c'est pas vrai tout le temps, on peut pas dire que Nosferatu est un sex-symboljlavadou a écrit : C'est vrai que le vampire est souvent - du moins pour ce que j'en sais, c'est à dire pas énormément - représenté comme quelqu'un de séduisant, auquel on ne peut résister. Ses victimes seraient alors la matérialisation d'un fantasme sexuel - féminin ou masculin - auquel on s'abandonne.
Vampires
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- Charlotte
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Dans peu de temps, je pourrais te dire de quelle nouvelle il s'agit. elle était dans Les 100 ans de Dracula chez Joëlle Losfeldrmd a écrit :C'est de qui la nouvelle ou un vampire échappe à ses chasseurs grace à une machine à voyager dans le temps et qu'il émerge dans une époque peuplée de légumes ? Brown ?
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C'est surtout une double transgression et un double fantasme.Eric a écrit :En Occident c'est avant tout la transgression sexuelle, du moins dans sa forme la plus traditionnelle c'est à dire celle popularisée par Stocker.
Ce sont les mythes de Dom Juan et de Faust réunis, le fantasme de la séduction suprême et de l'immortalité
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Le Dracula de Stoker a définitivement marqué la littérature vampirique, cela va s'en dire. Il lui a donné un modèle masculin.
Mais la littérature vampirique a d'abord fait ses armes avec des vampires féminins. Carmilla de Le Fanu (l'une des sources de Dracula) brise le tabou de l'homosexualité féminine (c'est un peu réducteur, mais bon)
La nouvelle La Morte amoureuse de Gautier est avant tout un récit baroque où le rêve et la réalité se confondent sans cesse. Et où encore une fois Gautier montre son aversion pour la religion chrétienne castratrice.
il y a bien sûr le poème de Goethe La Fiancée de Corinthe, encore une fois, c'est une femme qui tient le rôle de vampire...
La sexualité est l'un des axes de la littérature vampirique. Ne serait que aprce que les dents aussi pointues qui s'enfoncent dans la chair sont un symbole phalique.
C'est pourquoi d'ailleurs, enfin c'est mon opinion, les femmes vampires sont moins présentes aujourd'hui. C'est un tabou sexuel. une femme avec des dents qui sucent le sang, c'est une inversion des valeurs. C'est elle qui fait couler le premier sang, elle est dotée d'attributs masculins très forts. Et la plupart des auteurs sont des hommes.
Mais la littérature vampirique a d'abord fait ses armes avec des vampires féminins. Carmilla de Le Fanu (l'une des sources de Dracula) brise le tabou de l'homosexualité féminine (c'est un peu réducteur, mais bon)
La nouvelle La Morte amoureuse de Gautier est avant tout un récit baroque où le rêve et la réalité se confondent sans cesse. Et où encore une fois Gautier montre son aversion pour la religion chrétienne castratrice.
il y a bien sûr le poème de Goethe La Fiancée de Corinthe, encore une fois, c'est une femme qui tient le rôle de vampire...
La sexualité est l'un des axes de la littérature vampirique. Ne serait que aprce que les dents aussi pointues qui s'enfoncent dans la chair sont un symbole phalique.
C'est pourquoi d'ailleurs, enfin c'est mon opinion, les femmes vampires sont moins présentes aujourd'hui. C'est un tabou sexuel. une femme avec des dents qui sucent le sang, c'est une inversion des valeurs. C'est elle qui fait couler le premier sang, elle est dotée d'attributs masculins très forts. Et la plupart des auteurs sont des hommes.
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Tiens, j'ajoute une référence vampirique...
Les éditions Mnémos viennent de sortir le premier tome des Porteurs de Lumière d'Oliver Johnson. Tout se passe dans une ville aux mains des vampires dans une ambiance moyen-âgeuse...
Bon, ses vampires ne cassent pas trois pattes à un canard, même grippé... Ils ont peur de l'ail, de la lumière et se posent des questions sur leur avenir s'ils continuent à tuer tous les vivants...
Sympa, sans plus...
Les éditions Mnémos viennent de sortir le premier tome des Porteurs de Lumière d'Oliver Johnson. Tout se passe dans une ville aux mains des vampires dans une ambiance moyen-âgeuse...
Bon, ses vampires ne cassent pas trois pattes à un canard, même grippé... Ils ont peur de l'ail, de la lumière et se posent des questions sur leur avenir s'ils continuent à tuer tous les vivants...
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Jérôme
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
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"Vamps" de Spinrad est sympa même si je ne me relèverais pas la nuit pour finir.
Sinon, qu'est ce que ça a pu me gonfler cette mode de faire des vampires de jolies aristo entarlouzé et glamour au possible.
Certes, je n'aspire pas à faire des vampires de gros machins killers comme dans le chef d'oeuvre de série B "Une nuit en enfer" mais tout de même...
Les vampires n'ont pas à être des sx symbols et je crois qu'une des approches les plus honnêtes de cette créatures est celle de John Carpenter dans son film si justement intitulé "Vampires". PAs de fioritures, de dialogue pompeux, c'est cru et efficace, point barre.
Sinon, y a blade en bouquin, si si, on en trouve à Scylla...
Sinon, qu'est ce que ça a pu me gonfler cette mode de faire des vampires de jolies aristo entarlouzé et glamour au possible.
Certes, je n'aspire pas à faire des vampires de gros machins killers comme dans le chef d'oeuvre de série B "Une nuit en enfer" mais tout de même...
Les vampires n'ont pas à être des sx symbols et je crois qu'une des approches les plus honnêtes de cette créatures est celle de John Carpenter dans son film si justement intitulé "Vampires". PAs de fioritures, de dialogue pompeux, c'est cru et efficace, point barre.
