Bon, je n'ai pas fini ce recueil, mais je peux déjà vous dire qu'il est absolument... zutre. J'allais déverser une cargaison de superlatifs, et j'ai soudain senti sur moi le feu réprobateur de l'oeil de Fabrice. C'est qu'il a raison, ce garçon, quand il dit que nos critiques sont trop dythi... machin, là.
Donc, je vais remplacer "génial" par "pas mal" et "très bien "par "moyen", d'accord ?
Je reprends.
Ce recueil est absolument lisible, depuis Beauverger qui décidément écrit de façon passable, jusqu'à Berthelot, haha ! La nouvelle de Berthelot est... à pouffer. C'est l'histoire d'un jeune homme qui s'immisce dans un péplum interactif. A grands renforts de points, il le transforme en film de boules queer. Notez le changement de dialogue suivant :
Flavius : Vitellius s'est renié. Pourquoi ?
Caïus : Qu'importe... Prépare-toi à mourir.
en
Flavius : Tu m'as sauvé la vie. Pourquoi ?
Caïus : Je t'aime... Viens avec moi en Epire.
La fin est totalement pouffable.
Il y a aussi un texte de Fazi extrêmement passable, un Laisné absolument décent, un Merjagnan terriblement honnête (ce mec écrit comme une bêêête merde, ça me reprend), et quant au Mazaurette, mouahaha ! Imaginez deux jeunes gens très sophistiqués qui ont l'idée étrange de forniquer à l'ancienne. Et forniquer à l'ancienne, ça commence d'abord par trouver l'entrée du vagin "sans s'aider de repères magnétiques", haha ! Totalement moyen !
Il y a aussi une certaine Virginie Bétruger qui nous offre un petit texte agréable : trois astronautes sont en train de mourir bêtement dans l'espace et pour passer le temps, ils se racontent leurs plus beaux échecs sexuels (comment j'ai raté ma première sodomie, comment j'ai raté ma première fellation), c'est... assez amusant.
Et merde.
C'est très drôle, et vertigineux, et émouvant.
La Ligny est charmante, aussi.
Bref, je suis assez satisfaite et j'adresse aux anthologistes mes félicitations les plus mesurées.
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Non. Y a de la hampe rigide, de la croupe rebondie et du clitoris turgescent, mais pas de fist. Ça reste assez sage. Au fond, ça sent davantage le bonheur enfui que la merde fraîche, comme souvent les histoires de sexe.Patrice a écrit : Est-ce qu'il y a du fist?
Il n'y a guère que Maïa pour aborder franchement nos petits problèmes d'odeur...
Bah , tout ceci ne vaut pas Hogg de Delany , pour ceux qui n'en auraient pas eu assez avec Vice-versa du même , y'a de quoi vous gaver (au propre comme au figuré) jusqu'à indigestion !
http://blog.topolivres.com/blogtopolivres/48/
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"Tout est relatif donc rien n'est relatif !"
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Eons
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Elle préfère les meilleurs.Katioucha a écrit :Tu n'aimes pas l'Epire ?Le_navire a écrit :Tiens, pour une fois je ne concorde pas avec Katioucha. Et ça me rassure quelque part. J'existe !
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