Pocket Terreur
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Pocket Terreur
L'autre jour, scénant chez un bouquiniste en vue de la rue Saint-Denis, je me trouvais nez à nez avec une belle rangée de Pocket Terreur. Et là, c'est le drame.
Parce que bon, en SF, je commence à retrouver mes petits, même sous un emballage remarquablement hideux. En fantastique, ça s'en vient doucement. Mais en horreur, je suis d'une virginité lumineuse. Bon évidemment, King, Koontz, RIce et Barker, je connais. Heureusement que je connais Barker d'ailleurs, parce que les autres m'ont laissé du genre un souvenir moyennement savoureux.
Et donc, je me retrouvai face à des couvertures peu engageante, soutenues par des résumés qui ne tenteraient même pas un bibliomane en sevrage, le tout couronné de titres aussi inspirants que Un amour de Dracula (ce qui me fait penser que je connais aussi Saberhagen). Et moi, toute pétrie de bon goût, moi dont les yeux saignent souvent aux aspérités des couvertures SF, moi qui supporte difficilement le regard accusateur de mes contemporains, lorsque dans le métro je lis Pardon, vous n'avez pas vu ma planète ?, moi, donc, j'ai un peu de mal à me décider entre deux auteurs inconnus qui sont peut-être aussi talentueux que le maquettiste, ça fait peur (ce qui, quelque part, est le but du jeu, c'est cohérent finalement).
Donc je fais appel à votre sagacité, un peu comme si j'évoquais l'âme des anciens, pour trouver mon bonheur dans ce territoire mystérieux que je compte bien m'approprier, paf, tel un conquistador arrogant et superbe : c'est quoi le très mémorable et le très incontournable chez Pocket Terreur ?
Parce que bon, en SF, je commence à retrouver mes petits, même sous un emballage remarquablement hideux. En fantastique, ça s'en vient doucement. Mais en horreur, je suis d'une virginité lumineuse. Bon évidemment, King, Koontz, RIce et Barker, je connais. Heureusement que je connais Barker d'ailleurs, parce que les autres m'ont laissé du genre un souvenir moyennement savoureux.
Et donc, je me retrouvai face à des couvertures peu engageante, soutenues par des résumés qui ne tenteraient même pas un bibliomane en sevrage, le tout couronné de titres aussi inspirants que Un amour de Dracula (ce qui me fait penser que je connais aussi Saberhagen). Et moi, toute pétrie de bon goût, moi dont les yeux saignent souvent aux aspérités des couvertures SF, moi qui supporte difficilement le regard accusateur de mes contemporains, lorsque dans le métro je lis Pardon, vous n'avez pas vu ma planète ?, moi, donc, j'ai un peu de mal à me décider entre deux auteurs inconnus qui sont peut-être aussi talentueux que le maquettiste, ça fait peur (ce qui, quelque part, est le but du jeu, c'est cohérent finalement).
Donc je fais appel à votre sagacité, un peu comme si j'évoquais l'âme des anciens, pour trouver mon bonheur dans ce territoire mystérieux que je compte bien m'approprier, paf, tel un conquistador arrogant et superbe : c'est quoi le très mémorable et le très incontournable chez Pocket Terreur ?
- dracosolis
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Koontz, il va falloir me le vendre chèrement, parce que jusqu'ici il m'est extrêmement antipathique : deux romans que j'ai trouvé juste cons et une nouvelle délirante d'américanisme. J'ai la semence du démon qui traîne quelque part, il paraît que ça vaut la peine. Je crois que ce sera ma dernière tentative.
Mais en fait, j'aimerais bien qu'on m'apprenne l'existence de gens qui sont un peu plus obscurs ou du moins que je n'ai pas déjà croisé sous leurs oripeaux SF.
Masterton je retiens.
Mais en fait, j'aimerais bien qu'on m'apprenne l'existence de gens qui sont un peu plus obscurs ou du moins que je n'ai pas déjà croisé sous leurs oripeaux SF.
Masterton je retiens.
