Page 1 sur 2
gravité et sf
Posté : mar. mars 17, 2009 6:21 pm
par orcusnf
En lisant Trames cet aprem, j'ai eu une impression bizarre. A un moment, Banks parle de la gravité de la planète gigogne et la compare à la gravité standard et je me suis fait la réflexion, que dans toute la littérature sf - enfin surtout le space op - la gravité était peut être le seul leitmotiv scientifique, le dénominateur commun entre la plupart des space op. Car après tout, dans l'exploration d'une planète, alien ou non, vierge ou habitée, se pose toujours la question de la gravité et de ses conséquences sur l'organisme, des moyens de s'y adapter ( ou non). Enfin bref, je ne sais pas si vous êtes d'accord avec ça, mais quand même, c'est un sujet plus que récurrent.
Posté : mar. mars 17, 2009 7:22 pm
par kibu
La SF n'est pas grave, elle est fun.
Posté : mar. mars 17, 2009 7:23 pm
par gutboy
Dans la majeure partie des récits de SF se déroulant sur d'autres planètes, ce problème n'est quasi-jamais abordé. Comme celui de l'atmosphère. On part du principe que la planète est habitable et hop, on déroule le récit.
Alors si par dénominateur commun tu entends: problème systématiquement évacué, ma foi je suis d'accord.
Posté : mar. mars 17, 2009 7:41 pm
par Stéphane
gutboy a écrit :Dans la majeure partie des récits de SF se déroulant sur d'autres planètes, ce problème n'est quasi-jamais abordé. Comme celui de l'atmosphère. On part du principe que la planète est habitable et hop, on déroule le récit.
En même temps, une aventure où les héros sont aplatis comme des galettes en atterrissant sur le lieu de l'action, c'est pas super intéressant...

Posté : mar. mars 17, 2009 7:44 pm
par Stéphane
Ça me fait d'ailleurs penser à un bouquin que je veux lire depuis longtemps et qui est Flatland de Abbott (si ma mémoire est bonne). C'est sur un monde en deux dimensions où les habitants sont tout plat et qui ont des formes géométriques.
Voilà, le HS est terminé, vous pouvez reprendre la conversation sur la gravité dans la SF...

Posté : mar. mars 17, 2009 8:00 pm
par Fabien Lyraud
Et en plus grâce à des mécanismes correcteur de gravité ce n'est plus un problème. Les héros de Edmond Hamilton portent des ceintures spéciales avec un dispositif de réglage qui leur permet de s'adapter à la gravité de la planète où ils débarquent. Maintenant avec les nanotechnologie l'appareil ne se voit même plus.
La gravité est un de ces problèmes que les auteurs ont contourné grâce à la technologie.
Re: gravité et sf
Posté : mar. mars 17, 2009 8:06 pm
par marc
orcusnf a écrit :je me suis fait la réflexion, que dans toute la littérature sf - enfin surtout le space op - la gravité était peut être le seul leitmotiv scientifique, le dénominateur commun entre la plupart des space op
Pas vraiment. Beaucoup d'auteurs font abstraction de ce problème en parlant d'antigravité ou de compensateurs inertiels pour éviter que leurs héros ne se transforment en crêptes.
Le seul leitmotiv c'est que pour se rendre d'un point A à un point B il faut prendre le premier vaisseau qui passe par là

Re: gravité et sf
Posté : mar. mars 17, 2009 8:34 pm
par gutboy
marc a écrit :
Le seul leitmotiv c'est que pour se rendre d'un point A à un point B il faut prendre le premier vaisseau qui passe par là

Sauf pour Gilbert Gosseyn et Gully Foyle.
Re: gravité et sf
Posté : mer. mars 18, 2009 12:05 am
par orcusnf
marc a écrit :orcusnf a écrit :je me suis fait la réflexion, que dans toute la littérature sf - enfin surtout le space op - la gravité était peut être le seul leitmotiv scientifique, le dénominateur commun entre la plupart des space op
Pas vraiment. Beaucoup d'auteurs font abstraction de ce problème en parlant d'antigravité ou de compensateurs inertiels pour éviter que leurs héros ne se transforment en crêptes.
Le seul leitmotiv c'est que pour se rendre d'un point A à un point B il faut prendre le premier vaisseau qui passe par là

mais ils en parlent ! Même si ça ne pose pas problème, la gravité est l'un des seuls points techniques où la cohérence reste à peu près de mise non ?
Posté : mer. mars 18, 2009 9:16 am
par Thomas Geha
Stéphane a écrit :gutboy a écrit :Dans la majeure partie des récits de SF se déroulant sur d'autres planètes, ce problème n'est quasi-jamais abordé. Comme celui de l'atmosphère. On part du principe que la planète est habitable et hop, on déroule le récit.
En même temps, une aventure où les héros sont aplatis comme des galettes en atterrissant sur le lieu de l'action, c'est pas super intéressant...

pendant ce temps-là, Morgan Chane sur Varna...
Posté : mer. mars 18, 2009 9:20 am
par Hoêl
Il y a un super roman de Hal Clément paru il y a belle lurette chez Presse Pocket dont le sujet-même est la gravité mais je ne me souviens plus de son titre .
Posté : mer. mars 18, 2009 9:23 am
par rmd
Posté : mer. mars 18, 2009 9:54 am
par Hoêl
C'est ça , merci .Chambon c'était vraiment déchaîné dans sa critique !
Sinon , sur les effets de la gravité à l'approche d'un trou noir , il y a le dernier volume du cycle du Centre galactique de Gregory Benford chez Ailleurs et Demain , c'est très Hard-Science mais encore accessible aux non-scentifiques comme moi .
Posté : mer. mars 18, 2009 10:09 am
par Erion
Hoêl a écrit :C'est ça , merci .Chambon c'était vraiment déchaîné dans sa critique !
Ca permet de mesurer toute la différence entre un vrai critique et nos prétendus "jeunes-turcs" actuels qui pensent que l'exécution d'un livre (et d'un auteur) exige des pages et des pages. Ce qu'écrit Chambon est dévastateur, mais argumenté. Et avec la manière.
Posté : mer. mars 18, 2009 10:19 am
par Lensman
Erion a écrit :Hoêl a écrit :C'est ça , merci .Chambon c'était vraiment déchaîné dans sa critique !
Ca permet de mesurer toute la différence entre un vrai critique et nos prétendus "jeunes-turcs" actuels qui pensent que l'exécution d'un livre (et d'un auteur) exige des pages et des pages. Ce qu'écrit Chambon est dévastateur, mais argumenté. Et avec la manière.
c'est vrai que c'était une autre époque...
Bien que tout ce que dise Chambon soit parfaitement vu, j'adore ce roman... Ce qui ne veut pas dire que sa critique soit mauvaise, tout au contraire. Mais il n'a pas relevé ce qui m'a séduit dans le roman.
Je me rappelle de passionnantes discussions avec Chambon, un peu plus vives que les molasseries snobes d'aujourd'hui sur les sites SF... c'était le bon temps...
Oncle Joe