Nouveau classement des éditeurs français
Modérateurs : Estelle Hamelin, Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
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Je pense que le problème vient du fait que ces chiffres rassemblent à la fois des résultats consolidés de groupe (dans ton exemple: "groupe Gallimard", qui comprend Denoël, Table ronde, Mercure de France...) et les éditeurs qu'ils recouvrent, comme Gallimard Jeunesse et Gallimard Loisirs... et bien sûr Gallimard tout court (NRF, etc).Lucie a écrit :Je ne comprends pas leur façon de calculer, pourquoi certains éditeurs ou groupes sont indiqués plusieurs fois. J'ai noté quatre Gallimard, plus un Denoël alors que Denoël fait partie de Gallimard, etc.
En ce qui concerne notre cas, c'est beaucoup plus simple. En effet, le groupe Malpertuis, qui fédère les activités les plus diverses, n'apparaît pas séparément des éditions Malpertuis proprement dites. Nous avons pensé que cela éviterait une confusion inutile dans la liste.
Il faudrait que quelqu'un au parfum confirme mais il me semble que les recettes Denoël tombent dans la caisse Denoël, celles de Gallimard dans la caisse de Gallimard.Lucie a écrit :Je ne comprends pas leur façon de calculer, pourquoi certains éditeurs ou groupes sont indiqués plusieurs fois. J'ai noté quatre Gallimard, plus un Denoël alors que Denoël fait partie de Gallimard, etc.
C'est pourquoi je n'ai jamais compris les réelles raisons du torpillage de Présence du Futur pour la création de Folio SF puisque ces collections publient le même fond, si ce n'est que le pognon tombait cette fois dans la bonne caisse...
Aldaran a écrit :Il semble que ce ne soit pas la raison, l'un n'a pas été supprimé pour créer l'autre. Il semble que chez Denoël, PdF, ça les gonflait. Ils l'ont supprimée. Après, Folio SF c'est autre chose. Folio existait déjà, avec sa diffusion, sa mise en place, sa politique, etc, ajouter une section avec une étiquette "SF", c'était pas spécialement compliqué.Lucie a écrit :jje n'ai jamais compris les réelles raisons du torpillage de Présence du Futur pour la création de Folio SF ..
Oncle Joe
- crazy guide
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Le monde de l'édition serait-il, lui aussi, aux mains (malhonnetes) d'anciens éléves des "grandes écoles" ? Parce que cette liste compliquée ressemble bien à de l'eclatage comptable destiné à faire disparaitre des sommes d'argents aux yeux du fisc tout en publiant des Chiffres d'Affaires colossaux pour impressionner les actionnaires, concurrents, médias, public, etc...
Petite remarque sur un des thémes des premières remarques du fil, concerant les noms d'éditeurs totalement inconnus et pourtant bien placés. Cela ne serait-il lié au fait que tout ce qui vent du papier avec des trucs écrits dessus est qualifié d'éditeur (calendriers, livres scolaire ou de cuisine, bibles, revues spécialisées dans tout et n'importe quoi, magazines professionnels ou internes à certaines entreprises...) Bref, ce que je veux dire c'est que "Editeur" ne veut pas automatiquement dire "livre".
PS : Oui, je suis un descendant spirituel de Lapalisse.
Petite remarque sur un des thémes des premières remarques du fil, concerant les noms d'éditeurs totalement inconnus et pourtant bien placés. Cela ne serait-il lié au fait que tout ce qui vent du papier avec des trucs écrits dessus est qualifié d'éditeur (calendriers, livres scolaire ou de cuisine, bibles, revues spécialisées dans tout et n'importe quoi, magazines professionnels ou internes à certaines entreprises...) Bref, ce que je veux dire c'est que "Editeur" ne veut pas automatiquement dire "livre".
PS : Oui, je suis un descendant spirituel de Lapalisse.
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Hmm, il semblerait que nous tenons là un scoop... ?crazy guide a écrit :Le monde de l'édition serait-il, lui aussi, aux mains (malhonnetes) d'anciens éléves des "grandes écoles" ?
Très bonne et juste remarque. Nous autres on a tendance à s'imaginer que livre = roman. Si je me fie à un petit document intitulé Chiffres-clés de l'édition 2009 (ministère de la Culture), la littérature constitue 19% des titres publiés seulement. Le reste? Jeunesse et BD: 22%; beaux livres et pratique: 14%; scolaires: 13%; sciences humaines: 13%.Petite remarque sur un des thémes des premières remarques du fil, concerant les noms d'éditeurs totalement inconnus et pourtant bien placés. Cela ne serait-il lié au fait que tout ce qui vent du papier avec des trucs écrits dessus est qualifié d'éditeur (calendriers, livres scolaire ou de cuisine, bibles, revues spécialisées dans tout et n'importe quoi, magazines professionnels ou internes à certaines entreprises...)
