faire publier son premier roman
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Bon, je ne suis pas totalement d'accord avec la notion du travail selon Georges (il y a encore quelques personnes sur le globe qui sont payées pour faire un travail qu'elles aiment, l'idée est plaisante).
Mais pour les droits de participation à un concours, c'est à réfléchir, effectivement. Il y a des bibliothèques qui organisent des concours et ce n'est pas leur direction qui finance le bazar. Rien à voir avec "payer pour être publié" qui est impensable.
Après, c'est à chacun de voir s'il veut ou pas...
Mais pour les droits de participation à un concours, c'est à réfléchir, effectivement. Il y a des bibliothèques qui organisent des concours et ce n'est pas leur direction qui finance le bazar. Rien à voir avec "payer pour être publié" qui est impensable.
Après, c'est à chacun de voir s'il veut ou pas...
- bormandg
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Je n'ai jamais écrit qu'il est obligatoire de souffrir au travail. Aimer le travail qu'on fait est plus facile que faire le travail qu'on aime, mais c'est un autre problème.Aldaran a écrit :Bon, je ne suis pas totalement d'accord avec la notion du travail selon Georges (il y a encore quelques personnes sur le globe qui sont payées pour faire un travail qu'elles aiment, l'idée est plaisante).

"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
Merci pour les retours. Vous avez raison. Va pour l'auto-édition et la réponse aux concours en attendant des jours meilleurs.
Il est vrai que je ne m'attendais pas à payer pour être publié (même si ce n'est pas vraiment le cas dans ce qu'on me propose (ou alors, c'est possible, mais c'est bien caché), mais pour ILV, si), tout du moins, à entrouvrir les portes d'un monde aussi complexe qui est celui de l'édition. Comme le dit Aldaran, je vais essayer de m'améliorer et peut-être que ça donnera de meilleurs résultats.
Par rapport à tout ça, je comprend certains auteurs qui mettent sous licence libre leurs œuvres ou sous licence creative common. L'approche libre de cory doctorow sur son site ( http://craphound.com/ ) me semble être une idée intéressante pour se faire connaitre, puis, pourquoi pas, publier, bien plus tard.
Il est vrai que je ne m'attendais pas à payer pour être publié (même si ce n'est pas vraiment le cas dans ce qu'on me propose (ou alors, c'est possible, mais c'est bien caché), mais pour ILV, si), tout du moins, à entrouvrir les portes d'un monde aussi complexe qui est celui de l'édition. Comme le dit Aldaran, je vais essayer de m'améliorer et peut-être que ça donnera de meilleurs résultats.
Par rapport à tout ça, je comprend certains auteurs qui mettent sous licence libre leurs œuvres ou sous licence creative common. L'approche libre de cory doctorow sur son site ( http://craphound.com/ ) me semble être une idée intéressante pour se faire connaitre, puis, pourquoi pas, publier, bien plus tard.
Le débat prendrait des pages, donc je vais me contenter de dire que je ne suis pas d'accord avec toi.bormandg a écrit :La question de travail est à discuter. Parce que moi, je ne vois de travail que quand quelqu'un (la société dans son ensemble dans certains cas, où la nécessité) m'impose de faire qqch. Le conteur qui raconte une histoire parce qu'il a envie de la faire connaître, peut-on qualifier son action de travail? L'auteur qui veut présenter son oeuvre, est-ce qu'on peut qualifier ça de travail? Le peintre, le sculpteur, sauf quand on leur a demandé un travail, ils payent, ne serait-ce que pour le matériel dont ils ont besoin. Le musicien, s'il veut que son oeuvre soit exécutée (si ce n'est pas une oeuvre qu'il peut jouer seul), s'il n'a pas un sponsor pour que l'oeuvre soit enregistrée et diffusée, il lui faudra payer, au moins jusqu'à ce que d'autres, le public, les amateurs, lui demandent de jouer ou de créer pour eux...
Alors faut pas exagérer. Il y a des concours qui sont des pièges à cons, mais il y a aussi des cas où le payement d'un droit est parfaitement justifié. Il y a (et là, c'est sans doute la majorité) des faux éditeurs à compte d'auteur qui ne font qu'escroquer leur client, mais je pense qu'ils ne repésentent pas la totalité des systèmes d'auto-éditions.
Méfiance, oui, mais pas rejet systématique.
Pour en revenir aux auteurs et aux appels à textes, je vais faire plus simple :
- si tu veux te faire connaitre, tu dois répondre aux AT des éditeurs et eux sont forcément gratuits ;
- les concours payants "de bonne foi" sont des concours de bibliothèques et autres associations du même genre : cela ne te fera pas connaître, donc tu vas payer pour que deux bénévoles te disent qu'ils ont bien aimé ton travail. C'est mignon, mais, à bien y regarder, c'est un brin concon.
Et ta présentation de la chose est un brin réductrice. Tous les concours proposés par les bibliothèques ne ressemblent pas à ça.Sybille a écrit :- les concours payants "de bonne foi" sont des concours de bibliothèques et autres associations du même genre : cela ne te fera pas connaître, donc tu vas payer pour que deux bénévoles te disent qu'ils ont bien aimé ton travail. C'est mignon, mais, à bien y regarder, c'est un brin concon.
Je conçois que tu n'aimes pas le principe du "payer pour participer" mais l'objectivité n'a jamais tué personne non plus.
