Pour répondre à la question initiale, j'ai beaucoup de mal parce que - comme je l'ai évoqué ailleurs - Brown reste pour moi une lecture de jeunesse, que j'ai adoré mais que je n'ai pas relu depuis près de 20 ans maintenant.
Adams est venu plus tard, et je l'ai relu - curieusement, au delà de l'humour qui flatte mon sens du jeu de mots capillotracté et de l'absurdité de la vie (l'univers et le reste), j'ai aussi été cueilli par le romantisme de l'histoire d'amour "aérienne" du 4e tome de la trilogie, et par la pertinence de la critique politique ( le type qui baptise sa maison "Extérieur de l'Asile", persuadé que le monde est devenu fou depuis qu'il est tombé sur le mode d'emploi fourni avec une boîte de cure-dents).
Mais pour le rire, je crois que je préfère être cueilli "à froid". Lord Demon de Zelazny (et Mme) m'a fait hurler de rire quand j'ai compris ce qu'était le Plan des Cintres.
Dans le genre satire politique, le Diable l'Emporte de Barjavel a également une certaine portée, si on fait l'effort de contextualisation que souligne Lensman. J'aime beaucoup le poulet géant aux hormones qui traverse l'afrique en dévastant tout sur son passage, avant de pondre un oeuf unique au sommet du Kilimandjaro.
Mon conseil
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Pas toujours très explicitementLensman a écrit :Cependant, je me demande comment c'est possible, parce que, dans la présentation (4e de couverture), il me semble qu'il est toujours dit que c'est un bouquin parodique...

Pas suffisamment pour un jeune néophyte en SF en tout cas ^^'
Le résumé de L'univers en folie dans les catalogues analytiques de PdF annoncait, lui, clairement la couleur :
"Keith ne voulait surtout pas manquer le lancement de la première fusée. Il fut comblé : elle lui retomba dessus. Désintégré comme il se doit, mais réintégré dans un univers parallèle des plus hostiles, il ne devra son salut qu'à sa connaissance parfaite de la littérature de science-fiction."
"Keith ne voulait surtout pas manquer le lancement de la première fusée. Il fut comblé : elle lui retomba dessus. Désintégré comme il se doit, mais réintégré dans un univers parallèle des plus hostiles, il ne devra son salut qu'à sa connaissance parfaite de la littérature de science-fiction."
Je ne suis pas sûr que le réel existe, mais c'est quand même le seul endroit où on peut se payer un bon steack.
(Woody Allen)
(Woody Allen)