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Tevis

Posté : mer. juin 21, 2006 8:13 am
par Olivier
Personne n'a encore cité l'auteur de L'homme tombé du ciel, de L'oiseau d'Amérique et de Loin du pays natal.

Je viens tout juste de relire L'homme tombé du ciel, et une dizaine d'années après, ce bouquin reste un chef-d'oeuvre à mes yeux.
Contrairement au film, et ce malgré Bowie.

Re: Tevis

Posté : mer. juin 21, 2006 8:37 am
par Eric
Olivier a écrit :Je viens tout juste de relire L'homme tombé du ciel, et une dizaine d'années après, ce bouquin reste un chef-d'oeuvre à mes yeux.
Contrairement au film, et ce malgré Bowie.
Pas lu, mais en revanche, c'est vrai que le film est une vraie merde. Il faut dire aussi que c'est la période "au fond du trou" du Bowie.

Re: Tevis

Posté : mer. juin 21, 2006 9:07 am
par jerome
Olivier a écrit :Personne n'a encore cité l'auteur de L'homme tombé du ciel, de L'oiseau d'Amérique et de Loin du pays natal.

Je viens tout juste de relire L'homme tombé du ciel, et une dizaine d'années après, ce bouquin reste un chef-d'oeuvre à mes yeux.
Contrairement au film, et ce malgré Bowie.
Et je confirme que L'oiseau d'Amérique est aussi un petit chef d'oeuvre. Je viens de le lire il y a quelques mois et c'est vraiment un des grands bonheurs de mon année. Dire que j'ai faillis passer à côté !!!

Posté : jeu. juin 22, 2006 8:56 am
par K2R2
Tevis c'est de l'excellente littérature. Souvent noire et désepérée. Ne pas oublier également L'arnaqueur, chef d'oeuvre du roman noir américain.

Posté : jeu. juin 22, 2006 9:27 am
par Eric
Tu veux parler du roman qui a été adapté avec Newman dans le rôle d'un joueur de billard ?

Posté : jeu. juin 22, 2006 10:05 am
par K2R2
Celui-là même. Le film est d'ailleurs assez fidèle au bouquin.

Posté : ven. juin 23, 2006 8:18 am
par Eric
Ah ben alors, j'ai lu un Tevis, et je suis assez d'accord sur l'adaptation, au point qu'en le lisant, j'avais bien du mal à ne pas avoir en tête les images du film.

Posté : ven. juin 23, 2006 11:06 am
par K2R2
Subitement, j'ai comme un doute sur le roman et le film dont nous parlons.

Tevis a écrit en 1959 "L'arnaqueur" (The hustler), roman adapté ensuite au cinéma par Robert Rossen avec Paul Newman dans le rôle d'Eddie ViteFait (le film est en noir et blanc).
A la fin des années 70, Tevis revient à l'écriture et publie "L'oiseau d'Amériqu" (autre chef d'oeuvre) puis deux romans plaisants mais mineurs, "Le jeu de dames", puis la suite de l'arnaqueur, intitulée "La couleur de l'argent" (qui fut également son dernier roman). "La couleur de l''argent" fut également adapté au ciné par Scorsese, avec toujours Newman dans le rôle d'Eddie, mais également Tom Cruise, dans le rôle de petit jeune qu'a les dents qui rayent le plancher. Pas mal, mais loin d'être à la hauteur des deux ancêtres.


Euh Eric, on parle bien du roman et du film de 1959 ?


Bon allez zou, un peu d'autopromo, mais c'est pour la bonne cause.
http://www.cafardcosmique.com/auteur/TevisWalter.html

Posté : ven. juin 23, 2006 11:31 am
par Eric
Oui, oui, tout à fait.

D'ailleurs personnellement je me refuse à parler de La Couleur de l'argent, un des pires Scorcese.

Il va sans dire que la présence de Tom Cruise y est pour beaucoup.

Je ne suis pas non plus certain de complètement cautionner le choix étrange des lunettes de maquereau calabrais que Newman arbore avec ostentation durant tout le film.

Posté : lun. juil. 10, 2006 5:55 pm
par Laurence
J'ai lu avec beaucoup d'enthousiasme L'homme tombé du ciel (il y a au moins 15 ans) et L'oiseau d'Amérique (il y a quelques mois), mais pas Loin du pays natal. Je viens de lire sur Noosfere le 4ème de couverture, qui m'a appris entre autres que c'est un recueil de nouvelles :
Qui n'a pas rêvé de retourner un jour au pays natal et qu'est-ce que ce pays sinon le ventre de la mère ?
Et que ferais-tu, ô lecteur, si celle-ci te revenait d'entre les morts, jeune, belle et à ta merci, échappant aux inhibitions et aux interdits ?
Le thème de l'inceste, traité tantôt avec une audace et un humour iconoclastes, tantôt avec une mélancolie glacée qui débouche sur le fantastique et l'épouvante, est au coeur de ce recueil, kaléidoscope où l'univers de Walter Tevis se brise, se fragmente et se reconstitue sans cesse, étincelant, obscur, effrayant.
L'avez-vous lu ? Est-ce aussi... euh... glauque que ça en a l'air (auquel cas je préfèrerais rester sur ma bonne impression des deux romans) ? :shock:

A part ça, je n'en reviens pas que ce soit aussi l'auteur de "L'arnaque" ! Très éclectique, cet homme ! :)

Posté : mer. juil. 19, 2006 9:27 pm
par K2R2
D'après Olivier, ce recueil est très bon. Personnellement c'est l'un des deux bouquins de Tevis que je n'ai pas lu. Mais cet oubli devrait être rapidement réparé. Tu peux aller lire l'avis d'Olivier sur le lien que j'ai filé.

NB : au passage, le lien que j'avais donné vers le cafard était foireux, veuillez me pardonner cette grossière erreur. Je remarque également, perfidement, que personne n'est allé voir puisqu'on ne m'a pas signalé cette erreur.

Posté : mer. juil. 19, 2006 9:42 pm
par Eric
C'est parce qu'on l'avait déjà vu au moment de sa mise en ligne originelle, tu penses bien...

Posté : mer. juil. 19, 2006 10:01 pm
par K2R2
Eric a écrit :C'est parce qu'on l'avait déjà vu au moment de sa mise en ligne originelle, tu penses bien...

:lol:

Posté : mer. août 02, 2006 10:36 am
par DuncanI
Pendant ma petite mise au vert, j'ai lu Mockingbird (parce que L'Oiseau d'Amérique, hein, bof), et, après L'Homme tombé du ciel, ça m'a confirmé combien Tevis était recommandable.
J'ai beaucoup aimé son décor mélancolique, ce XXVe siècle "post civilisation" et son humanité qui s'éteint doucement à la lumière des immolations de groupe, manipulée par un robot suicidaire aux antipodes de ses congénères asimoviens. L'ambiance générale m'a fait penser à du Simak.
Si L'Homme tombé du ciel était un roman du renoncement, Mockingbird au contraire chante la curiosité, la vitalité, la sociabilité, et propose une belle charge contre l'abrutissement médiatique, la surconsommation, l'endoctrinement, l'individualisme (oui, tout ça). Ce qui en fait un texte de 25 d'âge toujours actuel. Mériterait de remplacer l'indéboulonnable Fahrenheit 451 dans les listes de l'Education Nationale, tiens !
Et puis, il y a un chat dans Mockingbird, ce qui est une preuve de bon goût :)