... autrement dit, avec assez peu de chance d'être suivi, ici, vu le paquet de mécréants qui trainent...dracosolis a écrit :son avis quasi comme vérité d'évangile
Oncle Joe
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+1Fabien Lyraud a écrit :Il faut distinguer le militaire du militariste. Pour moi dans le space opera militaire (la saga Vorkosigan de Bujold, les aventures de Herris Serrano d'Elisabeth Moon, ou les Honor Harrington), les héros sont des militaires et l'action se focalise sur l'action des forces armées.
Heu , pour une fois , je me sens visé , et je réponds donc :Omnibus a écrit :J'aime bien le glissement sémantique qui fait d'une opinion controversée un troll.
Peut-être "l'adrénaline" entre-t-elle davantage en ligne de compte que l'aspect militaire ou les notions de militarisme et de bellicisme.Remarquons aussi le succès (apparent, il y a des pubs à la télé, en tout cas) des jeux vidéos de "bastons", avec des commandos agissant dans des guerres à fond "réel" ou "imaginaire".
J'admets que l'influence directe sur la littérature est discutable, au niveau de l'"idéologie", si j'ose écrire. Cependant, il y a toute une esthétique qui devient très familière et qui s'impose, qui va se retrouver au cinéma et finit par impréger la littérarure d'"aventure" (ou renforcer considérablement cette image, lorsqu'elle était déjà présente, de manière bien compréhensible). Un public jeune est de nouveau habitué, depuis des années, à voir présenté, même si c'est seulement dans un cadre de jeu et pour rigoler, on est bien d'accord, des militaires en action d'une manière relativement (bon, j'ai écrit: relativement...) positive. En tout cas, ce côté "militaire" n'est plus un repoussoir, comme il a pu l'être. De fil en aiguille...kibu a écrit :Peut-être "l'adrénaline" entre-t-elle davantage en ligne de compte que l'aspect militaire ou les notions de militarisme et de bellicisme.Remarquons aussi le succès (apparent, il y a des pubs à la télé, en tout cas) des jeux vidéos de "bastons", avec des commandos agissant dans des guerres à fond "réel" ou "imaginaire".
Je ne sais pas si l'on peut relier cela à la littérature.
Je ne sais pas à quel point c'est généralisable, mais c'est précisément ma pratique régulière de jeux de ce type qui fait en sorte que je ne veux jamais me retrouver sur un champ de bataille. Parce qu'on y apprend rapidement qu'une seule balle est souvent mortelle, qu'il y a une énorme part de chance et qu'il existe un risque non négligeable de se faire plomber par un allié inattentif.Lensman a écrit : J'admets que l'influence directe sur la littérature est discutable, au niveau de l'"idéologie", si j'ose écrire. Cependant, il y a toute une esthétique qui devient très familière et qui s'impose, qui va se retrouver au cinéma et finit par impréger la littérarure d'"aventure" (ou renforcer considérablement cette image, lorsqu'elle était déjà présente, de manière bien compréhensible). Un public jeune est de nouveau habitué, depuis des années, à voir présenté, même si c'est seulement dans un cadre de jeu et pour rigoler, on est bien d'accord, des militaires en action d'une manière relativement (bon, j'ai écrit: relativement...) positive. En tout cas, ce côté "militaire" n'est plus un repoussoir, comme il a pu l'être. De fil en aiguille...
Je recommande (sic) aussi de voir les très belles pubs de recrutement de l'Armée à la télé, qui jouent à la fois sur le tableau "adrénaline" (vous allez participer à un jeu vidéo en "vrai" en vous engageant...) et sur les "valeurs" (défense des intérêt de la patrie et assistance aux peuples martyrisés...) Ces pubs étaient inenvisageable il y a quelques années seulement...
Oncle Joe
Difficle de répondre à ces questions, effectivement...kibu a écrit :Pas faux.
Pour autant, l'esthétique impacte-t-elle vraiment les valeurs ? Je veux dire, les beaux uniformes, la techno à usage militaire et para-militaire, les protocoles d'intervention soigneusement chorégraphiés entraînent-ils vraiment un glissement des valeurs vers davantage de militarisme ?
J'avoue, je ne sais pas. Quand on voit que la prise en main par l'armée d'élèves difficiles n'est pas forcément gage de succès. Quand on voit que les primes de risque et un encadrement plus "sécurisant" entrent en ligne de compte dans les choix. Je m'interroge.
Et puis, l'esthétique rétrofuturiste, pour ne pas dire steampunk, ayant aussi un certain succès auprès de la jeunesse, faut-il y voir un retour vers les valeurs victoriennes, napoléoniennes et je ne sais quoiniennes ?
Le sujet est intéressant. Mais, je n'ai pas de réponse.
... bien évidemment, ça dépend de l'attitude de chacun... Je me passionne pour les cuirassés géants japonais, mais en aucun cas, je ne souhaite de la moindre manière que ce soit, me retrouver à Leyte en 1944...Omnibus a écrit :Je ne sais pas à quel point c'est généralisable, mais c'est précisément ma pratique régulière de jeux de ce type qui fait en sorte que je ne veux jamais me retrouver sur un champ de bataille.
Dans mon cas, ce sont les batailles navales de Napoléon à la seconde guerre mondiale. Mais ça ne me donne aucune envie d'être sur un des ces vaisseaux. Pas plus tard que le mois passé, lors du mariage d'un proche, je discutais avec le mari d'une amie qui est capitaine à bord du Charles De Gaule. C'est de l'aspect humain, technologique, passionnel dont on a parlé. Et pas spécialement des armes et du moyen de faire des gros dégâts à un adversaire. J'adore la période napoléonienne, mais ce n'est pas pour ça que j'aime l'art de la guerre.Lensman a écrit :... bien évidemment, ça dépend de l'attitude de chacun... Je me passionne pour les cuirassés géants japonais, mais en aucun cas, je ne souhaite de la moindre manière que ce soit, me retrouver à Leyte en 1944...Omnibus a écrit :Je ne sais pas à quel point c'est généralisable, mais c'est précisément ma pratique régulière de jeux de ce type qui fait en sorte que je ne veux jamais me retrouver sur un champ de bataille.