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Ce mois-ci, Ailleurs & Demain réédite La Machine à différences, de William Gibson et Bruce Sterling.

Que se serait-il passé si le mathématicien Charles Babbage avait pu, au milieu du XIXe siècle, construire les machines à différences, ces « ordinateurs à vapeur » qu'il avait imaginés ?

Imaginez des ordinateurs en plein XIXe siècle, des ordinateurs composés de roues dentées, de bielles et de leviers, mus par la vapeur. Des Machines à différences, imaginées par Charles Babbage, aidé de Lady Ada Byron, la fille de Lord Byron lui-même, oui, le Premier ministre de Sa Majesté la reine Victoria.
En 1855, l'Histoire a pris un autre cours. Les industries se développent avec frénésie. Des transports sous-terrestres sillonnent Londres en proie à la pollution, aux courses automobiles et au chômage technologique. L'Empire britannique, gouverné par les scientifiques et les industrialistes, est plus soucieux de technologie que d'aventures outre-mer.
Edward « Leviathan » Mallory, explorateur des terres sauvages d'une Amérique du Nord divisée par les guerres, se voit remettre par Lady Ada un mystérieux paquet de cartes mécanographiques. Dès lors sa vie est en danger.
Avec l'aide inattendue de Sybil Gerard, femme déchue, fille d'un célèbre agitateur mort sur l'échafaud, qui poussait à la destruction des Machines, et de Laurence Oliphant, diplomate ou plutôt espion de la reine, il va commencer à comprendre quel est le sens de ces cartes. Un enjeu planétaire, le contrôle de l'information...

William Gibson est né en 1948 en Caroline du Sud. C’est son premier roman, Neuromancien, qui fait véritablement connaître le mouvement steampunk en raflant les trois prix littéraires majeurs de la science-fiction : le prix Nebula, le prix Hugo et le prix mémorial Philip K. Dick.
Bruce Sterling est né en 1954 au Texas. Journaliste, il est aussi l'auteur de nombreux livres et nouvelles, participant, aux côtés de William Gibson, au mouvement steampunk, qui a secoué la science-fiction américaine.

Traduit de l'anglais (États-Unis) par Bernard Sigaud
Parution : 20 mai 2010
Format : 135 x 215 mm, 552 pages,
ISBN : 978-2-221-11649-4



(source : Ailleurs & Demain)

Jolie couverture !
De là à justifier l'achat d'une vieillerie que je possède déjà...

Un très bon bouquin. Que ceux qui ne l'ont pas encore lu en profitent.

Quant à moi, j'ai l'édition LdP, avec une couverture que je trouve bien plus sympa (de Manchu).

J'ai un bon souvenir de ce bouquin, en tout cas.

Et de sa préface aussi, si je ne m'abuse.

Oui , un des rares exemples de Cybersteam .

Christopher a écrit :William Gibson est né en 1948 en Caroline du Sud. C’est son premier roman, Neuromancien, qui fait véritablement connaître le mouvement steampunk en raflant les trois prix littéraires majeurs de la science-fiction : le prix Nebula, le prix Hugo et le prix mémorial Philip K. Dick.
Bruce Sterling est né en 1954 au Texas. Journaliste, il est aussi l'auteur de nombreux livres et nouvelles, participant, aux côtés de William Gibson, au mouvement steampunk, qui a secoué la science-fiction américaine.

Gné ? Mouvement cyberpunk, non, plutôt ?

Florent a écrit :

Christopher a écrit :William Gibson est né en 1948 en Caroline du Sud. C’est son premier roman, Neuromancien, qui fait véritablement connaître le mouvement steampunk en raflant les trois prix littéraires majeurs de la science-fiction : le prix Nebula, le prix Hugo et le prix mémorial Philip K. Dick.
Bruce Sterling est né en 1954 au Texas. Journaliste, il est aussi l'auteur de nombreux livres et nouvelles, participant, aux côtés de William Gibson, au mouvement steampunk, qui a secoué la science-fiction américaine.

