Page 3 sur 3

Posté : dim. nov. 11, 2007 12:37 am
par Anouk
Double étoile
marc a écrit :Les deux ! Je serai content de pouvoir remplacer mon J'ai lu par un Folio. Et comme je ne l'ai toujours pas lu, autant s'attaquer directement à la version révisée.
Ça y est, il est paru le 8 novembre. :D
Réédition bienvenue chez Folio SF de ce petit bijou de 1956
(c'est la cinquième édition - les 3 précédentes étaient chez J'ai Lu après la première au Rayon Fantastique en 1958 - et la dernière avait plus de 20 ans ! ).

Thomas DAY a revu, corrigé et complété chaque fois qu'il le fallait, la traduction initiale de Michel CHRESTIEN.

Réf : Robert HEINLEIN
Double étoile
Double Star, 1956
Gallimard, Folio SF n°294, Novembre 2007.
Traduction de l'américain par Michel CHRESTIEN. Traduction révisée et complétée par Thomas DAY.
Couverture utilisant une photo de Chris Alan WILSON (Getty Images).
304 p., F8 soit 6,60 €, ISBN : 978-2-07-032794-2.

Quatrième de couverture :
"John Bonforte dirige le Parti Expansionniste et est en passe de devenir l'homme fort du système solaire. Malheureusement, on le kidnappe à quelques jours d'une importante cérémonie sur Mars. Il faut impérativement trouver une solution pour qu'il y assiste ou les Martiens prendront son absence comme prétexte pour déclencher un conflit majeur avec les humains.
La solution se nomme Lorenzo Smythe, un acteur au talent hors du commun. Il doublera Bonforte pendant quelques jours, le temps qu'on le retrouve. Mais, bien malgré lui, le Grand Lorenzo va devoir tenir le rôle plus longtemps que prévu et prendre des décisions dont dépendra le sort de l'humanité.
Avec le talent qui le caractérise, Heinlein rend dans Double étoile, roman de science-fiction haletant, un vibrant hommage au travail des acteurs et y dévoile les coulisses de la scène politique."
• Voir la couverture du livre sur le forum Heinlein.
http://heinlein.freeforums.org/viewtopic.php?t=68

Anouk

Posté : jeu. déc. 13, 2007 8:54 am
par jerome
Je remonte le fil pour dire qu'il y a un papier à lire (et écouter) ici.

C'est en anglais. Je vous mets les premières lignes :

"
I am not going to talk about religious beliefs but about matters so obvious that it has gone out of style to mention them. I believe in my neighbors. I know their faults, and I know that their virtues far outweigh their faults.

Take Father Michael, down our road apiece. I’m not of his creed, but I know that goodness and charity and loving kindness shine in his daily actions. I believe in Father Mike. If I’m in trouble, I’ll go to him. My next door neighbor’s a veterinary doctor. Doc will get out of bed after a hard day to help a stray cat—no fee, no prospect of a fee. I believe in Doc.

I believe in my townspeople. You can knock on any door in our town, say “I’m hungry,” and you’ll be fed. Our town is no exception. I found the same ready charity everywhere. For the one who says, “The heck with you, I’ve got mine,” there are a hundred, a thousand, who will say, “Sure pal, sit down.” I know that despite all warnings against hitchhikers, I can step to the highway, thumb for a ride, and in a few minutes a car or a truck will stop and someone will say, “Climb in Mack. How far you going?”

Un article de Charles Stross

Posté : dim. déc. 16, 2007 9:22 pm
par jerome
Et tant qu'on est dans les articles sur Heinlein, Charles Stross a écrit un petit article sur lui.

Petit extrait :

I'm 43. I began to wonder: what if Heinlein had been born 43 years later, in 1950? What would the 57-year-old Heinlein be writing today if he'd lived into the age of the internet and anime, and the genre of nanotechnology and the singularity? When he was 57, the real Robert A. Heinlein was probably working on "The Moon is a Harsh Mistress", arguably the best and most memorable novel of his later years. "The Moon is a Harsh Mistress" runs along the gleaming rails of one of his standard story structures, "the man who learned better". (Heinlein maintained, among other things, that there were only four core narrative structures in fiction.) So I had just decided to abstract this standard plot from his toolbox when a voice whispered in my ear: "she's got red hair, and a nipple that goes 'spung'!"


