Posté : mar. nov. 04, 2008 5:55 pm
D'écrire une bouse ? C'est très possible, en effet.Virprudens a écrit :[as-tu envisagé le fait que ceux qui dise 'c'est une bouse', sont effectivement capables de faire pareil ?
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D'écrire une bouse ? C'est très possible, en effet.Virprudens a écrit :[as-tu envisagé le fait que ceux qui dise 'c'est une bouse', sont effectivement capables de faire pareil ?
J'ai beaucoup aimé le coté gothique, très intriguant : l'aspect et l'origine du Gritche (surtout celui de Rossbach), les millions de cadavres exposés dans les labyrinthes de leur traversée par le Père Duré... Fascinant !Goldeneyes a écrit :Un bouquin qui a changé ma vie. Lu à 16 ans. Tout compris. Il soulève tant de questions (sur l'intelligence artificielle, l'avenir de l'humanité, la dependance de l'homme vis à vis de la machine et de la technologie, la reconstituion de personnalité, le voyage dans le temps, les croyances religieuses...), le tout servi par tant de poésie (John Keats, Silenus) et amené avec une telle débauche d'idées... Ce roman est un voyage iniatiatique, une porte ouverte sur l'avenir qui fait froid dans le dos par son réalisme et son caractère plausible... LE ROMAN DE SF par excellence. On y reviendra certainement dans quelques décennies, comme on s'étonne de certaines prédictions de Verne... INCONTOURNABLE !!!!!
Je me dis parfois que Simmons a hérité de Van Vogt le goût de la complexité du récit.Sillage a écrit :Non seulement Hypèrions est un génial....mais le Monde du Non A aussi.
La complexité c'est ce qui permet de faire un livre-monde fascinant. Mais la complexité c'est difficile à élaborer, malheureusement.Soleil vert a écrit :Je me dis parfois que Simmons a hérité de Van Vogt le goût de la complexité du récit.Sillage a écrit :Non seulement Hypèrions est un génial....mais le Monde du Non A aussi.
Il y a quand même une différence non négligeable entre un récitr complexe parce formé en regroupant plusieurs idées au départ séparées et un récit construit de façon foisonnante en multipliant dès le départ les sources. Peut pas parler d'héritage dans ce cas.Soleil vert a écrit :Je me dis parfois que Simmons a hérité de Van Vogt le goût de la complexité du récit.Sillage a écrit :Non seulement Hypèrions est un génial....mais le Monde du Non A aussi.
tiens, une bourde...Pontiac a écrit :Mais la complexité c'est difficile à élaborer, malheureusement.
confusion entre complexe et compliquédracosolis a écrit :laquelle, plus particulièrement ?
Quand je parle de complexité, je me réfère au sens latin élémentaire du mot "complexus", "ce qui est tissé ensemble". Les constituants sont différents, mais il faut voir comme dans une tapisserie la figure d’ensemble. Le vrai problème (de réforme de pensée) c’est que nous avons trop bien appris à séparer. Il vaut mieux apprendre à relier. Relier, c’est-à-dire pas seulement établir bout à bout une connexion, mais établir une connexion qui se fasse en boucle. Du reste, dans le mot relier, il y a le "re", c’est le retour de la boucle sur elle-même. Or la boucle est autoproductive. À l’origine de la vie, il s’est créé une sorte de boucle, une sorte de machinerie naturelle qui revient sur elle-même et qui produit des éléments toujours plus divers qui vont créer un être complexe qui sera vivant.
La bourde, AMA, c'est toi qui la fais en prétendant que parce que la nature le fait, ce serait facile à élaborer, c.a.d. à reproduire ou à égaler.MF a écrit :confusion entre complexe et compliquédracosolis a écrit :laquelle, plus particulièrement ?
la complexité, c'est ach'tement facile à élaborer...
Quand je parle de complexité, je me réfère au sens latin élémentaire du mot "complexus", "ce qui est tissé ensemble". Les constituants sont différents, mais il faut voir comme dans une tapisserie la figure d’ensemble. Le vrai problème (de réforme de pensée) c’est que nous avons trop bien appris à séparer. Il vaut mieux apprendre à relier. Relier, c’est-à-dire pas seulement établir bout à bout une connexion, mais établir une connexion qui se fasse en boucle. Du reste, dans le mot relier, il y a le "re", c’est le retour de la boucle sur elle-même. Or la boucle est autoproductive. À l’origine de la vie, il s’est créé une sorte de boucle, une sorte de machinerie naturelle qui revient sur elle-même et qui produit des éléments toujours plus divers qui vont créer un être complexe qui sera vivant.
** note à moi-même **bormandg a écrit :La bourde, AMA, c'est toi qui la fais en prétendant que parce que la nature le fait, ce serait facile à élaborer, c.a.d. à reproduire ou à égaler.