Rajoute les dizaines de millions d'arbes coupés.gutboy a écrit :Les milliers d'auteurs se plaignent de ne pas pouvoir publier leux textes, les centaines d'éditeurs se plaignent de ne pas pouvoir vendre leurs livres, et les millions de lecteurs se plaignent qu'il y a trop de mauvais livres. Argh.
faire publier son premier roman
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Modifié en dernier par MF le ven. sept. 19, 2008 4:23 pm, modifié 1 fois.
- Virprudens
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Je sais bien. Et en plus, c'est du sacré bon taf.Katioucha a écrit :"Le" applaudir ou "lui" vaumir dessus. Tu te crois en face de quoi ? D'un consortium de 20 000 personnes ? C'est UN gus, tout seul, qui a engagé toute ses éconocroques pour monter sa boite, qui bosse 20 h sur 24, et qui a 300 manuscrits non sollicités entassés dans son couloir au point qu'il en est réduit à passer par la fenêtre. Tout ça pour une société d'édition, où la faillite est un avenir bien plus probable que la fortune.Virprudens a écrit :Au moins, c'est clair. Ils ont leur pool d'auteurs, et ils n'en sortent pas. C'est froid, c'est pas sympa, mais c'est honnête. J'hésite sincérement entre les applaudir et leur vomir dessus.
D'ailleurs, le jour où il fera faillite, je me demande combien de ces auteurs qui trouvent que toute "son" attention "leur" est due auront la présence d'esprit de penser à lui offrir un sandwich...
Il n'y a pas que les écrivains qui travaillent et qui prennent des risques, en ce monde.
Je suis pas auteur, mais si je peux lui payer un sandwich, y'a pas de soucis (en plus, je dois pas habiter bien loin).
Je maintiens cependant que l'annonce est froide et pas sympa (je sens poindre le 'et alors?' ou le 'légalement, un éditeur n'est pas obligé de blabla' - OK, vous avez raison, et je suis un con). C'est tout. Mon 'vomir' était de trop, c'est vrai.
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Relire, encore une fois de nouveau, "Cycle de survie", de Matheson...dracosolis a écrit :je suppose que quand t'es auteur, lecteur, éditeur, tu finis par te faire sauter le caisson de déprimegutboy a écrit :Les milliers d'auteurs se plaignent de ne pas pouvoir publier leux textes, les centaines d'éditeurs se plaignent de ne pas pouvoir vendre leurs livres, et les millions de lecteurs se plaignent qu'il y a trop de mauvais livres. Argh.
Oncle Joe
Quand c'est pas pris, c'est que c'est mauvais. Zou, poubelle, same player shoot again.céline B a écrit :Quand sur le site d'albin Michel, je lis sur 500 mansucrits reçus par mois, on en prend moins de 5, je comprends que le moins ne puisse pas être pris mais j'aimeria bien qu'on prennen duex minutes pour me dire si c'est à cause du quota ou si c'est parce que c'est pas bon du tout ou pas suffisamment bon en l'état.
Quand c'est "pas bon en l'état" ou "bon mais pas dans la ligne", c'est là qu'intervient la lettre personnalisée.
- Fredericque
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Avec un rapide calcule, en se disant qu'une réponse prend 2 minutes top chrono et que l'éditeur envoie les mails sans s'arrêter et sans souffler, 500 manuscrits par mois revient à ...céline B a écrit :Quand sur le site d'albin Michel, je lis sur 500 mansucrits reçus par mois, on en prend moins de 5, je comprends que le moins ne puisse pas être pris mais j'aimeria bien qu'on prennen duex minutes pour me dire si c'est à cause du quota ou si c'est parce que c'est pas bon du tout ou pas suffisamment bon en l'état.
17h00 de taf !!
Elle est pas belle la vie

Vu que je bosse seule, c'est clair que le jour où je recevrais 500 manuscrits par mois, je ne répondrais pas à tous. Il faudrait créer un mi-temps rien que pour envoyer des mails de refus...
Donc je comprends très bien que même les "gros éditeurs" préfèrent mettre ces sous dans la promotion de leurs auteurs plutôt que dans des lettres de refus.
