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Il doit y être aussi question de SF (un peu...):
http://www.monde-diplomatique.fr/mav/111/

Oncle Joe

Yep !
Mais , tout en étant flatteur : "Le roman policier et la Science-Fiction , quant à eux , ont produit des oeuvres hors-normes , ambitieuses , parfois subversives ." , l'article se contente d'affirmer sans démontrer . Est-il prévu que ces conférences soient retranscrites d'une façon ou d'une autre ?

Non, non, continuez de comptez des poux à Hoël, ça évitera toujours de réfléchir sur ce genre de truc : "Mais, même lorsqu’elle n’atteint pas ce niveau, la littérature populaire, qu’elle soit aliénante ou libératrice, se distingue par sa séduction immédiate et par sa capacité à stimuler l’imaginaire du lecteur."

Séduction immédiate et stimulation d'imaginaire... Un genre en soi.

Salut,

Oui, j'encule les mouches, je le sais. Mais quand on écrit, c'est pour être lu. Et pour être lu, il convient encore de respecter un minimum de normes, normes auxquelles les lecteurs sont habituées. C'était la même chose avec Jacques Ah! et ses sauts de lignes tous les deux mots.
Après, vous faites ce que vous voulez, hein. Y compris vriller les yeux de vos lecteurs. C'est votre droit. Mais ne vous étonnez pas des remarques.

Maintenant sur ça: "Mais, même lorsqu’elle n’atteint pas ce niveau, la littérature populaire, qu’elle soit aliénante ou libératrice, se distingue par sa séduction immédiate et par sa capacité à stimuler l’imaginaire du lecteur."

Y a-t-il vraiment à réfléchir? C'est une phrase que j'adopte sans problème.

A+

Patrice

Patrice a écrit : Maintenant sur ça: "Mais, même lorsqu’elle n’atteint pas ce niveau, la littérature populaire, qu’elle soit aliénante ou libératrice, se distingue par sa séduction immédiate et par sa capacité à stimuler l’imaginaire du lecteur."

Y a-t-il vraiment à réfléchir? C'est une phrase que j'adopte sans problème.

A+

Patrice

J'y vois matière à réflexion dans le sens où, pour une fois, le genre n'est pas conçu comme un bloc à juger d'une pièce, mais comme un territoire où il peut y avoir différents niveaux d'expression et de résultat.

Bref, est-ce la naissance d'une critique qui s'intéresserait à ce qui est écrit, à l'instar de la litt gén ?

J'ai acheté la version papier. Il est vrai que els deux articles que j'ai lu sur la essèfe sont assez nuancés, malgré quelques approximations. Comme mauvais genre culturel, la essèfe s'en tire en tout cas bien mieux que le hard rock (une page de clichés aux allures d'inrock). On sens que la SF est considérée comme une littérature à part entière.

Parmi les auteurs d'articles, j'ai vu un nom qui éveille ma méfiance : Isabelle Smadja. Le bouquin qu'elle avait sorti sur Tolkien était déplorable, fondé sur des références hors de propos et témoignant d'une méconnaissance des procédés d'écriture masquée sous un vernis de cuistrerie…