Le reste est ici

Posté : mer. déc. 21, 2011 1:40 am
par Sylvaner
Tiens, je viens de me relire Les Enfants de Mathusalem et Orphelins du Ciel, et je suis toujours bluffé par le talent de conteur (oui, je sais, ça fait tarte à la crème) du monsieur.

En quelques lignes, il te plonge le lecteur dans une époque, une problématique et une histoire totalement indépendante, bien que totalement imbriquée dans l'histoire du futur pour peu que le lecteur la connaisse par ailleurs.

En plus, ces bouquins sont à la fois extrêmement riches et courts, voire très courts : pas besoin de cycles interminables pour raconter l'épopée des Familles Howard !

Enfin, pour avoir lu récemment À travers la mer des soleils de Benford, je pense avoir réalisé ce que ce roman doit aux Enfants de Mathusalem... non ?

Posté : mer. déc. 21, 2011 10:38 pm
par Hoêl
Enfin, pour avoir lu récemment À travers la mer des soleils de Benford, je pense avoir réalisé ce que ce roman doit aux Enfants de Mathusalem... non ?
Peut-être , pourquoi pas , mais en quoi ?

Posté : jeu. déc. 22, 2011 12:29 am
par Sylvaner
Je ne sais pas, l'errance dans la galaxie, la vie au long cours dans un vaisseau, le partage des tâches, l'animation suspendue et la position du "vieux sage"... sauf, bien sûr, que le côté incontournable de Nigel Walmsey n'est toujours pas reconnu par ses compagnons, contrairement à celui de Lazare Long....
Et finalement la rencontre d'exoplanètes peuplées d'êtres trop différents pour être compris - c'est bien plus rapide et moins truffé de détails techniques chez RAH, mais il y en a quand même...

Tout ça n'est, bien sûr, pas exclusif de ces deux romans, mais la structure d'ensemble m'a fortement fait penser au second en relisant le premier - le Benford étant une version bien plus âpre et pessimiste là ou Heinlein montrait sa foi en l'humanité et ses capacités d'adaptation et d'innovation.

Posté : jeu. déc. 22, 2011 10:58 am
par bormandg
Les auteurs qui ont revendiqué l'influence de Heinlein, sans compter les romans dans lesquels elle est manifeste, je pense en particulier au Facteur de David Brin, sont nombreux. Et la remarque sur la foi en l'adaptabilité de l'humanité explique pourquoi j'ai exécré le roman de Spider Robinson supposé être un roman posthume de Heinlein, mais dont la fin me paraît inacceptable sur ce plan précis...

Posté : jeu. déc. 22, 2011 12:13 pm
par caliban
bormandg a écrit :Les auteurs qui ont revendiqué l'influence de Heinlein (...) sont nombreux.
Et la remarque sur la foi en l'adaptabilité de l'humanité explique pourquoi j'ai exécré
le roman de Spider Robinson supposé être un roman posthume de Heinlein
Benford lui-même reconnaît sans difficulté l'influence majeure de Heinlein sur son œuvre.
Il explique même que l'un de ses premiers romans, Jupiter Project, (1975) était conçu
comme une "préquelle" à Farmer in the Sky (Pommiers dans le ciel) — va comprendre
pourquoi les gens du Heinlein Trust ont choisi Robinson...

Posté : jeu. déc. 22, 2011 12:31 pm
par bormandg
caliban a écrit :
bormandg a écrit :Les auteurs qui ont revendiqué l'influence de Heinlein (...) sont nombreux.
Et la remarque sur la foi en l'adaptabilité de l'humanité explique pourquoi j'ai exécré
le roman de Spider Robinson supposé être un roman posthume de Heinlein
Benford lui-même reconnaît sans difficulté l'influence majeure de Heinlein sur son œuvre.
Il explique même que l'un de ses premiers romans, Jupiter Project, (1975) était conçu
comme une "préquelle" à Farmer in the Sky (Pommiers dans le ciel) — va comprendre
pourquoi les gens du Heinlein Trust ont choisi Robinson...
Pourquoi, ce n'est pas difficile à comprendre, Robinson est quand même un des défenseurs les plus actifs de la mémoire d'Heinlein.
Ceci étant, j'aurais moi aussi préféré Brin ou Benford.
Ils auraient aussi pu prendre Bova, et là je ne suis pas sûr que ce n'aurait pas été pire.

Posté : mer. août 29, 2012 10:07 am
par Jacques Ah !
Heinlein a écrit quelques bonnes nouvelles, mais c'est comme Cordwainer Smith : ça date un peu ! :P