- dracosolis
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raaaaaaaaah je cherchais le titre depuis ce matin....Lensman a écrit :Relire, encore une fois de nouveau, "Cycle de survie", de Matheson...dracosolis a écrit :je suppose que quand t'es auteur, lecteur, éditeur, tu finis par te faire sauter le caisson de déprimegutboy a écrit :Les milliers d'auteurs se plaignent de ne pas pouvoir publier leux textes, les centaines d'éditeurs se plaignent de ne pas pouvoir vendre leurs livres, et les millions de lecteurs se plaignent qu'il y a trop de mauvais livres. Argh.
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- Eons
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Ça, c'est pour la réponse. Ajoute entre 5 et 10mn pour sortir le manuscrit, jeter un oeil dessus, lire 2-3 pages quand c'est un peu lisible, et choisir la formule de refus, et les 35h/semaine sont prises à 100%. Même plus de quoi faire une pause-café...Fredericque a écrit :Avec un rapide calcule, en se disant qu'une réponse prend 2 minutes top chrono et que l'éditeur envoie les mails sans s'arrêter et sans souffler, 500 manuscrits par mois revient à ...
17h00 de taf !!
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- Jean-Claude Dunyach
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Personnellement, je ne répond une lettre (en général un mail) personnalisé qu'aux gens que je considère comme de "vrais" écrivains - même si 90% de ces lettres sont des refus.
Je dois écrire une vingtaine de ces lettres par an, en gros. A l'époque où je m'occupais des nouvelles francophones de Galaxies, c'était un ou deux messages par semaine.
Quand je dis "vrais" écrivains, je fais le distingo entre des gens qui sont, à mes yeux, AMHA et tout ça, des auteurs potentiels, c'est-à-dire des gens qui ont ce talent étrange de savoir être intéressants en écrivant, et les autres, les 95% (et je suis gentil) qui noircissent du papier sans rien me raconter qui me titille.
A ces derniers, je n'ai malheureusement rien à dire. Je ne crois pas qu'ils puissent passer dans la catégorie des "vrais" écrivains - ou en tout cas je n'ai pas la moindre idée de comment les aider à le faire car il faudrait repartir de zéro - donc je n'essaie pas d'être gentil, ou sarcastique, ou quoi que ce soit. La lettre circulaire standard est la seule réponse possible.
Tout cela est, j'en suis conscient, quelque chose de totalement subjectif. Ceci dit, je crois que tous les éditeurs s'accordent sur les mêmes 95% de refus irrécupérables.
Et je précise que, quand je réponds à un écrivain prometteur, j'ai lu son manuscrit intégralement ou presque, j'ai pris des notes (informatiques, pas sur le manuscrit, ça va plus vite) et je m'efforce d'être détaillé et précis. Pas aimable, pas conciliant, même pas porteur d'espoir. Juste utile et argumenté.
Et il y a le cas - ultra-rare - du manuscrit qu'on a aimé. Là, cinq lignes suffisent... Et l'auteur ne vous en veut pas, en général
Tiens, je rajoute un cas important : le manuscrit qui n'a rien à foutre là.
Ceux qui m'envoient, pour la collection SF, un recueil de poèmes ; Un ensemble de chroniques politiques sur les dernières élections parce que "le futur commence maintenant" ; une histoire d'amour entre un vampire et une mortelle (y'a des endroits pour ça
)... Etc, etc. Y'en a... J'y échappe en général mais j'ai déjà vu le cas.
Là, c'est simple, je ne réponds pas. J'estime avoir déjà perdu trop de temps, du temps que je consacrerais plus utilement à un manuscrit qui m'a intéressé.
Je dois écrire une vingtaine de ces lettres par an, en gros. A l'époque où je m'occupais des nouvelles francophones de Galaxies, c'était un ou deux messages par semaine.
Quand je dis "vrais" écrivains, je fais le distingo entre des gens qui sont, à mes yeux, AMHA et tout ça, des auteurs potentiels, c'est-à-dire des gens qui ont ce talent étrange de savoir être intéressants en écrivant, et les autres, les 95% (et je suis gentil) qui noircissent du papier sans rien me raconter qui me titille.
A ces derniers, je n'ai malheureusement rien à dire. Je ne crois pas qu'ils puissent passer dans la catégorie des "vrais" écrivains - ou en tout cas je n'ai pas la moindre idée de comment les aider à le faire car il faudrait repartir de zéro - donc je n'essaie pas d'être gentil, ou sarcastique, ou quoi que ce soit. La lettre circulaire standard est la seule réponse possible.
Tout cela est, j'en suis conscient, quelque chose de totalement subjectif. Ceci dit, je crois que tous les éditeurs s'accordent sur les mêmes 95% de refus irrécupérables.
Et je précise que, quand je réponds à un écrivain prometteur, j'ai lu son manuscrit intégralement ou presque, j'ai pris des notes (informatiques, pas sur le manuscrit, ça va plus vite) et je m'efforce d'être détaillé et précis. Pas aimable, pas conciliant, même pas porteur d'espoir. Juste utile et argumenté.
Et il y a le cas - ultra-rare - du manuscrit qu'on a aimé. Là, cinq lignes suffisent... Et l'auteur ne vous en veut pas, en général

Tiens, je rajoute un cas important : le manuscrit qui n'a rien à foutre là.
Ceux qui m'envoient, pour la collection SF, un recueil de poèmes ; Un ensemble de chroniques politiques sur les dernières élections parce que "le futur commence maintenant" ; une histoire d'amour entre un vampire et une mortelle (y'a des endroits pour ça

Là, c'est simple, je ne réponds pas. J'estime avoir déjà perdu trop de temps, du temps que je consacrerais plus utilement à un manuscrit qui m'a intéressé.
Modifié en dernier par Jean-Claude Dunyach le dim. sept. 21, 2008 3:50 pm, modifié 1 fois.
Je compte pour 1. Comme chacun de vous...
http://www.dunyach.fr/
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- Broussaille
- Messages : 108
- Enregistré le : jeu. avr. 10, 2008 2:53 pm
En vous lisant j'ai l'impression que le prochain conflit mondial n'opposera pas les Noirs, les Jaunes, les Rouges, et les Portoricains aux Blancs, mais les Editeurs aux Auteurs...
(Pour les vieux cons qui traînent, c'est un clin d'oeil à "In Bruges" et non mes orientations personnelles)
A+
P.S: Pourquoi que le désir de s'évader vers un autre monde du Lecteur, besoin inaliénable et éternel de l'homme, ne pousse-t-il pas les Editeurs et les Auteurs à s'entendre fraternellement, dans une grande empoignade, pour publier les chefs-d'oeuvres qui le méritent et pendre haut et court les attardés du clavier qui, comme moi à cette seconde, aiment noircir une page blanche plutôt que de vraiment y mettre des idées.
(Pour les vieux cons qui traînent, c'est un clin d'oeil à "In Bruges" et non mes orientations personnelles)
A+
P.S: Pourquoi que le désir de s'évader vers un autre monde du Lecteur, besoin inaliénable et éternel de l'homme, ne pousse-t-il pas les Editeurs et les Auteurs à s'entendre fraternellement, dans une grande empoignade, pour publier les chefs-d'oeuvres qui le méritent et pendre haut et court les attardés du clavier qui, comme moi à cette seconde, aiment noircir une page blanche plutôt que de vraiment y mettre des idées.
Si seuls mes sens me démontrent la réalité, alors le ciel est rose, le béton mou et chaud, mes amis de vagues batraciens à nageoires et l'air une paille de fer au goût de pamplemousse. Car ma réalité est Acide.
Re: faire publier son premier roman
Etant nouveau sur le forum, j'arrive comme qui dirait telle la cavalerie d'Offenbach...Paskalo a écrit :céline B a écrit :j'avoue que je suis curieuse de savoir comment ça s'est passé pour les différents auteurs publiés qui trainent sur ce forum ?
vous avez envoyé à beaucoup d'éditeurs ? vous les avez harcelé au téléphone ? vous avez épousé un membre de la famille d'un PDG d'une maison d'édition ?
(je redéterre donc le sujet)
Perso, je suis édité depuis plus d'un an (deux livres : une novella, un roman) chez Editeurindependant.com .
Je cherchais depuis 8 ans, (pas à temps plein, n'exagérons rien), et c'est en désespoir de cause, sans espoir aucun, que j'ai soumis mon texte à cet éditeur que j'avais découvert complètement par hasard lors d'une émission télé que je ne regardais même pas....
- crazy guide
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- Enregistré le : jeu. avr. 24, 2008 1:16 pm
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Re: faire publier son premier roman
Je résume : T'es un écrivain qui n'écrit pas édité par un éditeur qui n'existe pas que tu as trouvé via une émission que tu ne regardait pas : Bienvenu sur un forum de science fiction. tu vas te sentir bien ici....Paskalo a écrit :Etant nouveau sur le forum, j'arrive comme qui dirait telle la cavalerie d'Offenbach...Paskalo a écrit :céline B a écrit :j'avoue que je suis curieuse de savoir comment ça s'est passé pour les différents auteurs publiés qui trainent sur ce forum ?
vous avez envoyé à beaucoup d'éditeurs ? vous les avez harcelé au téléphone ? vous avez épousé un membre de la famille d'un PDG d'une maison d'édition ?
(je redéterre donc le sujet)
Perso, je suis édité depuis plus d'un an (deux livres : une novella, un roman) chez Editeurindependant.com .
Je cherchais depuis 8 ans, (pas à temps plein, n'exagérons rien), et c'est en désespoir de cause, sans espoir aucun, que j'ai soumis mon texte à cet éditeur que j'avais découvert complètement par hasard lors d'une émission télé que je ne regardais même pas....

Re: faire publier son premier roman
Et toi, visiblement, tu es perdu dans les réalités alternatives...crazy guide a écrit :Je résume : T'es un écrivain qui n'écrit pas édité par un éditeur qui n'existe pas que tu as trouvé via une émission que tu ne regardait pas : Bienvenu sur un forum de science fiction. tu vas te sentir bien ici....Paskalo a écrit :Etant nouveau sur le forum, j'arrive comme qui dirait telle la cavalerie d'Offenbach...Paskalo a écrit :céline B a écrit :j'avoue que je suis curieuse de savoir comment ça s'est passé pour les différents auteurs publiés qui trainent sur ce forum ?
vous avez envoyé à beaucoup d'éditeurs ? vous les avez harcelé au téléphone ? vous avez épousé un membre de la famille d'un PDG d'une maison d'édition ?
(je redéterre donc le sujet)
Perso, je suis édité depuis plus d'un an (deux livres : une novella, un roman) chez Editeurindependant.com .
Je cherchais depuis 8 ans, (pas à temps plein, n'exagérons rien), et c'est en désespoir de cause, sans espoir aucun, que j'ai soumis mon texte à cet éditeur que j'avais découvert complètement par hasard lors d'une émission télé que je ne regardais même pas....

"En ce qui concerne la sagesse, la science n'est d'aucun secours."
Leonides Karishov
http://www.editeurindependant.com/doc/8879
Leonides Karishov
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je suis super perplexe, je viens d'aller sur le site des éditions Michel Laffon et voila ce qu'on y trouve concernant les manuscrits:
Manuscrits
La maison d'édition fonctionnant uniquement avec son propre service éditorial et ses directeurs de collection extérieurs, nous ne pouvons pas recevoir et étudier les manuscrits nous arrivant par la poste.
Nous vous souhaitons bon courage dans vos recherches.
ca veut dire quoi ? qu'on doit les envoyer aux directeurs de collection à condition de mettre la main sur les adresses mail ? C'est quoi "un propre service éditorial" ?
Manuscrits
La maison d'édition fonctionnant uniquement avec son propre service éditorial et ses directeurs de collection extérieurs, nous ne pouvons pas recevoir et étudier les manuscrits nous arrivant par la poste.
Nous vous souhaitons bon courage dans vos recherches.
ca veut dire quoi ? qu'on doit les envoyer aux directeurs de collection à condition de mettre la main sur les adresses mail ? C'est quoi "un propre service éditorial" ?
I have a cunning plan
"Je me suis permis de féconder votre caviar" docteur Zoiberg - futurama
Venez découvrir mon univers: www.domaine-cypreyhall.com
"Je me suis permis de féconder votre caviar" docteur Zoiberg - futurama
Venez découvrir mon univers: www.domaine-cypreyhall.com
- dracosolis
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