Cendres de Thierry Di Rollo
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Oui parce que je vais te le faire dédicacer samedi au salon du livre de Lyon par Thierry. Je te l'envoie la semaine prochaine. Désolé du délais...Rez a écrit :Bonjour..
Je l'ai commandé le 22 par Paypal, mais pas encore reçu.. Est-ce normal ?
bonne journée
Jérôme
Jérôme
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
J'ai fini de lire le recueil acheté à Kultima.
Déjà les fins de toutes, à part la première, sont téléphonées, rien qui ne m’a laissé sur le cul, mais ce n’est pas grave, car la force de ces nouvelles ne se situent pas dans leur chute.
Des quatre nouvelles, j’ai trouvé que la dernière était la plus faible.
La troisième est la moins croyable, ne serait-ce qu’à cause des réactions psychologies un peu trop à l’emporte pièces des villageois, mais pourtant c’est en même temps la plus réussie en raison d’une extrême dureté et d’une ambiance glauque et lourde très bien rendue.
Les deux premières sont bien écrites, possèdent une atmosphère oppressive prenante, mais restent légèrement en dessous de la troisième (désolé pour les titres, j’ai pas le recueil sous les yeux), comme si elles étaient des introductions aux enfers de l’auteur qui prennent véritablement corps dans le troisième texte.
J’espère juste que l’auteur dans la vraie vie est plus joyeux que ses écrits ^^
Déjà les fins de toutes, à part la première, sont téléphonées, rien qui ne m’a laissé sur le cul, mais ce n’est pas grave, car la force de ces nouvelles ne se situent pas dans leur chute.
Des quatre nouvelles, j’ai trouvé que la dernière était la plus faible.
La troisième est la moins croyable, ne serait-ce qu’à cause des réactions psychologies un peu trop à l’emporte pièces des villageois, mais pourtant c’est en même temps la plus réussie en raison d’une extrême dureté et d’une ambiance glauque et lourde très bien rendue.
Les deux premières sont bien écrites, possèdent une atmosphère oppressive prenante, mais restent légèrement en dessous de la troisième (désolé pour les titres, j’ai pas le recueil sous les yeux), comme si elles étaient des introductions aux enfers de l’auteur qui prennent véritablement corps dans le troisième texte.
J’espère juste que l’auteur dans la vraie vie est plus joyeux que ses écrits ^^
- Charlotte
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La chute de Jaune Papillon, la deuxième nouvelle, ne me paraît pas franchement téléphonée... Je me demande à quel moment tu as pu deviner la chute ?adunaphel a écrit :
Déjà les fins de toutes, à part la première, sont téléphonées, rien qui ne m’a laissé sur le cul, mais ce n’est pas grave, car la force de ces nouvelles ne se situent pas dans leur chute.
Quelques grains de riz est à part dans le recueil, de là à dire qu'elle est la plus faible..Des quatre nouvelles, j’ai trouvé que la dernière était la plus faible.
La troisième est la moins croyable, ne serait-ce qu’à cause des réactions psychologies un peu trop à l’emporte pièces des villageois, mais pourtant c’est en même temps la plus réussie en raison d’une extrême dureté et d’une ambiance glauque et lourde très bien rendue.
Les Hommes dans le Château est une réécriture moderne de contes, et dans les contes, les personnages sont des archétypes plus que des stéréotypes...
Dès que le doc dit que le héros pourrait avoir reçu des éclats d'obus. Ca a fait tilt direct.Charlotte a écrit :La chute de Jaune Papillon, la deuxième nouvelle, ne me paraît pas franchement téléphonée... Je me demande à quel moment tu as pu deviner la chute ?adunaphel a écrit :
Déjà les fins de toutes, à part la première, sont téléphonées, rien qui ne m’a laissé sur le cul, mais ce n’est pas grave, car la force de ces nouvelles ne se situent pas dans leur chute.
Je l'ai trouvé beaucoup moins percutante que les trois autres. En fait, elle gagne en originalité ce qu'elle perd en "coup de poing".Charlotte a écrit :Quelques grains de riz est à part dans le recueil, de là à dire qu'elle est la plus faible..Des quatre nouvelles, j’ai trouvé que la dernière était la plus faible.
Ben euh vi mais j'ai pas parlé de stéréotypesCharlotte a écrit :La troisième est la moins croyable, ne serait-ce qu’à cause des réactions psychologies un peu trop à l’emporte pièces des villageois, mais pourtant c’est en même temps la plus réussie en raison d’une extrême dureté et d’une ambiance glauque et lourde très bien rendue.
Les Hommes dans le Château est une réécriture moderne de contes, et dans les contes, les personnages sont des archétypes plus que des stéréotypes...

