Mais au final tu t'en contrefous. Ton bouquin est bon ? L'éditeur le prendra et ce n'est pas 2 ou 3 citations qui lui poseront problème : à lui de savoir ce qu'il doit en faire. Ton bouquin est pas bon ? C'est pas parce qu'il y avait des citations qu'il aura été refusé.Soslan a écrit : Je pense n'avoir aucun risque avec les auteur et héritiers des auteurs auxquels je pense, mais je me demande juste si je peux asséner cela à un comité de lecture.
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Je me demande vraiment dans quel monde vous vivez pour imaginer deux secondes que, si vous citez un autre auteur (même Madonna), vous allez passer devant un juge.
La loi autorise les citations. Point.
En tête de ma nouvelle Un Rêve étrange, j'ai mis quatre vers de Verlaine. Pas parce qu'il était trop mort pour me faire un procès, mais parce que je ne pouvais pas concevoir cette nouvelle sans cette référence-là, précise.
Même si les citations ne doivent pas se répandre pour un oui ou pour un non, imaginer un monde où l'on ne cite jamais les poètes, jamais les autres auteurs... c'est... beurk !
La loi autorise les citations. Point.
En tête de ma nouvelle Un Rêve étrange, j'ai mis quatre vers de Verlaine. Pas parce qu'il était trop mort pour me faire un procès, mais parce que je ne pouvais pas concevoir cette nouvelle sans cette référence-là, précise.
Même si les citations ne doivent pas se répandre pour un oui ou pour un non, imaginer un monde où l'on ne cite jamais les poètes, jamais les autres auteurs... c'est... beurk !
Je crois que le débat était sur l'idée de faire de très, très longues citations (du genre 20 pages, ou des trucs comme ça). Enfin, c'est que j'ai cru comprendre...
Tu as bien sûr raison, quand on cite juste quelques lignes, il n'y a pas de problème... je ne dis pas qu'on arrive pas à trouver d'exemple de super-casse pieds (ce sont d'ailleurs TOUJOURS les mêmes exemples qui sont donnés) , mais extrêmement généralement, il n'y au aucun problème...
Oncle Joe
Tu as bien sûr raison, quand on cite juste quelques lignes, il n'y a pas de problème... je ne dis pas qu'on arrive pas à trouver d'exemple de super-casse pieds (ce sont d'ailleurs TOUJOURS les mêmes exemples qui sont donnés) , mais extrêmement généralement, il n'y au aucun problème...
Oncle Joe
Ben, je ne sais pas, mais, perso, l'idée même de citer 20 pages me semble ridicule.Lensman a écrit :Je crois que le débat était sur l'idée de faire de très, très longues citations (du genre 20 pages, ou des trucs comme ça). Enfin, c'est que j'ai cru comprendre...
Une citation, c'est une phrase percutante, quelques vers... qui vont particulièrement bien avec notre récit et lui donne une touche particulière.
- Soslan
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Ok, merci à tous, je vais pouvoir calmer ma parano sur cette question juridique
(pis pour les espaces insécables aussi, bien sûr)

"La Lune commence où avec le citron finit la cerise" (André Breton)
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- Soslan
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Sur ce fil ? Pas vraiment, il y a juste eu la remarque d'Eon mais pas de débat sur les très longue citation (ce qui ne me concerne pas, à la rigueur si j'ecrivais un long roman courtement chapitré...).Lensman a écrit :Je crois que le débat était sur l'idée de faire de très, très longues citations (du genre 20 pages, ou des trucs comme ça). Enfin, c'est que j'ai cru comprendre...
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- Eons
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Moi z’aussi.Lensman a écrit :Je crois que le débat était sur l'idée de faire de très, très longues citations (du genre 20 pages, ou des trucs comme ça). Enfin, c'est que j'ai cru comprendre...
Il va de soi que les "courts extraits" (en général, quelques lignes, à la limite deux ou trois paragraphes) ne posent aucun problème.
Les beaux livres, c’est aussi par ici : www.eons.fr
En même temps, Verlaine c'est le domaine public. Recopie 4 lignes du dernier Houellbecq en première page de ton bouquin sans demander l'autorisation de l'éditeur, je crois qu'il se passera un truc. Peut-être pas un procès, mais il se passera un truc.Cibylline a écrit :Je me demande vraiment dans quel monde vous vivez pour imaginer deux secondes que, si vous citez un autre auteur (même Madonna), vous allez passer devant un juge.
La loi autorise les citations. Point.
En tête de ma nouvelle Un Rêve étrange, j'ai mis quatre vers de Verlaine. Pas parce qu'il était trop mort pour me faire un procès, mais parce que je ne pouvais pas concevoir cette nouvelle sans cette référence-là, précise.
Même si les citations ne doivent pas se répandre pour un oui ou pour un non, imaginer un monde où l'on ne cite jamais les poètes, jamais les autres auteurs... c'est... beurk !
« J’ai un projet, devenir fou. »
Charles Bukowski
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Non.Florent a écrit :En même temps, Verlaine c'est le domaine public. Recopie 4 lignes du dernier Houellbecq en première page de ton bouquin sans demander l'autorisation de l'éditeur, je crois qu'il se passera un truc. Peut-être pas un procès, mais il se passera un truc.Cibylline a écrit :Je me demande vraiment dans quel monde vous vivez pour imaginer deux secondes que, si vous citez un autre auteur (même Madonna), vous allez passer devant un juge.
