et se taper la belle vie, les bières, les pieds sous la table ?

Posté : mer. nov. 26, 2008 7:30 pm
par Erion
Charlotte a écrit :
Erion a écrit :Le premier tome de la trilogie des seuils de Stephen Donaldson est de la SF romantique (pour autant que Wagner est romantique). Bon, ok, y'a pas de fleu-fleurs, mais c'est romantique.
Argh ! Alors j'ai peut-être tendance à confondre les trois tomes du Cycle des Seuils, mais il me semble que dès le premier tome, on sait que le prince charmant n'est en fait qu'une grosse larve immonde..
Et oui, n'est-ce pas romantique, ça ?

Posté : mer. nov. 26, 2008 7:47 pm
par Bouse Bleuâtre
Il me semble que Les Flammes de la nuit de Michel Pagel peut être qualifié de romantique (décalé).

Et inutile de répondre que c'est de la fantasy : Michel était persuadé d'écrire un bouquin de SF, et ça se défend.

Posté : mer. nov. 26, 2008 8:12 pm
par Lensman
Charlotte a écrit :
Erion a écrit :Le premier tome de la trilogie des seuils de Stephen Donaldson est de la SF romantique (pour autant que Wagner est romantique). Bon, ok, y'a pas de fleu-fleurs, mais c'est romantique.
Argh ! Alors j'ai peut-être tendance à confondre les trois tomes du Cycle des Seuils, mais il me semble que dès le premier tome, on sait que le prince charmant n'est en fait qu'une grosse larve immonde..
Et bien, moi aussi, je trouve qu'une belle jeune fille qui aime une larve immonde, je trouve ça romantique! C'est même très beau! Je vais lire la série, j'en ai déjà la larme au coin de l'oeil...
Oncle Joe

Posté : mer. nov. 26, 2008 8:17 pm
par Nébal
Bon, ben, alors, de la fantasy-qui-n'en-est-pas-vraiment, Ellen KUSHNER, A la pointe de l'épée.

Je dirais que c'est assez romantique, au sens originel.

Tout sauf gnangnan, en tout cas (ouf).

L'intrigue amoureuse est belle, très juste, et pas convenue.

Mais sans fille.

Posté : jeu. nov. 27, 2008 9:30 am
par Fred Combo
Je crois que quelqu'un a cité Abraham Merritt et je plussoye vigoureusement. La nef d'Ishtar; le visage dans l'abîme; etc...

Il me semble bien que certaines nouvelles de Cordwainer Smith (Boulevard Alpha Rapha, la ballade de C'mell, etc...) pourraient aisément rentrer dans le genre SF romantique.

Mais nous sommes tous conscients que la définition du romantisme peut énormément varier d'un lecteur à l'autre. Ainsi, personnellement, je qualifierait également de romantique les histoires dans lesquelles des filles dénudées se traînent en gémissant aux pieds des héros (barbares et musclés de préférence).

Gnyargnyarkgnyark...

:twisted:

Posté : jeu. nov. 27, 2008 10:27 am
par Gwen
Je ne suis pas forcément certain que l'on puisse réellement qualifier cela de "romantisme" mais dans les livres Les Légions Immortelles et Le Secret de l'Empire du space opera Succession de Scott Westerfeld, on a deux intrigues amoureuses (une assez convenue entre une sénatrice et le protagoniste principal de l'histoire, l'autre un peu moins entre une otage et sa geolière) qui sans être au centre du récit, constituent néanmoins des ressorts majeurs de l'intrigue.

Cela dit, parallèlement il y a pas mal de scènes d'action qui ne plairont pas forcément à des lecteurs désirant une approche romantique. Le soucis premier de l'auteur n'est pas nécessairement de développer les méandres et les détours des sentiments des différents personnages.

Posté : jeu. nov. 27, 2008 10:28 am
par Erion
Lensman a écrit :[
Et bien, moi aussi, je trouve qu'une belle jeune fille qui aime une larve immonde, je trouve ça romantique! C'est même très beau! Je vais lire la série, j'en ai déjà la larme au coin de l'oeil...
Oncle Joe
Ca me fait penser à la chanson de Jean Yanne "Camille" :

Comment décrire Camille
Qu'a ni cul, ni seins, ni dos?
On dirait une chenille
Ou un dessin de Picasso
C'est comme un intestin grêle
Avec une tête au milieu,
Un gros triangle isocèle
Boursouflé jaune et visqueux!

