Neuromancien
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- Eric
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C'est plus le cyberpunk dans son ensemble qui s'inscrivait dans une démarche de remise en cause de l'édition de SF de l'époque. Jette un oeil aux numéros de Cheap Truth*, le fanzine que faisait Sterling à l'époque et auquel participaient Gibson, Rucker, Shiner, Cadigan, Di Fillipo ou Laidlaw. C'est souvent assez virulent.
Neuromancien est dans ce sens le parfait exemple de roman cyberpunk. Il prend tous les poncifs du genre à rebrousse-poil. Il ne faut pas non plus oublier le contexte dans lequel il a été écrit, la montée en puissance et l'arrivée au pouvoir des Républicains, le début des "années fric", celles-là même qu'Ellis dénonce dans American Psycho. Les nouvelles technologies aussi, qui émergeaient et que les CP ont su parfaitement mesurer, ramenant leur fiction avec une vision de la technologie bien plus en phase avec son époque.
En fait, Neuromancien, c'est un peu comme un album des Johnny Thunnder & Heartbreakers, certes, ça a un peu vieilli, mais c'est le parfum d'une époque, et ça a changé la face de la SF après.
Neuromancien est dans ce sens le parfait exemple de roman cyberpunk. Il prend tous les poncifs du genre à rebrousse-poil. Il ne faut pas non plus oublier le contexte dans lequel il a été écrit, la montée en puissance et l'arrivée au pouvoir des Républicains, le début des "années fric", celles-là même qu'Ellis dénonce dans American Psycho. Les nouvelles technologies aussi, qui émergeaient et que les CP ont su parfaitement mesurer, ramenant leur fiction avec une vision de la technologie bien plus en phase avec son époque.
En fait, Neuromancien, c'est un peu comme un album des Johnny Thunnder & Heartbreakers, certes, ça a un peu vieilli, mais c'est le parfum d'une époque, et ça a changé la face de la SF après.
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
- Eric
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Du tout ! Je peux parfaitement comprendre ce ressenti. L'histoire est assez décousue, le style peut être gênant au point de parasiter l'intrigue, et l'action est beaucoup plus lente que ce à quoi on pourrait s'attendre en entendant le mot "Cyberpunk".Mélanie a écrit :OK, merci.
Cela dit, ce qui m'avait gênée, ce n'était pas l'impression que ça avait vieilli, simplement je trouvais ça assez chiant à lire, assez inintéressant en fait. Mais je me suis dit que ça venait sans doute plus de moi que du livre.
Mais comme les gars qui l'ont largement pompés ont essayé de compenser leur absence d'originalité par un surcroît d'action, on s'attend à un truc de fou qui pète dans tous les sens, mais pas du tout. C'est un roman essentiellement cérébral, assez proche de Ballard.
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
- Neeva
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C'est un des seuls "classiques" auquel je n'ai absolument pas accroché. décousu, brouillon, sans queue ni tête, des personnages pas attachants, une histoire touffue peu compréhensible, un style bizarre...
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C'est marrant finalement comment Neuromancien divise.
En tout cas je suis content de ne pas être le seul à qui le livre est tombé des mains
Comme quoi on peut écrire un bouquin fondamental pour un genre comme la SF tout en n'emportant pas l'adhésion de tous les lecteurs
En tout cas je suis content de ne pas être le seul à qui le livre est tombé des mains
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Jérôme
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
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- Eric
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Ce qui s'approche le plus de l'Abomination que vous dévrivez pourrait être Si c'était vrai de Lévy, ou Da Vinci Code (il n'y a qu'à voir les chiffres des ventes), mais on se rend compte qu'ils divisent finalement de manière encore plus radicale, puisque ceux qui n'aiment pas ne les considèrent même pas comme des livres.
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
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- Neeva
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C'est le propre des grands bouquins que de diviser le lectorat.
Quant aux bouquins du style "da vinci code", je rajouterais une catégorie entre celle de ceux qui aiment et ceux qui n'aiment pas : ceux qui détestent sans l'avoir lu. Perso, je ne l'ai pas lu... et je ne jugerai donc pas.
Quant aux bouquins du style "da vinci code", je rajouterais une catégorie entre celle de ceux qui aiment et ceux qui n'aiment pas : ceux qui détestent sans l'avoir lu. Perso, je ne l'ai pas lu... et je ne jugerai donc pas.
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