La loi autorise les citations. Point.
En tête de ma nouvelle Un Rêve étrange, j'ai mis quatre vers de Verlaine. Pas parce qu'il était trop mort pour me faire un procès, mais parce que je ne pouvais pas concevoir cette nouvelle sans cette référence-là, précise.
Même si les citations ne doivent pas se répandre pour un oui ou pour un non, imaginer un monde où l'on ne cite jamais les poètes, jamais les autres auteurs... c'est... beurk !
Mais ça a déjà été expliqué plus haut.
('fin, peut-être que ça fera fuir certains lecteurs, mais j'ai le sentiment que ce n'est pas ce que tu voulais dire par un "truc".)
Non.Cibylline a écrit :La loi autorise les citations. Point.
Si.Cibylline a écrit :Non.Florent a écrit :Recopie 4 lignes du dernier Houellbecq en première page de ton bouquin sans demander l'autorisation de l'éditeur, je crois qu'il se passera un truc.
Cela mériterait d'être plus nuancé, mais vu que les explications n'intéressent personne, j'en resterai là.
Moi ça m'intéresse, Pascal.
J'ai toujours cru que la loi autorisait les citations, particulièrement, comme tu le disais toi-même " justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d'information de l'œuvre à laquelle elles sont incorporées". Pour le chapitre "Imaginer le XXIe siècle" des Grand Débats du XXIe siècle aux éditions de l'Etudiant, j'ai inclus (et ça m'était demandé) huit extraits (un par fiche) de romans ou nouvelles de SF qui ne devaient pas dépasser 1000 signes. Bon, on était typiquement dans l'objectif pédagogique, mais je ne comprends pas ton "non" du coup.
J'ai toujours cru que la loi autorisait les citations, particulièrement, comme tu le disais toi-même " justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d'information de l'œuvre à laquelle elles sont incorporées". Pour le chapitre "Imaginer le XXIe siècle" des Grand Débats du XXIe siècle aux éditions de l'Etudiant, j'ai inclus (et ça m'était demandé) huit extraits (un par fiche) de romans ou nouvelles de SF qui ne devaient pas dépasser 1000 signes. Bon, on était typiquement dans l'objectif pédagogique, mais je ne comprends pas ton "non" du coup.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Droit_de_courte_citation
Inutile de préciser que je ne comprends pas l'intervention de Pascal et que, si elle est justifiée, il me semble plus qu'indispensable qu'elle soit développée/étayée.
Inutile de préciser que je ne comprends pas l'intervention de Pascal et que, si elle est justifiée, il me semble plus qu'indispensable qu'elle soit développée/étayée.
- Soslan
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Oui, moi aussi ça m'intéresse, vu sue c'est moi qui ait demandé si je pouvais mettre des citations en début de chapitre comme je l'ai vu faire dans d'autres romans.
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Bon alors, donc :
Bon, en fait, il faudrait encore une bonne dizaine (au moins) de lignes pour développer ma pensée. Notamment le "si juge il y a".
Le cas de Verlaine est intéressant. Les droits patrimoniaux sont dans le domaine public, mais le droit moral est "inaliénable et imprescriptible. Il est transmissible à cause de mort aux héritiers de l'auteur. L'exercice peut être conféré à un tiers en vertu de dispositions testamentaires." (Art. L 121-1 du CPI)
Bref, tu as le droit de citer l'un des plus célèbres vers de l'auteur ("Les sanglots longs..."). Mais si c'est pour commenter ce qui vient d'arriver à ton personnage, à savoir une crise de larmes suite à l'intromission d'un instrument de musique dans une partie plus ou moins extensible de son anatomie, eh bien, il peut se trouver quelque héritier de ce droit moral pour juger que là, non, vraiment, ça va pas. => procès.
Je m'aperçois que j'ai commencé. Mais j'essaierai d'y revenir.
Lucie, dans le cadre d'un essai, on trouvera très facilement une justification à la citation. Pas de problème. Dans le cadre d'une fiction, ça me semble tout de suite moins évident. Pas à Eons. Après c'est le juge qui tranche. Si juge il y a.Pascal citant le Code de la Propriété intellectuelle a écrit :"Lorsque l'œuvre a été divulguée, l'auteur ne peut interdire : [...] 3° Sous réserve que soient indiqués clairement le nom de l'auteur et la source : a) Les analyses et courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d'information de l'œuvre à laquelle elles sont incorporées". (Art. L 122-5 du CPI)
Bon, en fait, il faudrait encore une bonne dizaine (au moins) de lignes pour développer ma pensée. Notamment le "si juge il y a".
Le cas de Verlaine est intéressant. Les droits patrimoniaux sont dans le domaine public, mais le droit moral est "inaliénable et imprescriptible. Il est transmissible à cause de mort aux héritiers de l'auteur. L'exercice peut être conféré à un tiers en vertu de dispositions testamentaires." (Art. L 121-1 du CPI)
Bref, tu as le droit de citer l'un des plus célèbres vers de l'auteur ("Les sanglots longs..."). Mais si c'est pour commenter ce qui vient d'arriver à ton personnage, à savoir une crise de larmes suite à l'intromission d'un instrument de musique dans une partie plus ou moins extensible de son anatomie, eh bien, il peut se trouver quelque héritier de ce droit moral pour juger que là, non, vraiment, ça va pas. => procès.
Je m'aperçois que j'ai commencé. Mais j'essaierai d'y revenir.