Chaque nuit avec Camille,
Je m'envole vers les cieux,
Je suffoque et m'écarquille,
Je plane, je suis heureux.
C'est vraiment l'apothéose
Des voluptés de l'amour,
Mais la meilleure des choses
Ne peut pas durer toujours!

Posté : jeu. nov. 27, 2008 11:40 am
par Charlotte
Lensman a écrit :
Charlotte a écrit :
Erion a écrit :Le premier tome de la trilogie des seuils de Stephen Donaldson est de la SF romantique (pour autant que Wagner est romantique). Bon, ok, y'a pas de fleu-fleurs, mais c'est romantique.
Argh ! Alors j'ai peut-être tendance à confondre les trois tomes du Cycle des Seuils, mais il me semble que dès le premier tome, on sait que le prince charmant n'est en fait qu'une grosse larve immonde..
Et bien, moi aussi, je trouve qu'une belle jeune fille qui aime une larve immonde, je trouve ça romantique! C'est même très beau! Je vais lire la série, j'en ai déjà la larme au coin de l'oeil...
Oncle Joe
Alors, comment dire ? La larve immonde n'était pas à prendre au sens premier du terme, j'aurais pu dire "connard intergalactique", "enfoiré de premier ordre". La pauvre Morn se fait quand salement amocher la gueule, violer, re amocher la gueule, re violer.. C'est sympa comme tout.

Ceci dit, l'un de mes cycles préférés de SF avec une montée en puissance à chaque nouveau tome. Et comme Eric en parle mieux que moi :

La Véritable Histoire
Le Savoir interdit
L'Eveil du Dieu noir

Posté : jeu. nov. 27, 2008 12:02 pm
par Erion
Charlotte a écrit : Alors, comment dire ? La larve immonde n'était pas à prendre au sens premier du terme, j'aurais pu dire "connard intergalactique", "enfoiré de premier ordre". La pauvre Morn se fait quand salement amocher la gueule, violer, re amocher la gueule, re violer.. C'est sympa comme tout.
Donaldson est un spécialiste des viols (Remember Thomas Covenant) et des ordures. Le tout avec une écriture absolument remarquable (j'ai lu une bonne partie du cycle de Thomas l'Incrédule en anglais, faut être un peu accroché à son dico pour tout comprendre).

J'adore cet auteur, je trouve que le second cycle de Thomas l'Incrédule est une merveille absolue, le Cycle des Seuils est une grande réussite. Cela dit, je le sens un tantinet monomaniaque.

Posté : jeu. nov. 27, 2008 1:23 pm
par c.guitteaud
Fred Combo a écrit : Mais nous sommes tous conscients que la définition du romantisme peut énormément varier d'un lecteur à l'autre. Ainsi, personnellement, je qualifierait également de romantique les histoires dans lesquelles des filles dénudées se traînent en gémissant aux pieds des héros (barbares et musclés de préférence).

Gnyargnyarkgnyark...

:twisted:
Le problème du babare tout musclé tout poilu, c'est qu'il lasse vite et qu'il refuse de faire la vaisselle.
Nébal a écrit :
Bon, ben, alors, de la fantasy-qui-n'en-est-pas-vraiment, Ellen KUSHNER, A la pointe de l'épée.

Je dirais que c'est assez romantique, au sens originel.

Tout sauf gnangnan, en tout cas (ouf).

L'intrigue amoureuse est belle, très juste, et pas convenue.

Mais sans fille.
Sans fille ? (ça m'intéresse quand même, mais je veux juste qu'on me confirme que j'ai bien compris) :P

Posté : jeu. nov. 27, 2008 2:05 pm
par Bouse Bleuâtre
Je viens brusquement de me rappeler que j'ai commis autrefois un bouquin sous-titré "une histoire d'amour" :

Image

Posté : jeu. nov. 27, 2008 2:08 pm
par Gwen
c.guitteaud a écrit :
Nébal a écrit :
Bon, ben, alors, de la fantasy-qui-n'en-est-pas-vraiment, Ellen KUSHNER, A la pointe de l'épée.

Je dirais que c'est assez romantique, au sens originel.

Tout sauf gnangnan, en tout cas (ouf).

L'intrigue amoureuse est belle, très juste, et pas convenue.

Mais sans fille.
Sans fille ? (ça m'intéresse quand même, mais je veux juste qu'on me confirme que j'ai bien compris) :P
Hop. Le "sans fille" semble se confirmer. M'a l'air intéressant tout ça.