- dracosolis
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- bormandg
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Moi je te conseille les Saberhagen, il est aussi doué en fantastique qu'en SF et ses Dracula valent la lecture. Enfin, j'espère que ça s'applique aussi aux VFs Presse Pocket.
Sinon j'avoue ne pas parvenir à lire les Pocket terreur que j'ai... même quand il s'agit d'auteurs appréciés en VO et de titres encore inconnus.
Sinon j'avoue ne pas parvenir à lire les Pocket terreur que j'ai... même quand il s'agit d'auteurs appréciés en VO et de titres encore inconnus.
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
D'ailleurs, c'est paru à l'origine dans une collection de SF, chez Emile Opta (et c'est pas mal, totalement SF et le mot "terreur" ne me vient pas à l'esprit...)Hoêl a écrit :La semence du démon , c'était à la fois rigolo et étrange , de la S.F. post Singularité à plus d'un titre .
Je crois que notre camarade cherche des bouquins"vraiment" de la collection, pas des rééditions récupérées de collections de SF, sinon c'est trop facile...
Oncle Joe
- thomasday
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C'est une collection que j'ai adorée...
Maison Hantée, Shirley Jackson
Dragon Rouge, Thomas Harris
Koko, Peter traub
Le Mystère du lac, Robert McCammon
Imajica, Clive Barker
L'éveil de la lune, Elizabeth Hand
S'il ne faut lire qu'un Graham Matserton, plutôt Le Portrait du mal
Le reste est souvent grotesque
Thomas Tryon vaut le coup d'oeil comme les Graham Joyce publiés dans cette collection.
TD
Maison Hantée, Shirley Jackson
Dragon Rouge, Thomas Harris
Koko, Peter traub
Le Mystère du lac, Robert McCammon
Imajica, Clive Barker
L'éveil de la lune, Elizabeth Hand
S'il ne faut lire qu'un Graham Matserton, plutôt Le Portrait du mal
Le reste est souvent grotesque
Thomas Tryon vaut le coup d'oeil comme les Graham Joyce publiés dans cette collection.
TD
- dracosolis
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Dragon rouge c'est du thriller, comme quasiment tout harris (d'ailleurs s'il m'en souvient c'est le "départ" du silence des agneaux".
OK pour Mac Cannon, mais Imajica, c'est vraiment du grand bordel et du grand "je me fais chier"
Barker en remet vraiment trop à mon gout et je suis exigeante lorsqu'on me repasse le plat du monde parallèle.
d'accord avec l'oncle, l'intérêt de Masterton, c'est le jeu avec le grotesque
OK pour Mac Cannon, mais Imajica, c'est vraiment du grand bordel et du grand "je me fais chier"
Barker en remet vraiment trop à mon gout et je suis exigeante lorsqu'on me repasse le plat du monde parallèle.
d'accord avec l'oncle, l'intérêt de Masterton, c'est le jeu avec le grotesque
En fait je crois que je cherche plus ou moins du fantastique "moderne", si je puis dire, parce qu'au fond je ne raffole pas de gore. Des trucs comme Le royaume des devins ou Imajica, justement, qui ne sont pas, à mon sens, très terrifiants ou horrifiques. Théorie personnelle : horreur ça veut souvent dire fantastique/fantasy avec du cul. J'aime bien plus classique aussi, voire pas du tout fantastique (genre Le visage de l'autre, justement).
Je note tout ça, mon libraire et moi-même vous remercions.
Je note tout ça, mon libraire et moi-même vous remercions.
- bormandg
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- Enregistré le : lun. févr. 12, 2007 2:56 pm
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Bon, va voir les collections des éditions Malpertuis, mais c'est totalement autre chose....
Et sans rapport avec ton libraire d'occasion...
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"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
Un Matheson (père), peut-être? La maison des damnés? Il me semble qu'il y a un gros lustre (mais le souvenir est très vague, ce n'est pas le type de Matheson que j'aime).justi a écrit :Je me souviens vaguement d'un bouquin de la collection dont le thème était le dédoublement de personnalité et où un lustre jouait un rôle important... Ca dit quelque chose à quelqu'un ?
Oncle Joe