Franchaoui !
Modérateurs : Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
J'ajoute deux grands oublis quand même :
Philippe Curval, pour Le dormeur s'éveillera-t-il ?, Congo Pantin, son Livre d'or, Regarde fiston..., etc.
André Ruellan (alias aussi Kurt Steiner), dont Mémo, Le disque rayé ou encore Tunnel restent de très grands moments de la sf francophone.
J'ajoute aussi Stefan Wul, pour Le temple du passé, Niourk et pas mal d'autres aussi, qui sont très bons.
Et puis Jean-Jacques Girardot et Claude Ecken, dans la catégorie poids lourd de la nouvelle.
Dans la catégorie jeune espoir, il y a Ugo Bellagamba. Si le premier texte de son recueil est mauvais, le deuxième est vraiment bon (la suite qu'il y a ajouté est à chier) et le troisième est vraiment très prometteur. Je me souviens aussi de son texte paru dans l'Etoiles vives consacré à Egan qui m'avait laissé un bon souvenir.
Jacques Chambon fut un nouvelliste très parcimonieux (plus encore que Ted Chiang, c'est dire !), mais vraiment bon. Comme Durastanti d'ailleurs.
Mais je reste avant tout un grand fan de Francis Berthelot, qui trouve Barjavel pas terrible.
Sinon, il y en a pas mal de l'entre deux guerres que je ne connais pas, comme Meyssac ou Renard et Spitz.
Je ne connais pas non plus Carsac.
Philippe Curval, pour Le dormeur s'éveillera-t-il ?, Congo Pantin, son Livre d'or, Regarde fiston..., etc.
André Ruellan (alias aussi Kurt Steiner), dont Mémo, Le disque rayé ou encore Tunnel restent de très grands moments de la sf francophone.
J'ajoute aussi Stefan Wul, pour Le temple du passé, Niourk et pas mal d'autres aussi, qui sont très bons.
Et puis Jean-Jacques Girardot et Claude Ecken, dans la catégorie poids lourd de la nouvelle.
Dans la catégorie jeune espoir, il y a Ugo Bellagamba. Si le premier texte de son recueil est mauvais, le deuxième est vraiment bon (la suite qu'il y a ajouté est à chier) et le troisième est vraiment très prometteur. Je me souviens aussi de son texte paru dans l'Etoiles vives consacré à Egan qui m'avait laissé un bon souvenir.
Jacques Chambon fut un nouvelliste très parcimonieux (plus encore que Ted Chiang, c'est dire !), mais vraiment bon. Comme Durastanti d'ailleurs.
Mais je reste avant tout un grand fan de Francis Berthelot, qui trouve Barjavel pas terrible.
Sinon, il y en a pas mal de l'entre deux guerres que je ne connais pas, comme Meyssac ou Renard et Spitz.
Je ne connais pas non plus Carsac.
L'enfer est quelque chose que nous pouvons créer. C'est finalement cela qui fascine.
Thomas M. Disch - Camp de concentration
Thomas M. Disch - Camp de concentration
Je suis heureux que qu'Olivier ait mentionné Stefan Wul 
Pour moi, son meilleur roman, et sans doute l'un des meilleurs romans de SF français, est Noô (paru en 1977), une merveille d'originalité et de fraîcheur qui en fait un véritable OVNI de la SF.
(Pour ceux que ça intéresse, j'ai écrit une chronique, un peu dithyrambique, il faut le reconnaître
)
N'oublions pas aussi Laurent Genefort avec son cycle d'Omale, et Ayerdhal dont les nouvelles et romans sont souvent des merveilles d'ingéniosité.

