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Il y aurait un bon sujet de mémoire à faire sur ce thème très porteur en littérature.
Approfondissons-le sous l'angle des genres qui nous rassemblent ici. Quels sont les exemples les plus marquants ? Comment par le biais de l'imaginaire l'homosexualité féminine peut-elle être abordée, acceptée ou mise en perspective ?

A.K.

PS : et faites pas vos vierges effarouché(e)s hein

Les exemples qui me viennent en mémoire sont pas terribles:

- titan, de baxter, ou deux filles astronautes volant ensemble sont évidemment lesbiennes.

- forteresse de panchard, ou on atteint le summum de la vision machiste quand l'inspectrice italienne va causer pour les besoins de l'enquete à la femme d'une victime. ( ce bouquin est une compilation de lieux communs de ce niveau)

Les trois premiers titres qui me viennent à l'esprit sont La fille du nord, d'Elizabeth Lynn, Le dit d'Aka, d'Ursula Le Guin, et Chroniques du Pays des Mères, d'Elisabeth Vonarburg.

tiens, j'ai jamais remarqué que le thème soit très porteur en littérature...
seul exemple quo me vienne à l'esprit : certains romans du cycle de Ténébreuse, de Zimmer Bradley, façon pour les femmes de se protéger d'un univers terriblement machiste.

A.K., c'est beau de cacher ses phantasmes sexuels derrière de la thématique littéraire

Blague à part, je n'ai, je crois, lu aucun bouquin avec deux filles homosexuelles. Seulement des mecs et le dernier Hadès Palace de Berthelot

PierrePaul a écrit :Le dit d'Aka, d'Ursula Le Guin

Ah mais voilà pourquoi AK y tient tant à ce thème

C'est du fantastique mais bon, Carmilla de Le Fanu

Il me semble qu'il y a un peu de ça aussi chez Varley, dans la trilogie Gaïa.

Malterre de Hugues Douriaux, un Fleuve Noir Anticipation, le premier bouquin de SF que j'ai lu.

merci pour ces quelques pistes.
je n'avais en tête que le dit d'Aka.
pourtant je suis convaincu(e) qu'on pourrait en trouver plus.
ou alors en nouvelles ? j'ai le sentiment que Silverberg a traité de ce thème mais plus moyen de me souvenir où... (PierrePaul ?)

qqun a lu l'autre moitié de l'homme de J. Russ ?

A.K.

pourtant je suis convaincu(e) qu'on pourrait en trouver plus.

mouais.
Je crois que les lesbiennes occupent dans la littérature la même place que celle qu'elles occuppent dans la vraie vie : discrète.

Le rivage des femmes de Pamela Sargeant. Mais l'homosexualité n'est traitée qu'en arrière plan, puisque le thème principal est davantage celui de la ségrégation hommes/femmes et donc de la place de chacun dans une société très fortement (voire exclusivement) matriarcale.

Peut-être quelques pistes intéressantes dans la préface de Klein

http://www.quarante-deux.org/archives/k ... 27202.html

Pareil comme Charlotte.

En plus, j'ai horreur du cul en fantasy. Je zappe hyper facilement tout ce qui concerne la sexualité et si je tombe sur un scène de fesses, je tourne les pages.

Pas par puritanisme mais parce que ça me gave: souvent mal écrit, facile et cucul.
Le regret de la verge chez Marion Zimmer Bradley est particulièrement épuisant...
(Faites un test rigolo: lisez la partie à trois Guenièvre/Arthur/Lancelot - oué, je sais, ça fait pleurer - et, après chaque phrase, regardez la photo de Bradley (avec sa coupe à la Bazin) sur la quatrième de couv. Une phrase de cul/la photo/une phrase de cul/la photo...Ceci expliquant cela! Mouahahahahahahah)

Pareil que Charlotte et Anne ! Une scène de cul n'a pas sa place ni dans un livre de SF ni dans un livre de fantasy. A la limite, on la passe vite fait car elle ne fait pas avancer l'histoire. Dans le passé, les seuls qui ont défrayé la chronique dans leurs romans étaient Samuel Delany et Philip José Farmer. Et je ne peux même pas garantir que c'était de l'homoexualité féminine.

J'ai terminé il y a peu de temps les deux premiers tomes de La Saga de Raven, une oeuvre de jeunesse de Robert Holdstock dont le but avoué et assumé était d'offrir au lecteur les aventures d'une farouche guerrière " à la Conan ", en reprenant scrupuleusement les grands poncifs sword and sorcery de R.E Howard.

Résultat : Une scène de cul à chaque rencontre de la belle et peu farouche héroïne avec un nouveau mâle. Bien sûr les mâles en questions connaissent bien leur affaire et Raven nous escalade les tapisseries à chaque partie de jambes en l'air.

Disons qu'à la longue c'est lassant, d'autant que les scènes en questions accumulent elle-même les clichés du coït politiquement correct. C'est chiant et ça ne provoque même pas un frémissement du bas-ventre.

A ce prix là, mieux vaut se choisir un bon roman érotique pondu par un artisan consciencieux et qui connait son affaire.

Sinon on peut trouver aussi du triolisme et de l'homo féminine. Super...