Gné ? Mouvement cyberpunk, non, plutôt ?

Comme tu l'indiques, il y a un léger problème chez A&D.

Si ils ont réussi à recopier sans erreur la 4ème de couv de l'édition de 1991, ils se sont royalement plantés dans la biographie. Alors qu'il suffisait de reprendre "William Gibson (prix Hugo pour Neuromancien) et Bruce Sterling sont les créateurs du courant cyberpunk qui a secoué la science-fiction américaine. ".

C'est peut-être pour cela que c'est une réédition et pas une simple réimpression ?


Il n'y a plus qu'à espérer qu'ils auront pu recopier, sans erreur, la préface de GK...

Ah que ce bouquin c'est du bon et que du bon !
Pour ceux qui ne connaissent pas encore le fabuleux destin d'Ada Lovelace, allez-y sans hésitations.

Oui enfin faut se garder de côté la possibilité d'être déçu(e).
Faudrait que je le relise pour être sûre, mais la première lecture a été un tel mélange d'ennui et de "WTF" que, franchement... Non, pas envie.

/D., empêcheuse de tourner en rond du jour

Pfffff t'es pas une vraie informaticienne ni une vraie féministe stout !

Ada lovelace quand même quoi ...

Je me souviens d'une scène de cul interminable entre une prostituée et Edward "Leviathan" Mallory, qui pour le coup n'avait pas remisé son braquemard au placard.
Très féministe, en effet.

kibu a écrit :Je me souviens d'une scène de cul interminable entre une prostituée et Edward "Leviathan" Mallory, qui pour le coup n'avait pas remisé son braquemard au placard.
Très féministe, en effet.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ada_Lovelace

Lovelace est un personnage assez célèbre dans les pays anglo-saxons et en Allemagne, notamment auprès des féministes ; elle est moins célèbre en France, mais de nombreux développeurs connaissent le langage Ada nommé en son honneur.

marypop a écrit :Pfffff t'es pas une vraie informaticienne ni une vraie féministe stout !

Ah bin ça explique tout, je suis ni l'une ni l'autre (c'est quoi une "vraie" féministe, d'abord ?)

Avoir des guest-characters, c'est sympa, mais si connaître leur bio réelle est un prérequis et pas un plus, forcément, on se fait ch*biiip*.

/D., faut vraiment que je rejette un oeil sur ce bouquin, ça peut pas être aussi mauvais que l'impression que j'en garde, c'pas possible...

kibu a écrit :Je me souviens d'une scène de cul interminable entre une prostituée et Edward "Leviathan" Mallory, qui pour le coup n'avait pas remisé son braquemard au placard.
Très féministe, en effet.

je vois pas en quoi le fait d'écrire un perso qui va aux putes peut être taxé dès l'entrée (euh si j'ose dire) d'antiféministe
ça existe pas?
(je veux dire des mecs qui se font des putes?)
(c'est plus honorable quand ils les épousent ?)


perso, si le "marché" n'était pas souvent tenu par des ordures et synonyme d'esclavage, la prostitution ne me choquerait pas

en soi, je rejoindrai assez Bujold qui fait des putes de Bêta des travailleurs dans les "services à la personne" au même titre que les coiffeurs (je cite à peu près).

Bon, on peut s'interroger sur les "motivations qui animent" (si j'ose dire toujours) la bandaison des mecs qui préfèrent payer pour baiser (si tant est que ce soit une préférence) mais au final on finit toujours (hommes et femmes) par payer d'une façon ou d'une autre.
La transaction de type financier a au moins le mérite d'être d'une clarté de cristal.
celle-là,

je vois pas en quoi le fait d'écrire un perso qui va aux putes peut être taxé dès l'entrée (euh si j'ose dire) d'antiféministe
ça existe pas?
(je veux dire des mecs qui se font des putes?)
(c'est plus honorable quand ils les épousent ?)

ça dépend. Les prestations de la dame entrent-elles dans la communauté des biens ?

(He ho ! Je fais surtout des boutades)