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A moins de l'avoir raté je n'ai pas vu de post sur Miéville. Certes il n'a pas encore des tonnes de bouquin à son actif mais sa "trilogie" : perdido street station, les scarifiés (que j'ai lu) et the iron council (que j'entame) est quand même assez fascinante au niveau imagination, ambiance steampunk crade et dégoulinant et au du niveau fond politique (China est passé par le féminisme avant d'en venir au Marxisme, et on sent souvent des influences libertaires dans ses écrits...)
En tout cas perso, cette trilogie est déjà dans mes incontournables.

"Il"? Ce n'est pas une femme?
Oncle Joe

Pas du tout mon cher Oncle Joe.

Lensman a écrit :"Il"? Ce n'est pas une femme?
Oncle Joe

Here's The Lord of the Earings

Salut,

A la lecture du seul Perdido Street Station, j'en suis ressorti avec l'idée de quelqu'un qui cisèle ses phrases, en fait de véritables petits bijoux, mais qui est incapable de tenir correctement un intrigue, dans un roman boursoufflé, qui se perd dans des chapitres totalement inutiles, voire même contradictoires avec le reste de l'histoire.
Alors peut être que dans ses autres productions il a su mettre son talent au service de quelque chose de plus cohérent, mais j'avoue que ça ne me tente plus trop, du coup.

A+

Patrice

PS: en plus, comme l'a aussi très bien remarqué Gutboy, China Miéville ne sait pas rendre la monnaie.

J'ai lu Perdido Street Station et Les Scarifiés et j'ai trouvé ça sympa, divertissant, mais je n'ai pas été transcendé.

Mais peut-être qu'étant donné que ce sont des romans que certains qualifieront de weird fantasy, ils sont un pont idéal entre fantasy et SF.
Oui ?
Non ?
Pas d'avis ?

Miéville c'est un peu un Vance sous acide. J'adore. En plus il y a de la vrai émotion dans ce bouquin. J'ai même pleuré à la lecture de certains passages ce qui ne m'arrive pas souvent.
En plus il arrive à nous rendre une grosse araignée extrêmement sympathique. La Fileuse est un personnage réellement fascinant. Et j'espère qu'on va la revoir dans le Concile de Fer, vu qu'à la fin de Perdido Street Station elle est vadrouille dans les rues de Nouvelle Crobuzon.

Fabien Lyraud a écrit :Miéville c'est un peu un Vance sous acide.

Marrant, parce que le gars est control freak intégral. Limite straight edge. Il ne prend rien de plus qu'un Doliprane.

Et puis, on ne peut qu'adhérer à un auteur qui porte un tel tee-shirt.
Sans parler de ce qu'il a en-dessous.

(les filles ?)

Eric a écrit :

Fabien Lyraud a écrit :Miéville c'est un peu un Vance sous acide.

Marrant, parce que le gars est control freak intégral. Limite straight edge. Il ne prend rien de plus qu'un Doliprane.

en même temps, j'aurais un psychisme pareil, j'éviterais le lsd comme la peste...

Bien ennuyé dans Perdido Street Station.

Il y a plusieurs posts sur Mieville, notamment là: http://www.actusf.com/forum/viewtopic.p ... ht=perdido

J'attends encore que qulqu'un m'explique l'addition (je cite la tirade intégralement):

"- Voilà (Uma Balsum lui agitait ses calculs sous le nez). Deux marks, plus cinq pour la connexion, qui font sept. J'y ai passé onze minutes, donc vingt-deux fifrelins. Un sous-total de neuf marks deux fifrelins. Plus un noble pour ma prime de risque pour la Tour Pointue, ce qui nous fait au final...un noble, cinq marks et deux fifrelins."

Neuf marks+deux fifrelins+un noble = un noble, cinq marks, deux fifrelins?

Ben, tu vas à Wall Street, ils vont t'expliquer cela en long en large et en travers (surtout en travers).

Ah merde, les banquiers sont des fans de Mieville. Tout s'explique d'un coup.

Je pense que c'est 10 fifrelins = 1 mark. 10 marks = 1 noble
L'addition finale donne 1 noble + 7 marks + 2 fifrelins. Soit une erreur de 2 marks.

Stéphane a écrit :Je pense que c'est 10 fifrelins = 1 mark. 10 marks = 1 noble
L'addition finale donne 1 noble + 7 marks + 2 fifrelins. Soit une erreur de 2 marks.

De 4 marks.
Le sous-total fait déjà 9 marks 2 fifrelins.