Posté : mar. juil. 20, 2010 12:25 am
Le film (Nightflyers je crois) existe déjà mais (parait-il), c'est une sombre bouse.
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Bonne idée, de mettre deux avis contradictoires. C'est toujours intéressant. Mais... attendez... ces deux avis ne sont pas contradictoires !?marc a écrit :En somme les deux dernières chroniques (celle de Georges et la mienne) seront dans Phénix.
Non, ils ne sont pas contradictoires. Le livre est simplement perçu différemment.Lensman a écrit :Bonne idée, de mettre deux avis contradictoires. C'est toujours intéressant. Mais... attendez... ces deux avis ne sont pas contradictoires !?marc a écrit :En somme les deux dernières chroniques (celle de Georges et la mienne) seront dans Phénix.
George R.R. Martin, que l’on connaît plus pour son Trône de Fer que pour ses excursions dans le space opéra, livre avec cette novella un texte oppressant, haletant, où suspens et pression psychologique ne sont pas de vains mots. Prix Locus 1981 de la novella, « Le Volcryn » met en scène des personnages complexes, en proie à leurs propres démons et rapidement submergés par la vague de paranoïa envahissant les coursives de l’Armageddon.
L’intrigue du « Volcryn » est donc plaisante à lire, et écrite avec beaucoup de talent dans un style évoquant les psychoses dickiennes. Adaptée pour le cinéma en 1987 par Robert Collector dans le film Nightflyers, cette novella réjouira tous les amateurs de space opéra.
Il faut saluer l'auteur qui en 1980 a fait appel aux dernières découvertes ou applications scientifiques de l'époque, sur cet aspect le roman n'a rien d'obsolète aujourd'hui. Son Locus 1981 était bien mérité.
Quinze ans avant la saga mémorable du Trône de fer, George R.R.Martin publie Le Volcryn. Ce court roman mêle avec brio science-fiction, mystère et thriller et a même remporté le prix Locus de la novella en 1981. L'univers aseptisé de l'Armageddon rend ce huis clos spatial oppressant et déroutant. Une fin perturbante termine en apothéose cette quête oppressante de vérité, qu'elle soit matérielle ou psychique. Une fois commencé, on ne lâche plus cet ovni littéraire et on plonge profondément dans la psyché humaine avec cette phrase qui ne cesse de tourner dans notre esprit: "L'enfer, c'est les autres".