258.000 personnes réclament la fin de «Twilight» 5
Modérateurs : Estelle Hamelin, Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
Et moi je surprend tout le monde en disant et répétant que dans le genre, ce n'est pas si mal.
Quand on lit des Harlequins (oui, j'en ai lu plusieurs, j'ai failli gagner ma vie en les traduisant), voire même les succès à la Levy et Musso, ben je pige pas forcément qu'on en fasse à ce point un plat de nullité.
Ce n'est pas de la littérature.
Bon.
ça, c'est dit..
C'est une histoire d'amour à l'américaine.
Voilà.
ça, c'est dit.
Maintenant, ce n'est pas dénué d'humour, dans un style très oral, ça glisse tout seul (et non, la nana n'est pas si cruche, finalement) et j'ai quand même pris plus de plaisir à lire cette gentillerie que les Gemmell, que j'ai trouvés aussi chargés en clichés et nettement moins délassants.
A lire sur la plage, ou au fond de sa couette, ça fait passer le temps agréablement, et si ça ne sollicite pas le cerveau, s'il n'y a dessous aucun message, aucune leçon de vie, c'est pas ce qu'on lui demande non plus. En jeunesse, on trouve quand même Narnia dans les grands classiques (mal écrit, mal construit, bourré de clichés cathos gnagnans et total plagiat) et pas grand monde pour le critiquer. Ou les bouquins d'Erik Lhomme, garçon charmant tout plein mais qui écrit avec ses deux mains gauches des histoires plates comme des limandes dont on fait pourtant fort grand cas.
Quant à la polémique à la con qui a accompagné le bouquin (l'image de la femme à la mormone) je l'ai trouvé totalement déplacée. Quand on voit la place des femmes et le traitement de la relation sexuelle chez Robin Hobb qu'on a jamais fait chier pour ça, (et d'un manière générale, en Fantasy, il y aurait bien plus à dire que ce qu'on lui reproche, à cette histoire !) on se dit quand même qu'encore une fois, il y en a vraiment des qui se font chier à tordre les trucs dans tous les sens même les plus improbables pour critiquer la bête.
Bref, je préfère que ma fille lise ça à 12 ans que du Werber -c'est moins mal fichu - et rappelez moi combien de gosses ont lu et aimé Weber avant de passer à des choses intelligentes ?
Par contre, j'ai tenté son "adulte" là, ça m'est tombé des mains. Tout les défaut de la série, mais chiant à pleurer.
Quand on lit des Harlequins (oui, j'en ai lu plusieurs, j'ai failli gagner ma vie en les traduisant), voire même les succès à la Levy et Musso, ben je pige pas forcément qu'on en fasse à ce point un plat de nullité.
Ce n'est pas de la littérature.
Bon.
ça, c'est dit..
C'est une histoire d'amour à l'américaine.
Voilà.
ça, c'est dit.
Maintenant, ce n'est pas dénué d'humour, dans un style très oral, ça glisse tout seul (et non, la nana n'est pas si cruche, finalement) et j'ai quand même pris plus de plaisir à lire cette gentillerie que les Gemmell, que j'ai trouvés aussi chargés en clichés et nettement moins délassants.
A lire sur la plage, ou au fond de sa couette, ça fait passer le temps agréablement, et si ça ne sollicite pas le cerveau, s'il n'y a dessous aucun message, aucune leçon de vie, c'est pas ce qu'on lui demande non plus. En jeunesse, on trouve quand même Narnia dans les grands classiques (mal écrit, mal construit, bourré de clichés cathos gnagnans et total plagiat) et pas grand monde pour le critiquer. Ou les bouquins d'Erik Lhomme, garçon charmant tout plein mais qui écrit avec ses deux mains gauches des histoires plates comme des limandes dont on fait pourtant fort grand cas.
Quant à la polémique à la con qui a accompagné le bouquin (l'image de la femme à la mormone) je l'ai trouvé totalement déplacée. Quand on voit la place des femmes et le traitement de la relation sexuelle chez Robin Hobb qu'on a jamais fait chier pour ça, (et d'un manière générale, en Fantasy, il y aurait bien plus à dire que ce qu'on lui reproche, à cette histoire !) on se dit quand même qu'encore une fois, il y en a vraiment des qui se font chier à tordre les trucs dans tous les sens même les plus improbables pour critiquer la bête.
Bref, je préfère que ma fille lise ça à 12 ans que du Werber -c'est moins mal fichu - et rappelez moi combien de gosses ont lu et aimé Weber avant de passer à des choses intelligentes ?
Par contre, j'ai tenté son "adulte" là, ça m'est tombé des mains. Tout les défaut de la série, mais chiant à pleurer.
"Ils ne sont grands que parce que vous êtes à genoux"
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C'était de l'humour (cinquième degré, toussa toussa...).pward a écrit :Je pense qu'il s'agit de l'humour, mais bon cela me rappelle l'histoire du poète chilien Jara à qui les militaires ont coupé les doigts pour qu'il ne joue plus de la guitare...Julien d'Hem a écrit :Faudrait lancer une pétition "pour l'utilisation de marteaux sur les mains de Stéphanie Meyer".
lu sur Wikipédia
Arrêté par les militaires lors du coup d'Etat du 11 septembre 1973, il est emprisonné et torturé à l'Estadio Chile (qui se nomme aujourd'hui Estadio Víctor Jara) puis à l'Estadio Nacional avec de nombreuses autres victimes de la répression qui s'abat alors sur Santiago. Il y écrit le poème Estadio de Chile qui dénonce le fascisme et la dictature. Ce poème est resté inachevé car Víctor Jara est rapidement mis à l'écart des autres prisonniers. Il est assassiné le 16 septembre.Le témoin occulaire et écrivain Miguel Cabezas raconte:"On amena Victor et on lui ordonna de mettre les mains sur la table. Dans celles de l’officier, une hache apparut. D’un coup sec il coupa les doigts de la main gauche, puis d’un autre coup, ceux de la main droite. On entendit les doigts tomber sur le sol en bois. Le corps de Victor s’écroula lourdement. On entendit le hurlement collectif de 6000 détenus. L’officier se précipita sur le corps du chanteur-guitariste en criant : " Chante maintenant pour ta putain de mère ", et il continua à le rouer de coups. Tout d’un coup Victor essaya péniblement de se lever et comme un somnambule, se dirigea vers les gradins, ses pas mal assurés, et l’on entendit sa voix qui nous interpellait : "On va faire plaisir au commandant." Levant ses mains dégoulinantes de sang, d’une voix angoissée, il commença à chanter l’hymne de l’Unité populaire, que tout le monde reprit en choeur. C’en était trop pour les militaires ; on tira une rafale et Victor se plia en avant. D’autres rafales se firent entendre, destinées celles-là à ceux qui avaient chanté avec Victor. Il y eut un véritable écroulement de corps, tombant criblés de balles. Les cris des blessés étaient épouvantables. Mais Victor ne les entendait pas. Il était mort."
On n'aime on n'aime pas Stéphenie mais bon quand même.... on peut le dire avec d'autres mots
Philippe qui n'a pas lu ces romans Ward
Tu penses à Victor Jara (c'était pas pour lui d'ailleurs la chanson "frappe avec ta tête" ?), moi j'avais plus en tête De Niro dans Casino

