Hier je discutais avec Olivier Girard de la mise en place de Océanique, le troisième recueil de l'intégrale raisonnée des nouvelles de Greg Egan.Gilles, tu a raison, les amateurs (enfin certains – les vieux - les purs et durs) ont peur !
Ce qu’ils redoutent (a tort, je te crois sur parole)
Ce n’est pas qu’on publie Pychon ET Egan
C’est qu’on publie Pychon mais PAS Egan
et si ils ont tort , eh bien tant mieux !
Pas la peine de s'agacer pour ça, on verra bien !
Je ne doute pas qu'au final Olivier Girard récupérera ses billes, mais le moins qu'on puisse dire c'est que la mise en place en question EST misérable. Cela veut dire que les libraires n'y croient pas (à tort, j'en suis convaincu) et donc que les acheteurs potentiels ne se sont pas suffisamment manifesté.
Le problème actuel et qui ne peut que s'amplifier avec le livre électronique, c'est que faute de lecteurs de vraie SF les traductions du genre de celle prise en exemple vont devenir réellement impossible à financer.
Je ne peux plus, au jour d'aujourd'hui, me lancer dans une telle aventure et si Olivier sent qu'il se trouve "en danger" dans une "mauvaise passe" il ne fera plus lui aussi le pari.
On peut chercher de nouveaux lecteurs dans l'océan Bragelonne (ce que cherche à faire ledit éditeur avec un dispositif titre+cover tel que Black Man) ou on peut essayer d'aller les chercher ailleurs (appelez ça la littérature générale si ça vous chante, mais c'est pas si simple que ça). Je ne m'en suis jamais caché, c'est cette seconde stratégie que je privilégie.
GD