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J'ai le plaisir de vous annoncer (bis) ce matin la sortie de Maudit soit l'éternel de Thierry Marignac. Il sera disponible dès le 22 mai mais d'ores et déjà vous pouvez le commander ici

Jusqu’ici Thierry Marignac était un auteur plutôt orienté vers le polar. Auteur du très controversé Fasciste, il a été notamment directeur de la collection "Effroi" aux éditions Rivage. Anthologiste, journaliste, traducteur... il s’essaie aujourd’hui à la science-fiction le temps de deux nouvelles acides pour les éditions Actusf. C’est un Cantique pour Leibowitz sauvagement pris en levrette par San Antonio. C’est drôle, décapant et ça fait floc floc quand il faut !

Maudit soit l’éternel contient :
- Maudit soit l’éternel (inédit)
- Dieu n’a pas que ça à foutre... (inédit)

La quatrième de couverture :
« Aimez-vous les uns les autres ! ». Moi j’veux bien, mais allez dire ça à ceux d’en face !

Notez-bien, que niveau probité un grand mufti ça cote pas beaucoup plus qu’un archevêque. C’est pas du blanc-bleu. Résultat, c’est toujours le pauvre couillon – chrétien Multi-Culte ou Musul – qui marne dans le no man’s land, à écoper les conneries des générations passées. Alors quoi… faut bien se débrouiller. Trouver de l’intérêt où y a guère que d’la misère humaine ma pauv’ dame. Pimenter la chose. Et ça c’est sûr, que pour pimenter la chose, la vocation missionnaire de l’épiscopat Multi-culte nous est d’un Grand Secours.

Longtemps pilier de la collection Rivage, auteur en 1988 du très controversé Fasciste, mais aussi traducteur de l’anglais (Bruce Benderson, Jim Carroll…) et du russe, grand voyageur , Thierry Marignac signe ici « son unique incursion dans le domaine de la SF ». Une politique fiction théosophique déjantée, qui revisite avec un humour acide le thème des guerres de religions. Deux nouvelles, entre Robert Sheckley et Fredéric Dard, aussi subversivement jouissives qu’une photo de Paul Claudel en pleine bacchanale dans la Chambre japonaise du Chabanais."

Je l'ai lu ce week-end (acheté à la fête vendredi soir...) et c'est férocement bien !
Très drôle, ça ne laisse pas en repos une seule seconde et ça fuse et explose de partout comme une grenade lancée dans la vitrine d'un grand magasin.
Du coup j'ai bien envie de m'intéresser au reste de l'oeuvre de cet auteur...

N'hésite pas, c'est du tout bon...

Qu'est-ce que tu me conseilles pour commencer ?

Lu hier et aujourd'hui.
J'ai bien rigolé, c'est vraiment très bien!




En plus c'est assez vrai que le chrétien a naturellement des penchants pour la picole...

Salut,

En plus c'est assez vrai que le chrétien a naturellement des penchants pour la picole...

Sinon on n'utiliserait pas de vin à la messe...

A+

Patrice

Patrice a écrit :Salut,

En plus c'est assez vrai que le chrétien a naturellement des penchants pour la picole...

Sinon on n'utiliserait pas de vin à la messe...

A+

Patrice

Et comme je ne conçois ma foi qu'au sein d'une démarche oecuménique, en même temps que le petit Marignac, j'ai pris Stalker, des Strougatski...

Le meilleur, dans le Marignac, je crois, c'est les explications de théologie. (c'est d'ailleurs le titre du deuxième petit récit: "Dieu n'a pas que ça à foutre) C'est du grand art (et en plus ça montre que l'auteur soit s'y connaît déjà très bien, soit s'est très bien documenté!)

Salut,

Tu sais, c'est normal: avant de faire une satire, il faut bien connaître ce qu'on satirise, sinon, au mieux, on passe juste pour un imbécile.

A+

Patrice (qui, quand il aura un peu plus de moyen, va se commander tout le catalogue d'ActuSF sauf les guides).

Patrice a écrit :Tu sais, c'est normal: avant de faire une satire, il faut bien connaître ce qu'on satirise, sinon, au mieux, on passe juste pour un imbécile.

Ben justement, heu...

...

Bon.

Lu.

Bon, ben, désolé les gens, sont chouettes vos bouquins, d'habitude, mais là... sans intérêt en ce qui me concerne.

'fin bon.

Quelques coquilles à tout hasard :

p. 14 :
=> Des tabulations en trop devant "Le Roublard m'avait coupé la parole :"

p. 64 :
"[...] Ahmed était à court de mouches finlandaises, et avait du laisser les araignées dans leurs bocaux [...]"
=> "dû".

p. 66 :
"Pas un des petits bureaucrates Subalternes vivant à l'abri derrière le mur Anti-Nous n'accpetera de venir travailler avec ses mains dans la Zone."
=> "n'acceptera".

p. 67 :
"Le Roubalrd voudrait des travailleurs sobres et endurcis."
=> "Roublard".

p. 73 :
"Pour l'essentiel c'était une entrepôt d'alcool [...]"
=> "un".

Pinaillage éhonté : la vodka, pour moi, c'est pas en grammes (pp. 19 et 31), m'enfin bon, heu...

Je viens tout juste de le lire après l'avoir acheté, pfouu... ben à la sortie, je sais plus quand c'était.
C'est bien, c'est fun, c'est léger, ça se lit rapidement, idéal pour faire une pause entre deux pavés (Kane et Dracula pour ma part).
Evidemment, le bouquin ne peut pas prétendre à marquer les esprits de manière indélébile, mais j'en garderai longtemps un bon souvenir. Bref, ca m'a plu.
Et mes félicitations à Thierry Martignac qui s'est laissé tenté par la SF le temps de ces deux nouvelles. Ils ne sont pas nombreux ceux d'en fasse à s'y risquer, respect pour ça.

Une bonne chronique du livre ici

Au passage, j'ai terminé la lecture de son recueil Le pays où la mort est moins chère, paru chez Moisson rouge.
Pas mal du tout ! De l'énergie à revendre et des phrases cultes.
Je vais peut-être me laisser tenter par le recueil d'ActuSF.

Voici un portrait chinois de Thierry Marignac

ABC polar a aimé.