Et puis pour la Miss Meyer, l'important, c'est pas de plaire aux critiques, mais de toucher ses lecteurs, et elle a réussi, même si c'est pas terriblement écrit (j'ai essayé de lire) et que je pense qu'allongée dans son lit de millions elle se cogne de notre avis et de ce qu'on estimede ses livres

"C'est comme une des œuvres de petits et exquis de l'art comme je pense que vous aimerez à croire que je suis droit dans votre propre de voir pour savoir."
Yoyoangel, bot.
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Le "message" mormon est simplement transposé pour être moins voyant, à la manière du "message" catholique dans Narnia.Le_navire a écrit :s'il n'y a dessous aucun message, aucune leçon de vie, c'est pas ce qu'on lui demande non plus.
(...)
Quant à la polémique à la con qui a accompagné le bouquin (l'image de la femme à la mormone) je l'ai trouvé totalement déplacée.
Simplement, en Europe, on ne le repère pas, car on ne sait pas ce que c'est, un mormon.
Décodé par une ancienne mormonne américaine :
Edward = the Prophet (le fondateur de la secte) (jusque et y compris dans la description physique, car le Prophète était censé "irradier", et Edward brille)
les loups-garous = les Lamanites (là, j'ai pas bien compris ce que c'était, les non-mormons, on dirait)
les vampires italiens qui vont mettre quelques batons dans les roues d'Edward = les Catholiques.
Twilight utilise les mêmes ficelles que Narnia, en fait, mais au service d'une autre religion, très peu connue chez nous, donc ça nous passe largement au-dessus de la tête.
Si tu ne trouves pas les reproches faits à Narnia de ce point de vue-là déplacés, alors tu ne peux pas trouver ceux faits à Twilight déplacés non plus.
Hors-sujet pour la petite histoire : un des éditeurs français des "hauts de Hurle-vent" a collé dessus un bandeau "le livre préféré d'Edward et Bella"

