Norman Spinrad
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Norman Spinrad
Norman Spinrad ne vous paraît-il pas être un "incontournable"
… pour sa lucidité dans l’indispensable Jack Barron et l’éternité, pour son humour féroce et salutaire dans Rêve de fer, pour son talent à dénoncer les sectes dans Les miroirs de l’esprit, pour le remarquable et terrible recueil Les années fléaux , etc... ?
… pour sa lucidité dans l’indispensable Jack Barron et l’éternité, pour son humour féroce et salutaire dans Rêve de fer, pour son talent à dénoncer les sectes dans Les miroirs de l’esprit, pour le remarquable et terrible recueil Les années fléaux , etc... ?
Mes doigts sont verts et quelquefois ils tombent.
Spinrad est aussi un excellent nouvelliste, avec son livre d'or et Au coeur de l'écho.
Moi, j'ai bien aimé Rêve de fer, Deus Ex et puis même le roman où il apparait en tant que lui même : l'excellent L.G.M. de Roland C. Wagner.
Moi, j'ai bien aimé Rêve de fer, Deus Ex et puis même le roman où il apparait en tant que lui même : l'excellent L.G.M. de Roland C. Wagner.
L'enfer est quelque chose que nous pouvons créer. C'est finalement cela qui fascine.
Thomas M. Disch - Camp de concentration
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Kay > Je comprends que les longueurs indéniables de Le Seigneur du Svastika puissent lasser. Cela n’a pas été mon cas : je les ai acceptées tout simplement parce qu’il fallait - selon moi - que Le Seigneur du Svastika soit une belle daube bien lourdingue pour servir pleinement le propos de Rêve de fer que je trouve très bon.
Quant à Jack Barron et l’éternité, aurait-il été si aisé que cela d’en faire une nouvelle ? Je ne suis guère experte pour en juger mais à aucun moment, le roman ne m’a semblé ennuyeux.
Quant à Jack Barron et l’éternité, aurait-il été si aisé que cela d’en faire une nouvelle ? Je ne suis guère experte pour en juger mais à aucun moment, le roman ne m’a semblé ennuyeux.
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- Eric
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La chronique arrive... Sur le Cafard, Olivier en a fait une chronique en février dernier, et on n'est pas d'accord sur l'approche. Seulement sur le fait que c'est un bouquin finalement assez important.Kay a écrit :ouais, Jack n'est pas ennuyeux, il est juste très répétitif.
et c'est quoi le propos de rêve de fer, hormis le nazisme c'est pas bien et la SF/Fantasy de bourrins c'est mal ?
Sinon, d'accord avec Zomver (Bienvenue à toi). Spinrad est clairement un auteur de référence. ET je me demande, si, finalement, ce qui m'a le plus impressionné dans son oeuvre n'est pas Les Années Fléaux (spécialement si on considère qu'il s'agit d'un synopsis).
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
Ah ouais, comme pas mal de media finalement.Kay a écrit :ouais, Jack n'est pas ennuyeux, il est juste très répétitif
Le cirque et la moto.Kay a écrit :et c'est quoi le propos de rêve de fer, hormis le nazisme c'est pas bien et la SF/Fantasy de bourrins c'est mal ?
Merci ! :-)Eric a écrit :Zomver (Bienvenue à toi)
Pareil mais je n'ai pas tout lu. D'ailleurs à ce propos, je n'ai pas lu Ces hommes de la jungle (autre titre de Le chaos final, je crois ?), qu'en as-tu pensé, Kibu ?Eric a écrit : ET je me demande, si, finalement, ce qui m'a le plus impressionné dans son oeuvre n'est pas Les Années Fléaux
Mes doigts sont verts et quelquefois ils tombent.
Un livre très dérangeant comme peut l'être Rêve de fer.Pareil mais je n'ai pas tout lu. D'ailleurs à ce propos, je n'ai pas lu Ces hommes de la jungle (autre titre de Le chaos final, je crois ?), qu'en as-tu pensé, Kibu ?
Un récit d'une violence hallucinante qui laisse pantois.
Un nihilisme terrifiant.
De la matière à réfléchir...
"Un bon gros doigt à cet establishment éditorial de la SF qui regardait un peu trop de haut cette génération de jeunes fouteurs de merde qui montraient alors les crocs."........
"Norman Spinrad plaide pour une SF engagée, adulte, pleinement consciente des enjeux du monde."
Critique de Rêve de fer sur ActuSF signée Eric Holstein...
Allez Bernard Blanc, on t'a reconnu, sors de ce corps

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La croisière commence sur Providence, près de la Tête de Grenade, face à l'Océan des Mille Iles où scintillent les phalènes de mer...
- Eric
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Non, pas à mon sens, parce qu'en paralelle de cette pochade vacharde, Spinrad, comme toute un frange d'auteur de sa génération, s'appliquait réellement à construire quelque chose. En témoigne Jack Barron, évoqué plus haut, mais aussi avec des oeuvres comme Le Chaos Final ou Les Pionniers du Chaos.
Rêve de fer est presque une anecdote dans son parcours. Presque, car il choisi de faire un pladoyer pour une certaine forme de littérature. La forme est provocatrice, comme le bonhomme, mais le fond est tout au contraire parfaitement réfléchi et pesé, comme on s'en rend compte à la lecture de la post-face fictive du Seigneur.
Rêve de fer est presque une anecdote dans son parcours. Presque, car il choisi de faire un pladoyer pour une certaine forme de littérature. La forme est provocatrice, comme le bonhomme, mais le fond est tout au contraire parfaitement réfléchi et pesé, comme on s'en rend compte à la lecture de la post-face fictive du Seigneur.
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
C'est quand même un livre plus intéressant qu'on ne veut parfois le penser, en particulier pour ce qui est de la forme.
Les uchronies sur Hitler ou le nazisme n'ont rien de nouveau, mais ce qui distingue selon moi Rêve de fer, c'est le fait d'avoir choisi d'écrire le roman qu'aurait pu écrire Hitler, et de donner quelques indications uchroniques dans la préface.
Les uchronies sur Hitler ou le nazisme n'ont rien de nouveau, mais ce qui distingue selon moi Rêve de fer, c'est le fait d'avoir choisi d'écrire le roman qu'aurait pu écrire Hitler, et de donner quelques indications uchroniques dans la préface.
L'enfer est quelque chose que nous pouvons créer. C'est finalement cela qui fascine.
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Eric, j'ai l'impression à te lire que RdF n'a d'intérêt que pour le petit monde éditorial de l'époque.
Je trouve dommage que Spinrad n'est pas inclus dans ce roman, pas uniquement une critique, mais aussi une part de ce qu'il construisait par ailleurs. Cela aurait rendu le roman intéressant au-delà de la pochade.
Je trouve dommage que Spinrad n'est pas inclus dans ce roman, pas uniquement une critique, mais aussi une part de ce qu'il construisait par ailleurs. Cela aurait rendu le roman intéressant au-delà de la pochade.
- Eric
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Mais il le fait.
Comme le fait très justement remarquer Olivier, le fait d'avoir choisi en plus de l'aspect uchronique, de fantasmer une carrière littéraire d'Hitler, au point même d'écrire un de ses romans, est une technique littéraire largement novatrice, et qui est en plein dans le "créneau" que Spinrad défend par ailleurs.
Comme le fait très justement remarquer Olivier, le fait d'avoir choisi en plus de l'aspect uchronique, de fantasmer une carrière littéraire d'Hitler, au point même d'écrire un de ses romans, est une technique littéraire largement novatrice, et qui est en plein dans le "créneau" que Spinrad défend par ailleurs.
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.