Effectivement, plutôt qu'un petit post de quelques lignes, j'aurais pu me lancer dans une étude comparative, faire des recherches, mener une enquête... mais, au final, pour quoi ?Aldaran a écrit :Et ta présentation de la chose est un brin réductrice. Tous les concours proposés par les bibliothèques ne ressemblent pas à ça.Sybille a écrit :- les concours payants "de bonne foi" sont des concours de bibliothèques et autres associations du même genre : cela ne te fera pas connaître, donc tu vas payer pour que deux bénévoles te disent qu'ils ont bien aimé ton travail. C'est mignon, mais, à bien y regarder, c'est un brin concon.
Je conçois que tu n'aimes pas le principe du "payer pour participer" mais l'objectivité n'a jamais tué personne non plus.
Si tu veux être reconnu en tant qu'auteur, il faut que ton nom arrive dans les rayonnages des librairies, sur la couverture d'un bouquin. Y'a des concours de bibliothèques qui arrivent à ce résultat ?
Ne gaspille pas ton énergie : je n'ai pas fait d'enquête non plus mais j'ai croisé certains AT demandant une participation minime et récompensant (edit : financièrement, en gros, récupération de la mise X10) les meilleurs textes. Certains (rares, je pense) proposaient même de faire un recueil des meilleurs textes.Sybille a écrit :Effectivement, plutôt qu'un petit post de quelques lignes, j'aurais pu me lancer dans une étude comparative, faire des recherches, mener une enquête... mais, au final, pour quoi ?
Pas à ma connaissance. Et chez CitronMeringue ?Sybille a écrit :Si tu veux être reconnu en tant qu'auteur, il faut que ton nom arrive dans les rayonnages des librairies, sur la couverture d'un bouquin. Y'a des concours de bibliothèques qui arrivent à ce résultat ?
sinon, j'ai toujours pas reçu les contrats (heureusement que je n'ai aps sabré le champagne) mais comme promis, quelque infos sur comment j'ai fait pour tenter de me faire publier. je rappelle pour info que c'est pas de la SF mon histoire mais de la littérature générale (voir du roman noir).
après avoir fini et corriger une premier fond le texte de fond en comble, je l'ai protégé à la SACD. Comme je comptais l'envoyer à plusieurs personnes par le net pour relecture, j'ai préféré assurer.
ensuite, j'ai eu la chance d'avoir une copine qui fait beaucoup de relecture pour des gens sur le net et qui n'hésite pas à faire des critiques constructives et une tante qui fait des notamment des formations sur la maitrise du français à l'écrit.
La plupart du temps, ne comptez pas sur votre famille pour être objetctif ^^ et surtout accepter les critiques !!
donc, il y a eu pas mal de corrections.
le choix des éditeurs:
j'ai trouvé sur le net la liste des plus gros édtietrus français que j'ai croisé avec les meilleurs ventes de roman 2008.
j'ai été sur les sites dédiés pour voir leur catalogue (histoire d'être sûre de ne pas viser à côté) et sur les pages avec les conditions d'envoi des manuscrits. Comme c'était pas toujours clair, j'ai souvent envoyé des mails pour voir si le recto-verso était possible, s'il y avait un nombre de pages minimum...
j'ai eu des réponses pour tous. j'en ai sélectionné 8 et pour économiser les timbres, je me suis déplacée sur place à chaque fois (ou presque).
la suite au prochain numéro...
après avoir fini et corriger une premier fond le texte de fond en comble, je l'ai protégé à la SACD. Comme je comptais l'envoyer à plusieurs personnes par le net pour relecture, j'ai préféré assurer.
ensuite, j'ai eu la chance d'avoir une copine qui fait beaucoup de relecture pour des gens sur le net et qui n'hésite pas à faire des critiques constructives et une tante qui fait des notamment des formations sur la maitrise du français à l'écrit.
La plupart du temps, ne comptez pas sur votre famille pour être objetctif ^^ et surtout accepter les critiques !!
donc, il y a eu pas mal de corrections.
le choix des éditeurs:
j'ai trouvé sur le net la liste des plus gros édtietrus français que j'ai croisé avec les meilleurs ventes de roman 2008.
j'ai été sur les sites dédiés pour voir leur catalogue (histoire d'être sûre de ne pas viser à côté) et sur les pages avec les conditions d'envoi des manuscrits. Comme c'était pas toujours clair, j'ai souvent envoyé des mails pour voir si le recto-verso était possible, s'il y avait un nombre de pages minimum...
j'ai eu des réponses pour tous. j'en ai sélectionné 8 et pour économiser les timbres, je me suis déplacée sur place à chaque fois (ou presque).
la suite au prochain numéro...
I have a cunning plan
"Je me suis permis de féconder votre caviar" docteur Zoiberg - futurama
Venez découvrir mon univers: www.domaine-cypreyhall.com
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Ma question était la tienne :Sybille a écrit :Quelle est ta question ? Ou quelle réponse attends-tu ? (Parce que je sens bien que tu as une question, puisque tu veux en savoir plus sur CM, mais je vois mal le lien qui t'a mené depuis les bibliothèques qui organisent des concours payants...)Aldaran a écrit :Et chez CitronMeringue ?
CitronMeringue arrive à ce résultat ?Sybille a écrit :Si tu veux être reconnu en tant qu'auteur, il faut que ton nom arrive dans les rayonnages des librairies, sur la couverture d'un bouquin. