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Don Quichotte de Cervantès
Posté : mer. déc. 09, 2009 11:50 am
par Travis
Je sais que ce n'est pas de la SF, mais vous êtes tous charitables donc:
Est ce que quelqu'un peut me conseiller une bonne édition de "Don Quichotte" de Cervantès?
Merci
Posté : mer. déc. 09, 2009 11:56 am
par Léo Henry
La trad d'Aline Schulman pour Points Seuil. Récente, maligne, pas chère (deux poches). Presque pas d'appareil critique : idéale pour lire le livre si c'est le livre qui t'intéresse.
Posté : mer. déc. 09, 2009 12:07 pm
par Travis
Léo Henry a écrit :La trad d'Aline Schulman pour Points Seuil. Récente, maligne, pas chère (deux poches). Presque pas d'appareil critique : idéale pour lire le livre si c'est le livre qui t'intéresse.
C'est livre qui m'intéresse. Merci du conseil je note.
Posté : mer. déc. 09, 2009 12:53 pm
par Eons
Tu peux aussi l'avoir en numérique gratuitement ici :
http://www.ebooksgratuits.com/ebooks.php
(taper "don quichotte" comme titre pour la recherche)
Disponible en divers formats.
Posté : mer. déc. 09, 2009 12:56 pm
par bormandg
Détail 1: Dans quelle traduction?
Détail 2: le but de ton intervention est-il de prouver que la littérature est faite, exclusivement, pour être pillée par les hackers et que les éditeurs et les auteurs n'ont pas besoin de vivre?
Posté : mer. déc. 09, 2009 1:00 pm
par Eons
T'es pas au courant ?

Cervantès est décédé depuis bien plus de 70 ans (le 23 avril 1616, pour être précis), son oeuvre est donc domaine public depuis l'époque de Louis XIV.
La traduction est celle de Louis Viardot, décédé en 1883.
Posté : mer. déc. 09, 2009 1:04 pm
par Travis
Merci Eons, mais je suis toujours autant accroché au livre physique. Mais cela peut être utile pour les personnes qui annotent.
Posté : mer. déc. 09, 2009 2:30 pm
par bormandg
Eons a écrit :T'es pas au courant ?

Cervantès est décédé depuis bien plus de 70 ans (le
23 avril 1616, pour être précis), son oeuvre est donc domaine public depuis l'époque de Louis XIV.
La traduction est celle de Louis Viardot, décédé en 1883.
Merde, le jour de ma fête!

Je vais devoir prendre le deuil le jour de ma fête.
Sinon, domaine public ou pas, l'insistance sur la gratuité me dérange. Autant je récuse la loi d'
appropriation de l'Internet par Bolloré et Cie (ou loi Hadopi), autant je refuse l'idée que, quand bien même ce serait 70 ans après la mort de l'auteur ou celle du traducteur, une création perdrait toute valeur marchande et donc, dans le monde consumateur ou nous sommes (via la consommation) toute valeur "réelle".
Posté : mer. déc. 09, 2009 2:37 pm
par Florent
Alors qu'un éditeur pourrait faire des sous facilement en publiant une oeuvre classique dont l'auteur est mort depuis des siècles, plutôt que de publier des auteurs vivants.
Posté : mer. déc. 09, 2009 2:42 pm
par bormandg
Florent a écrit :Alors qu'un éditeur pourrait faire des sous facilement en publiant une oeuvre classique dont l'auteur est mort depuis des siècles, plutôt que de publier des auteurs vivants.
D'une certaine façon, c'est la même idée.

Posté : mer. déc. 09, 2009 2:43 pm
par Lensman
bormandg a écrit : Autant je récuse la loi d'appropriation de l'Internet par Bolloré et Cie (ou loi Hadopi), autant je refuse l'idée que, quand bien même ce serait 70 ans après la mort de l'auteur ou celle du traducteur, une création perdrait toute valeur marchande et donc, dans le monde consumateur ou nous sommes (via la consommation) toute valeur "réelle".
Et à qui on paierait les droits? J'espère pas à la famille, parce que ça encouragerait cette convention un peu trop écrasante selon laquelle la propriété est un droit héréditaire.
Moi, je serais bien pour payer des droits... à ceux qui feraient vivre l'œuvre, en la republiant, en en faisant la promotion, etc.
Une espèce de caisse, qui redistribuerait l'argent (comment?)?
Oncle Joe
Posté : mer. déc. 09, 2009 2:46 pm
par bormandg
Lensman a écrit :bormandg a écrit : Autant je récuse la loi d'appropriation de l'Internet par Bolloré et Cie (ou loi Hadopi), autant je refuse l'idée que, quand bien même ce serait 70 ans après la mort de l'auteur ou celle du traducteur, une création perdrait toute valeur marchande et donc, dans le monde consumateur ou nous sommes (via la consommation) toute valeur "réelle".
Et à qui on paierait les droits? J'espère pas à la famille, parce que ça encouragerait cette convention un peu trop écrasante selon laquelle la propriété est un droit héréditaire.
Moi, je serais bien pour payer des droits... à ceux qui feraient vivre l'œuvre, en la republiant, en en faisant la promotion, etc.
Une espèce de caisse, qui redistribuerait l'argent (comment?)?
Oncle Joe
A partir du momrent où tu places le débat exclusivement sur la question du prix de vente (avec ou sans droit), cad. sur le plan de la consommation, nous sommes dans le paradigme de la non-création, qui me
gène (litote).
Posté : mer. déc. 09, 2009 2:58 pm
par Sylvaner
bormandg a écrit :
A partir du momrent où tu places le débat exclusivement sur la question du prix de vente (avec ou sans droit), cad. sur le plan de la consommation, nous sommes dans le paradigme de la non-création, qui me gène (litote).
Je crois que c'est un euphémisme. La litote serait "...qui ne me satisfait pas".
Sinon, si la gratuité te gène ainsi que la question du prix de vente et de la consommation, tu n'arrives pas à une impasse ? (métaphore).
Posté : mer. déc. 09, 2009 3:00 pm
par Lensman
bormandg a écrit :
A partir du momrent où tu places le débat exclusivement sur la question du prix de vente (avec ou sans droit), cad. sur le plan de la consommation, nous sommes dans le paradigme de la non-création, qui me gène (litote).
L'idée, c'est de faire l'articulation entre les deux domaines. Une fois ta gêne exposée, Il faut faire des suggestions de solutions concrètes qui elles, obligeront à prendre en compte l'autre aspect (même discutables, c'est l'idée...)
Oncle Joe
Posté : mer. déc. 09, 2009 3:33 pm
par jlavadou
Léo Henry a écrit :La trad d'Aline Schulman pour Points Seuil. Récente, maligne, pas chère (deux poches). Presque pas d'appareil critique : idéale pour lire le livre si c'est le livre qui t'intéresse.
Je confirme. Lu le premier tome il y a deux mois, traduction moderne, très fluide, je n'ai pas eu l'impression d'avoir perdu quelque chose. En plus dans cette édition la traductrice explique ses choix dans une préface et ça m'a paru très réfléchi et raisonnable.
Mysticmonkey (qui ne passe plus beaucoup par ici, dis donc) est en train de lire une traduction plus ancienne, il pourra peut-être t'en dire plus dessus.