- Charlotte
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Bien vu alors... Ceci dit on va arrêter là, histoire de ne pas tout déflorer de l'intrigueadunaphel a écrit : Dès que le doc dit que le héros pourrait avoir reçu des éclats d'obus. Ca a fait tilt direct.

Je comprends ce que tu veux dire, mais vu la trame de l'histoire et la manière dont elle est racontée, on ne s'attend pas à une nouvelle "à chute" AMHA.Je l'ai trouvé beaucoup moins percutante que les trois autres. En fait, elle gagne en originalité ce qu'elle perd en "coup de poing".
Lorsque tu as dis que l'histoire n'étais pas crédible à cause des réactions "psychologiques" des personnages, "un peu trop à l'emporte-pièces", j'ai extrapolé, notamment pour rattacher cette nouvelle à un genre bien défini : le conte. Di Rollo en utilise les codes (Jeune Fille apeurée chassée dans les bois, Ogres, gens du Village…) mais dans une version modernisée (Politique, Haute Bourgeoisie…) et sombre.Ben euh vi mais j'ai pas parlé de stéréotypes
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exactement, j'ai deviné la fin à partir de ce moment là moi aussi. On ne croit à la torture que quoi, une page, pas plus.adunaphel a écrit :Dès que le doc dit que le héros pourrait avoir reçu des éclats d'obus. Ca a fait tilt direct.Charlotte a écrit :La chute de Jaune Papillon, la deuxième nouvelle, ne me paraît pas franchement téléphonée... Je me demande à quel moment tu as pu deviner la chute ?adunaphel a écrit :
Déjà les fins de toutes, à part la première, sont téléphonées, rien qui ne m’a laissé sur le cul, mais ce n’est pas grave, car la force de ces nouvelles ne se situent pas dans leur chute.
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D'accord et tout pareil pour la deuxième nouvelle, ce qui ne la rend pas moins intéressante.
La première m'a à vrai dire laissé un peu plus sceptique, en dépit d'une ambiance très réussie...
Ce sont clairement les deux dernières nouvelles qui m'ont paru les plus intéressantes. Ceci dit, plus que du conte (même si oui bon effectivement...), ça m'a davantage donné une impression de Sade soft mais néanmoins très noir et convaincant.
Ah, et pour revenir sur la couv' : ouep, elle est vraiment magnifique. Loué soit Daylon pour ce beau boulot. Et ActuSf aussi, bien sûr, au passage (la remarque valant également, bien qu'à un moindre degré, pour Appel d'air).
...
Et merci aussi pour la dédicace, j'étions point au courant, moué, mais c'est le genre de surprise qui fait bien plaisir !
La première m'a à vrai dire laissé un peu plus sceptique, en dépit d'une ambiance très réussie...
Ce sont clairement les deux dernières nouvelles qui m'ont paru les plus intéressantes. Ceci dit, plus que du conte (même si oui bon effectivement...), ça m'a davantage donné une impression de Sade soft mais néanmoins très noir et convaincant.
Ah, et pour revenir sur la couv' : ouep, elle est vraiment magnifique. Loué soit Daylon pour ce beau boulot. Et ActuSf aussi, bien sûr, au passage (la remarque valant également, bien qu'à un moindre degré, pour Appel d'air).
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Et merci aussi pour la dédicace, j'étions point au courant, moué, mais c'est le genre de surprise qui fait bien plaisir !