Pour moi, son meilleur roman, et sans doute l'un des meilleurs romans de SF français, est Noô (paru en 1977), une merveille d'originalité et de fraîcheur qui en fait un véritable OVNI de la SF.
(Pour ceux que ça intéresse, j'ai écrit une chronique, un peu dithyrambique, il faut le reconnaître

N'oublions pas aussi Laurent Genefort avec son cycle d'Omale, et Ayerdhal dont les nouvelles et romans sont souvent des merveilles d'ingéniosité.
- Fred Combo
- Messages : 785
- Enregistré le : ven. févr. 10, 2006 9:16 am
Je viens tout juste de terminer le premier tome des "crimes apocryphes" de René Reouven et j'en suis encore tout émerveillé !
Voilà un auteur dont je n'avais encore jamais entendu parler (merci Bifrost !) et qui semble pourtant oeuvrer depuis quelques décennies !
Quel style ! Ceux qui aiment lire des auteurs qui n'ont pas peur de l'imparfait du subjonctif vont être servis !
Quel talent pour imbriquer des évènements imaginaires dans les interstices de l'Histoire avec un grand H. C'est presque de l'uchronie !
Et de l'humour, partout, quoiqu'il arrive, discret (mais pas toujours) !
Et la cerise sur le gâteau : des aphorismes-maison disséminés çà et là, l'air de rien. J'adore celui-ci, par exemple : "La vie n'est pas si importante que le fait de l'avoir ratée constitue un problème." Les cyniques apprécieront.

Voilà un auteur dont je n'avais encore jamais entendu parler (merci Bifrost !) et qui semble pourtant oeuvrer depuis quelques décennies !
Quel style ! Ceux qui aiment lire des auteurs qui n'ont pas peur de l'imparfait du subjonctif vont être servis !
Quel talent pour imbriquer des évènements imaginaires dans les interstices de l'Histoire avec un grand H. C'est presque de l'uchronie !
Et de l'humour, partout, quoiqu'il arrive, discret (mais pas toujours) !
Et la cerise sur le gâteau : des aphorismes-maison disséminés çà et là, l'air de rien. J'adore celui-ci, par exemple : "La vie n'est pas si importante que le fait de l'avoir ratée constitue un problème." Les cyniques apprécieront.

+1 pour Mydano!Mydano a écrit :Je suis heureux que qu'Olivier ait mentionné Stefan Wul
Pour moi, son meilleur roman, et sans doute l'un des meilleurs romans de SF français, est Noô (paru en 1977), une merveille d'originalité et de fraîcheur qui en fait un véritable OVNI de la SF.
Noô m'a également complètement bluffé.
En revanche, je déconseille Maleville de Robert Merle. C'est un roman post-apocalyptique chiant à mourir, indigne de l'ami Robert.
Lu il y a une dizaine d'années et j'en garde un très bon souvenir, quoique un peu flou. En tout cas, je ne l'avais certainement pas trouvé chiant.Davidian a écrit :En revanche, je déconseille Maleville de Robert Merle. C'est un roman post-apocalyptique chiant à mourir, indigne de l'ami Robert.
Je prends note du conseil sur "Noô", ça fait un bail que je veux lire Wul, ayant été pas mal marquée enfant par le dessin animé "Les maîtres du temps", et je ne savais pas trop par quoi commencer.
On peut dire qu'il y a deux Wul, celui qui a publié une dizaine de romans assez courts, presque des longues nouvelles, entre 1957 en 1959, et celui qui a publié Noô en 1977, qui est un roman fleuve à côté des autres (deux tomes en PDF). Je n'ai pas lu le dernier, mais j'aime beaucoup les romans de la "première vague", en particulier L'orphelin de perdide (qui a donné Les maitres du temps), Oms en série (qui a donné La planète sauvage, un autre dessin animé de René Laloux, dessiné par Topor celui-là) et aussi le temple du passé. Je veux bien croire que Noô soit bluffant, mais il vaut peut-être mieux commencer par un de ses premiers...
Are you my mummy ?
Le temple du passé est effectivement excellent.
Par contre, Retour à 0 est plutôt mauvais, ou en tout cas très daté.
Mais bon, j'adore l'auteur, et j'ai même acheté ses oeuvres complètes.
Par contre, Retour à 0 est plutôt mauvais, ou en tout cas très daté.
Mais bon, j'adore l'auteur, et j'ai même acheté ses oeuvres complètes.
L'enfer est quelque chose que nous pouvons créer. C'est finalement cela qui fascine.
Thomas M. Disch - Camp de concentration
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- Roland C. Wagner
- Messages : 3588
- Enregistré le : jeu. mars 23, 2006 11:47 am
Disons très basique au niveau de l'intrigue et daté, mais il y a dedans quelques idées qui, à elles seules, justifient qu'il marque le début de l'époque « antique » de la collection Anticipation — c'est-à-dire le passage d'une SF proche de celle de l'avant-guerre et/ou de celle des pulps à quelque chose de plus contemporain (en 1957).Olivier a écrit :Retour à 0 est plutôt mauvais, ou en tout cas très daté.
Tu as de la chance! A l'époque, la seule utilité que j'avais trouvée à ce bouquin, c'était de me fournir un sujet de conversation/drague avec une nana de 1ère L fan de Robert Merle. Bon, ça remonte à très loin tout ça, nostalgie, nostalgie!Mélanie a écrit :Lu il y a une dizaine d'années et j'en garde un très bon souvenir, quoique un peu flou. En tout cas, je ne l'avais certainement pas trouvé chiant.Davidian a écrit :En revanche, je déconseille Maleville de Robert Merle. C'est un roman post-apocalyptique chiant à mourir, indigne de l'ami Robert.

Petite question
Savez vous si, à l'image de Fabrice COLIN qui vient de sortir TIR NAN OG avec Elvire DE COCK, d'autres auteurs de SF ont coutumes de migrer vers la Bande Déssinée.
Plus de détails à cette adresse
http://abracadabulles.free.fr/Forum/ind ... wtopic=181
J'ai vraiment aimé le scénario de celle ci et je ne sais pas si d'autres bijoux de ce genre ont vu le jour auparavant.
Si certains peuvent éclairer ma lanterne, je suis preneur


Savez vous si, à l'image de Fabrice COLIN qui vient de sortir TIR NAN OG avec Elvire DE COCK, d'autres auteurs de SF ont coutumes de migrer vers la Bande Déssinée.
Plus de détails à cette adresse

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J'ai vraiment aimé le scénario de celle ci et je ne sais pas si d'autres bijoux de ce genre ont vu le jour auparavant.
Si certains peuvent éclairer ma lanterne, je suis preneur

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- Enregistré le : jeu. déc. 15, 2005 4:12 pm
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Oui. C'est un phénomène qui prend peu à peu de l'ampleur. Pierre Pelot fait le cycle Hand (pas très réussit), Andrevon adapte son "Furet" chez Soleil, Genefort a scénarisé T'ien Keou (soleil), un one shot plutôt pas mal.Pitchou a écrit :Petite question![]()
Savez vous si, à l'image de Fabrice COLIN qui vient de sortir TIR NAN OG avec Elvire DE COCK, d'autres auteurs de SF ont coutumes de migrer vers la Bande Déssinée.
Bref, de plus en plus d'auteurs de SF regardent vers la BD ou y reviennent. Il y a aussi des adaptations de cycles.
Adaptation :
Les Guerriers du Silence de Pierre Bordage (Delcourt)
Le Furet d'Andrevon (par Andrevon) (Soleil)
Eymerich l'inquisiteur de Valerio Evangelisti (Delcourt)
Le cycle de Tschaï de Vance(Delcourt)
auteurs de SF qui scénarisent :
Pierre Pelot : Hand (Dupuis)
Laurent Genefort : T'ien Keou (Soleil)
Richard D.Nolane : Millénaire (Les Humano)
Nicolas Jarry : Les chroniques de Magon (Delcourt)
David Calvo : Kaarib (Dargaud)
Fabrice Calvo : TIR NAN OG (Les humano)
Serge Lehman a également annoncé qu'il bossait sur des BD.
Jérôme
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley