faire publier son premier roman

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Don Lorenjy
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Message par Don Lorenjy » lun. mars 02, 2009 2:00 pm

Sand a écrit :
Yvan a écrit : J'imagine que vous me répondrez que ces salons ne demande rien d'autre qu'un virement pour accorder un stand...
Tout a fait.
Et on trouvera les mêmes, et d'autres pires, au salon du livre de Paris. Vu les tarifs, les petites maisons d'édition à compte d'éditeur ne peuvent hélas pas se permettre ce que les comptes d'auteur s'offrent...
Comme quoi... mon intuition tombe à l'eau. Merci Sand pour ce point de vue qui ne m'était pas venu à l'esprit.
Les marques Don Lorenjy et Don Lo sont retirées des rayons

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Eons
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Message par Eons » lun. mars 02, 2009 3:44 pm

orcusnf a écrit :je me demande même si certains éditeurs ne se réjouissent pas de l'existence de publibook et autres bénévents, ça les soulage en terme de mauvais manuscrits reçus.
Exemple vécu l'année dernière :
a) tapuscrit reçu, identifié comme bouse rien qu'au vu du premier paragraphe de la première page du premier chapitre.
b) roman paraissant à compte d'auteur à peine six semaines plus tard !
c) appris peu après que la quasi-totalité des ventes (quelques dizaines d'ex.) se faisait auprès des élèves de l'auteur.

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Yvan
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Message par Yvan » lun. mars 02, 2009 5:15 pm

Eons a écrit :
orcusnf a écrit :je me demande même si certains éditeurs ne se réjouissent pas de l'existence de publibook et autres bénévents, ça les soulage en terme de mauvais manuscrits reçus.
Exemple vécu l'année dernière :
a) tapuscrit reçu, identifié comme bouse rien qu'au vu du premier paragraphe de la première page du premier chapitre.
b) roman paraissant à compte d'auteur à peine six semaines plus tard !
c) appris peu après que la quasi-totalité des ventes (quelques dizaines d'ex.) se faisait auprès des élèves de l'auteur.
Ben... C'est pas tellement éthique, ça...

En tout cas, quand j'y repense, j'aurais bien aimé qu'il y ait qq petits éditeurs de sf ou de fantasy au salon de Genève (ou alors je les ai loupés ???), parce qu'ils auraient pu me dire tout ce que vous m'avez appris là !
Car, coincé au milieu des teams commerciales des gros éditeurs, Publibook faisait alors presque figure de sauveur pour mon manuscrit...
Mon premier roman chez Rivière Blanche ->
http://www.actusf.com/forum/viewtopic.php?p=207732

Ma trilogie à compte d'auteur -> http://www.actusf.com/forum/viewtopic.php?t=6064

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Sand
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Message par Sand » lun. mars 02, 2009 5:22 pm

Yvan a écrit :
En tout cas, quand j'y repense, j'aurais bien aimé qu'il y ait qq petits éditeurs de sf ou de fantasy au salon de Genève (ou alors je les ai loupés ???),
Pour le salon de Paris, c'est 3000 euros la formule la moins chère pour un stand tout petit sans déco. Sans compter le trajet, l'hébergement et la nourriture.

Si Genève est du même tonneau, c'est vite vu.

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Virprudens
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Message par Virprudens » lun. mars 02, 2009 5:22 pm

Eons a écrit :Exemple vécu l'année dernière :
a) tapuscrit reçu, identifié comme bouse rien qu'au vu du premier paragraphe de la première page du premier chapitre.
b) roman paraissant à compte d'auteur à peine six semaines plus tard !
c) appris peu après que la quasi-totalité des ventes (quelques dizaines d'ex.) se faisait auprès des élèves de l'auteur
C'était Eddy Maggior ?
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Eons
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Message par Eons » lun. mars 02, 2009 8:42 pm

Virprudens a écrit :
Eons a écrit :Exemple vécu l'année dernière :
a) tapuscrit reçu, identifié comme bouse rien qu'au vu du premier paragraphe de la première page du premier chapitre.
b) roman paraissant à compte d'auteur à peine six semaines plus tard !
c) appris peu après que la quasi-totalité des ventes (quelques dizaines d'ex.) se faisait auprès des élèves de l'auteur
C'était Eddy Maggior ?
Inconnu au bataillon.

J'ai juste oublié de préciser que je n'avais pas donné de réponse au gars. Il ignorait donc le traitement de ses soumissions.
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c.guitteaud
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Message par c.guitteaud » mar. mars 03, 2009 11:55 am

J'ai lu ce sujet avec intérêt.
Je voudrais poser une question qui dévie peut-être un peu.
Que penser de l'éditeur qui vous fait plein de compliments dans sa lettre de refus, mais finit par vous dire que ça n'entre pas dans sa ligne éditoriale... C'est le traitement que j'ai eu pour le Crépuscule des Anges à chaque fois... Je me gratte quand même le crâne à l'heure où j'ai décidé de le sortir moi-même. Je ne l'ai pas ici, mais la lettre de Mnémos, par exemple, fait une page de compliments et deux lignes de "Mais ça n'entre pas dans notre ligne éditoriale." Ils m'encouragent toutefois à les recontacter pour un autre manuscrit. Deux autres m'ont fait le coup, j'avoue avoir oublié qui (j'ai fait une liste, restée chez moi). Mnémos a fait le plus long... Je les en remercie d'ailleurs au passage. Mais ça me laisse perplexe.

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Le_navire
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Message par Le_navire » mar. mars 03, 2009 12:01 pm

Difficile de répondre à ta question sans faire de généralités...

Disons que prendre le risque d'une parution hors ligne éditoriale est d'autant plus difficile à faire que la multiplication des éditeurs rend l'orientation du choix des lecteurs plus soumise à catégorisation. On va chez tel ou tel éditeur pour trouver tel ou tel type de littérature, et l'éditeur qui sort de ses clous habituels prend un plus gros risque de plantage, surtout sur un texte d'auteur pas assez connu...

D'où l'importance, que je ne cesse de souligner, de la nécessiter de cibler vos envois de manuscrits en fonction des publis des éditeurs...
"Ils ne sont grands que parce que vous êtes à genoux"

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c.guitteaud
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Message par c.guitteaud » mar. mars 03, 2009 12:11 pm

Je connais la combine... J'ai ciblé mes envois. Bon, Mnémos apparemment, j'ai tapé à côté, mais les autres, ils publient bien du fantastique, seulement le roman en question sort des clous. Du coup, comme ça n'entre pas tout à fait dans les cases, c'est refusé. N'est pas Bordage qui veut, me direz-vous. Je ne peux que déplorer ce formatage qui du coup induit que les jeunes lecteurs qui veulent percer ont plutôt intérêt à ne pas être originaux et je ne parle pas forcément pour ma paroisse). J'ai eu cette conversation avec des libraires qui m'ont expliqué la raison des étiquettes. Le débat a déjà été mené, je n'y reviendrai pas, je vais juste déplorer que ce soit un cercle sacrément vicieux.

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bormandg
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Message par bormandg » mar. mars 03, 2009 12:17 pm

Bon, on sort du sujet: Ce n'est pas un PREMIER roman, et après avoir publié des titres acceptés par les éditeurs le fait que tu auto-publies un roman rejeté sous prétexte de "ligne éditoriale" n'aura pas du tout les mêmes conséquences pour toi que pour un auteur débutant jamais encore publié...
:twisted:
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."

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c.guitteaud
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Message par c.guitteaud » mar. mars 03, 2009 12:24 pm

Excuse-moi si j'ai pensé que ça pouvait y entrer, puisqu'il a été question de la publication à compte d'auteur pour raison de refus incessant et qu'apparemment, la motivation du refus était aussi questionnée. Or, j'ai constaté aussi que le premier roman était flingué très souvent, que beaucoup se réfugiaient du coup dans l'édition à compte d'auteur parce qu'estimant que leur livre en valait le coup. Or, je pense qu'il y a des livres qui en valent le coup mais qui ne sont pas publiés car n'entrant pas dans les cases. Et je voulais amener la réflexion suivante : plutôt que de se faire arnaquer par le compte d'auteur, pourquoi ne pas envisager l'auto-édition ? Il y a un investissement, ça, c'est vrai, mais on n'atteint pas les sommes exorbitantes que j'ai pu lire dans ce sujet et j'ai pu constater qu'on se tirait aussi moins dans les pattes qu'ailleurs (il n'en reste pas moins qu'on se tire dans les pattes, ça n'a rien d'idyllique non plus). Il me semble avoir vu traîner d'ailleurs un roman dans la liste du Rosny de l'année dernière, refusé par Klein et publié en auto-édition qui connaît son petit succès en dehors des sphères classiques.

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Message par bormandg » mar. mars 03, 2009 12:52 pm

c.guitteaud a écrit :Excuse-moi si j'ai pensé que ça pouvait y entrer, puisqu'il a été question de la publication à compte d'auteur pour raison de refus incessant et qu'apparemment, la motivation du refus était aussi questionnée. Or, j'ai constaté aussi que le premier roman était flingué très souvent, que beaucoup se réfugiaient du coup dans l'édition à compte d'auteur parce qu'estimant que leur livre en valait le coup. Or, je pense qu'il y a des livres qui en valent le coup mais qui ne sont pas publiés car n'entrant pas dans les cases. Et je voulais amener la réflexion suivante : plutôt que de se faire arnaquer par le compte d'auteur, pourquoi ne pas envisager l'auto-édition ? Il y a un investissement, ça, c'est vrai, mais on n'atteint pas les sommes exorbitantes que j'ai pu lire dans ce sujet et j'ai pu constater qu'on se tirait aussi moins dans les pattes qu'ailleurs (il n'en reste pas moins qu'on se tire dans les pattes, ça n'a rien d'idyllique non plus). Il me semble avoir vu traîner d'ailleurs un roman dans la liste du Rosny de l'année dernière, refusé par Klein et publié en auto-édition qui connaît son petit succès en dehors des sphères classiques.
Mais le problème est que aussi l'auto-édition ne constitue pas la garantie de qualité que possède l'auteur qui n'est plus à son premier roman. Même si "99% de n'importe quoi est de la merde", la proportion de merde est encore plus élevée dans le "non trié par éditeurs", i. e. l'auto-édition et le compte d'auteur. Alors le livre qui vaut le coup, mais qui est noyé dans le tas de nullités, d'un auteur débutant, n'a pratiquement aucune chance. Tandis que le livre auto-édité par un auteur déjà connu (des participants de ce foum, à tout le moins :P ) et déjà publié "normalement" sera acheté en confiance... 8)
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MF
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Message par MF » mar. mars 03, 2009 12:59 pm

bormandg a écrit :Mais le problème est que aussi l'auto-édition ne constitue pas la garantie de qualité que possède l'auteur qui n'est plus à son premier roman. Même si "99% de n'importe quoi est de la merde", la proportion de merde est encore plus élevée dans le "non trié par éditeurs", i. e. l'auto-édition et le compte d'auteur. Alors le livre qui vaut le coup, mais qui est noyé dans le tas de nullités, d'un auteur débutant, n'a pratiquement aucune chance. Tandis que le livre auto-édité par un auteur déjà connu (des participants de ce foum, à tout le moins :P ) et déjà publié "normalement" sera acheté en confiance... 8)
En suivant ton raisonnement et tes prémisses ("99% de n'importe quoi est de la merde"), il est quasi certain qu'un œuvre auto-éditée d'un écrivain déjà connu est de la merde.

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Virprudens
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Message par Virprudens » mar. mars 03, 2009 1:40 pm

correct
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Cibylline

Message par Cibylline » mar. mars 03, 2009 1:43 pm

Etant donné que je ne pense pas que tous les bons textes trouvent un éditeur, une auto-édition "intelligente" (relectures soigneuses, mise en page digne de ce nom, etc.) me semble une solution intelligente.
D'autant que pas mal d'éditeurs s'auto-publient et ça ne gêne personne.
Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise solution, il n'y a que des travaux soignés ou bâclés...

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