Hop : Cédric FERRAND, Wastburg
... oui. Surtout Les hommes dans le château :Charlotte a écrit :Sade ?Nébal a écrit : ça m'a davantage donné une impression de Sade soft mais néanmoins très noir et convaincant.
Histoire de ne pas spoiler a écrit :Que l'héroïne s'appelle Blandine (ce qui est assez original pour une Américaine...), j'ai du mal à croire que ça soit totalement un hasard. D'autant que c'est quand même l'histoire d'une petite fille achetée pour satisfaire les pulsions érotico-sadiques d'un vieux baron (autant dire un anachronisme), puis qui se retrouve plongée dans une sorte de "chasse à l'homme" assez typée, pour tomber au final de Charybde en Scylla auprès d'un jeune homme à l'apparence tout d'abord douce et honnête. Autant de scènes qui figurent ou pourraient allègrement figurer dans Justine ou les malheurs de la vertu... entre autres. Bon, je fais peut-être dans le délire d'interprétation, mais c'est franchement le premier truc auquel j'ai pensé en lisant cette nouvelle, par ailleurs très réussie.
Ca m'a aussi fait penser, pour le fond, mais beaucoup moins dans la forme, à Society de Brian Yuzna (mais c'est peut-être moins "prestigieux" comme référence, même si j'ai beaucoup aimé...)
Evidemment, il n'y a pas vraiment de dimension érotique dans Quelques grains de riz, mais là encore l'idée d'un homme puissant prêt à tout pour faire son oeuvre d'art, ce qui passe à ses yeux par le meurtre d'une vieille femme, ça a éveillé quelques souvenirs chez moi ; par exemple, la fameuse anecdote dans laquelle Sade évoque Michel-Ange torturant et tuant réellement un jeune homme pour peindre la crucifiction, qui revient sous une forme ou sous une autre dans plusieurs textes de Sade, en étant parfois mise en rapport avec la défense de la vivissection (après l'affaire d'Arcueil et le délire médiatique qu'elle a suscité).
Ca m'a même rappelé une ahurrisante BD d'Elvifrance - l'érotisme en moins, à nouveau -, mais cette référence aurait pu paraître méchante, alors que j'ai beaucoup aimé cette nouvelle...
Heu... C'est si invraisemblable que ça ?![]()
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- Charlotte
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Pas si délirante après ta démonstration.
Quand tu as parlé de Sade, je voyais plus celui de La Philosophie dans le Boudoir...
Ceci dit pour le prénom de Blandine, vu que Di Rollo est Lyonnais, je pense que la référence est plus à chercher par là. Sainte Blandine est la sainte patronne de cette ville (juste pour mémoire, Blandine est l'une des martyres les plus célèbres, les lions refusèrent de la bouffer tout cru dans l'arène, elle a donc subi mille sévices avant d'être achevée)
Quand tu as parlé de Sade, je voyais plus celui de La Philosophie dans le Boudoir...
Ceci dit pour le prénom de Blandine, vu que Di Rollo est Lyonnais, je pense que la référence est plus à chercher par là. Sainte Blandine est la sainte patronne de cette ville (juste pour mémoire, Blandine est l'une des martyres les plus célèbres, les lions refusèrent de la bouffer tout cru dans l'arène, elle a donc subi mille sévices avant d'être achevée)
OK.Charlotte a écrit :Pas si délirante après ta démonstration.
Quand tu as parlé de Sade, je voyais plus celui de La Philosophie dans le Boudoir...
Ceci dit pour le prénom de Blandine, vu que Di Rollo est Lyonnais, je pense que la référence est plus à chercher par là. Sainte Blandine est la sainte patronne de cette ville (juste pour mémoire, Blandine est l'une des martyres les plus célèbres, les lions refusèrent de la bouffer tout cru dans l'arène, elle a donc subi mille sévices avant d'être achevée)



Tiens, je connaissais le martyre de Blandine, mais je savions point que c'était la sainte patronne de Lyon...

Hop : Cédric FERRAND, Wastburg