Parlons gros sous maintenant: on va passer de la production en volume aux ventes en valeur.
Selon le Syndicat national de l'édition, la catégorie littérature représente 25% du chiffre d'affaires du secteur; les beaux livres/pratique, 17%; le scolaire, 12%, la jeunesse (hors BD), 12%; la BD, 8%. Notons au passage 8% pour les encyclopédies et dictionnaires, et un peu moins de 2% pour les cartes géographiques.
Bref, l'édition c'est des tas de choses différentes.
Alors, d'après GD lors de l'anniversaire à Millepages, si je ne déforme pas ses propos, Présences du futur était sur la voix descendante, voire perdait de l'argent, et était condamnée, son modèle économique ne fonctionnait plus.Aldaran a écrit :Il faudrait que quelqu'un au parfum confirme mais il me semble que les recettes Denoël tombent dans la caisse Denoël, celles de Gallimard dans la caisse de Gallimard.Lucie a écrit :Je ne comprends pas leur façon de calculer, pourquoi certains éditeurs ou groupes sont indiqués plusieurs fois. J'ai noté quatre Gallimard, plus un Denoël alors que Denoël fait partie de Gallimard, etc.
C'est pourquoi je n'ai jamais compris les réelles raisons du torpillage de Présence du Futur pour la création de Folio SF puisque ces collections publient le même fond, si ce n'est que le pognon tombait cette fois dans la bonne caisse...
Folio SF est une déclinaison SF de Folio, comme son nom l'indique, et ce ne fut pas facile de convaincre pour la création d'une "spécialisation" au sein de Folio, afin de quand même ne pas perdre le formidable fond Présences du futur.
Cela n'a pas été un jeu de chaises musicales, mais un enterrement inéluctable et une naissance qui aurait pu ne pas avoir lieu.
Oui, j'étais là.Sand a écrit :Alors, d'après GD lors de l'anniversaire à Millepages, si je ne déforme pas ses propos, Présences du futur était sur la voix descendante, voire perdait de l'argent, et était condamnée, son modèle économique ne fonctionnait plus.Aldaran a écrit :Il faudrait que quelqu'un au parfum confirme mais il me semble que les recettes Denoël tombent dans la caisse Denoël, celles de Gallimard dans la caisse de Gallimard.Lucie a écrit :Je ne comprends pas leur façon de calculer, pourquoi certains éditeurs ou groupes sont indiqués plusieurs fois. J'ai noté quatre Gallimard, plus un Denoël alors que Denoël fait partie de Gallimard, etc.
C'est pourquoi je n'ai jamais compris les réelles raisons du torpillage de Présence du Futur pour la création de Folio SF puisque ces collections publient le même fond, si ce n'est que le pognon tombait cette fois dans la bonne caisse...
Folio SF est une déclinaison SF de Folio, comme son nom l'indique, et ce ne fut pas facile de convaincre pour la création d'une "spécialisation" au sein de Folio, afin de quand même ne pas perdre le formidable fond Présences du futur.
Cela n'a pas été un jeu de chaises musicales, mais un enterrement inéluctable et une naissance qui aurait pu ne pas avoir lieu.
Mais le système de fabrication et de distribution est-il si différent pour qu'une collection qui fait perdre de l'argent ne le fasse plus ? Où bien Gallimard fait tellement de fric qu'il peut assumer une collection qui perd du fric sans que ça lui fasse remuer quoi que ce soit ? (Je ne connais rien de cet aspect des choses, c'est juste pour comprendre comment on peut arriver à faire accepter un truc qui fait perdre du fric à une entreprise de nos jours.)
Le résumé de Sand est le plus clair.Aldaran a écrit :Oui, j'étais là.
Mais le système de fabrication et de distribution est-il si différent pour qu'une collection qui fait perdre de l'argent ne le fasse plus ? Où bien Gallimard fait tellement de fric qu'il peut assumer une collection qui perd du fric sans que ça lui fasse remuer quoi que ce soit ? (Je ne connais rien de cet aspect des choses, c'est juste pour comprendre comment on peut arriver à faire accepter un truc qui fait perdre du fric à une entreprise de nos jours.)
Il ne faut pas comparer les deux collections. Folio est VRAIMENT une collection de poche, c'est-à-dire qui publie surtout des rééditions... en poche. PdF était une FAUSSE collection de poche (d'ailleurs, au début de sa carrière, elle était grand format) qui publiait surtout des inédits. Et ça, ça ne marchait plus, financièrement (rappelle-toi ces bouquins découpés en tranche, pour essayer de les vendre plus cher, car ils étaient trop chers à publier, trop difficiles à amortir)
Il faut bien se rendre compte que c'est parce que les gens achètent moins de livre de SF qu'il sont plus chers, et pas l'inverse (comme on aimerait bien, et surtout les éditeurs, qui seraient bien contents, car la solution serait simple).
On verra ce qui va se passer avec le livre électronique.
Oncle Joe