Si vraiment des fangirls s'y mettent, ça va leur faire tout drôle

Sand a écrit :
Si tu ne trouves pas les reproches faits à Narnia de ce point de vue-là déplacés, alors tu ne peux pas trouver ceux faits à Twilight déplacés non plus.
C'est plus compliqué que ça. Si en effet, les références mormones me sont passées au-dessus de la tête et que du coup, elles ne m'ont pas gonflée (et ce n'est pas le seul reproche que je fasse à Narnia, relis-moi,

"Ils ne sont grands que parce que vous êtes à genoux"
- Don Lorenjy
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Je peux me tromper, mais il me semble que le livre est, du coup, apparu dans le top 50 des livres de poche.Sand a écrit :Hors-sujet pour la petite histoire : un des éditeurs français des "hauts de Hurle-vent" a collé dessus un bandeau "le livre préféré d'Edward et Bella"![]()
Si vraiment des fangirls s'y mettent, ça va leur faire tout drôle
Pour Twilight , j'ai essayé et ça m'est tombé des mains au bout de 50 pages , trop ciblé ado à mon goôt . En revanche mes deux aînés (15 et 17 ans) ont dévoré les 3 premiers volumes en une semaine , ce qui n'a pas empêché ma fille de lire Les Hauts de Hurlevent , Sarn et Lolita dans la foulée et mon fils de s'enfiler quelques pièces de Sartre . Il y a des foules de bouquins qu'on pourrait qualifier de "loisir" , ça n'a jamais concurrencé la littérature ambitieuse et je gage qu'ici , bien des forumeurs admettraient avoir lu des masses de bouquins de S.F. uniquement dans un but de divertissement .
"Tout est relatif donc rien n'est relatif !"
- M le maudit
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J'aurai tendance à dire que toute lecture est un divertissement, à partir du moment où il s'agit d'un ouvrage de fiction. Après, que cela puisse apporter un plus, par rapport à la seule lecture plaisir est totalement fortuit.
Mais je suis sûr qu'on pourrait discuter des heures sur cette assertion...
Mais je suis sûr qu'on pourrait discuter des heures sur cette assertion...
La meilleure preuve que l' homme n' est pas fait pour le travail, c' est que ça le fatigue... (Mark Twain)
La recherche du temps perdu de Marcel Proust est une oeuvre de fiction mais il me semble difficile de la qualifier de divertissement , même si certains passages sont vraiment très drôles .M le maudit a écrit :partir du moment où il s'agit d'un ouvrage de fiction.
"Tout est relatif donc rien n'est relatif !"
Marrant, moi c'est Fforde qui m'a amené à lire Les Hauts de Hurlevent.
Sinon, dans le genre mormonerie, y'a aussi les Chroniques d'Alvin le Faiseur, de ce cher O. S. Card. Je sais pas si c'était à cause de la mormonerie, mais à force c'était ch*ant.
Sinon, dans le genre mormonerie, y'a aussi les Chroniques d'Alvin le Faiseur, de ce cher O. S. Card. Je sais pas si c'était à cause de la mormonerie, mais à force c'était ch*ant.
Anybody remotely interesting is mad in some way. (the 7th Doctor)
Blog HS après déménagement. En attendant, photos !
Blog HS après déménagement. En attendant, photos !
Hors du temps de travail (ou d'études au sens général on va dire), on lit toujours pour se divertir. Certains se divertissent en apprenant de nouvelles choses, d'autres en lisant un truc un peu débile, etc.
Regarder un match de foot, faire un footing ou lire Proust, c'est pareil : ça n'a aucun intérêt (i.e. votre patron ne va pas augmenter votre salaire à cause de ça), mais ça vous procure des sensations plaisantes.
Regarder un match de foot, faire un footing ou lire Proust, c'est pareil : ça n'a aucun intérêt (i.e. votre patron ne va pas augmenter votre salaire à cause de ça), mais ça vous procure des sensations plaisantes.