Sinon, y a blade en bouquin, si si, on en trouve à Scylla...
A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire
lol par contre, tu te lève vachement tôt et tu files sur le forum d'actusf, c'est bien ça !!blodhorn a écrit :"Vamps" de Spinrad est sympa même si je ne me relèverais pas la nuit pour finir.
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- Eric
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Encore une preuve de l'influence de Dracula sur l'imaginaire du vampire...blodhorn a écrit :Sinon, qu'est ce que ça a pu me gonfler cette mode de faire des vampires de jolies aristo entarlouzé et glamour au possible.
Certes, je n'aspire pas à faire des vampires de gros machins killers comme dans le chef d'oeuvre de série B "Une nuit en enfer" mais tout de même...
Cela dit, le svampires ne sont pas que des tueurs, se sont des chasseurs, et qui ont devant eux tout le temps qu'ils veulent, donc a priori, ils évoluent, se cultivent, s'acclimatent, se surspécialisent dans un milieu, leur réserve de chasse.
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
- Charlotte
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Encore une fois, ce rôle de chasseur n'existe que depuis Dracula de Stoker (et encore). C'est très moderne en fait.
Pour le côté glamour, Nosferatu de Murnau est tout sauf un sex symbole, il tient plus du rat que du Dom Juan. Les codes ont changé et le vampire s'est outrageusement sexualisé (ou est revenu à une sexualité tabou)
Sinon, il paraît que RiverDream de Martin chez Mnémos est plutôt bon.
Pour le côté glamour, Nosferatu de Murnau est tout sauf un sex symbole, il tient plus du rat que du Dom Juan. Les codes ont changé et le vampire s'est outrageusement sexualisé (ou est revenu à une sexualité tabou)
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Je confirme. Une superbe écriture prenante à souhait, des personnages hors du commun et des images comme des courses de bateaux à vapeur en Louisianne. A lire, vraiment !Charlotte a écrit :Sinon, il paraît que RiverDream de Martin chez Mnémos est plutôt bon.
Par contre, oubliez les Porteurs de Lumière d'Oliver Johnson...
Jérôme
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Dame Charlotte, Si le Nosferatu de Murnau ressemble à un rongeur, c'est pour expliquer son affinité avec les rats car à l'instar de ceux-ci, il est aussi porteur de peste. C'est aussi une tentative d'explication de cette maladie qui semblait se propager comme par magie, malgré toutes les précautions que l'on prennait.
Pour ce qui est du coté sexuel, cela peut se situer en Europe renforcé par Stoker, mais il faut savoir que le vampire africain pompe le sang à ces victimes par les orteils; certains vampires essayent de récupérer l'âme ou l'humeur de la personne sans contact, simplement par le regard ou la présence.
Tout dépend de la culture dans lequel s'ébat notre joyeux trompe-la-mort!
Pour le cinéma, aux frontières de l'Aube reste un bon film de vampire un peu atypique qui présente des vampires un peu particuliers.
Mais Dame Charlotte, vous avez raison pour la fameuse extase du baiser vampirique qui choquait la bonne société victorienne...
C'est la même société qui a fait quelques difficultés à une bon ami à moi et dont je terrais le nom mais que nous pouvons appeler Mr H...
Pour ce qui est du coté sexuel, cela peut se situer en Europe renforcé par Stoker, mais il faut savoir que le vampire africain pompe le sang à ces victimes par les orteils; certains vampires essayent de récupérer l'âme ou l'humeur de la personne sans contact, simplement par le regard ou la présence.
Tout dépend de la culture dans lequel s'ébat notre joyeux trompe-la-mort!
Pour le cinéma, aux frontières de l'Aube reste un bon film de vampire un peu atypique qui présente des vampires un peu particuliers.
Mais Dame Charlotte, vous avez raison pour la fameuse extase du baiser vampirique qui choquait la bonne société victorienne...
C'est la même société qui a fait quelques difficultés à une bon ami à moi et dont je terrais le nom mais que nous pouvons appeler Mr H...
Soyez aimable, Emilie, servez-moi le liquide rouge qui se trouve dans l'éprouvette, s'il vous plait!
- Charlotte
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Damoiselle, si tu veux mais surtout pas Dame. Me fais pas sauter les étapes trop vite, Jekyll
Dracula aussi est une métaphore de la Peste, il apporte avec lui du Démeter (le bateau qui l'amène en Angleterre). Stoker avait été marqué par les récits que sa mère faisait de cette maladie qui ravagea l'île.
Pour pousser le vice, je peux te dire que toutes tes références sont sexuelles ou concernent l'âme.
le pied est l'une des parties du corps les plus érotiques et dans certaines cultures l'âme s'y logerait. Pour le regard, çà coule de source.
Le film je connais pas, mais un instant j'ai cru que tu parlais des Morsures de l'Aube, dont je garde un souvenir plus qu'évasif...
Dracula aussi est une métaphore de la Peste, il apporte avec lui du Démeter (le bateau qui l'amène en Angleterre). Stoker avait été marqué par les récits que sa mère faisait de cette maladie qui ravagea l'île.
Pour pousser le vice, je peux te dire que toutes tes références sont sexuelles ou concernent l'âme.
le pied est l'une des parties du corps les plus érotiques et dans certaines cultures l'âme s'y logerait. Pour le regard, çà coule de source.
Le film je connais pas, mais un instant j'ai cru que tu parlais des Morsures de l'Aube, dont je garde un souvenir plus qu'évasif...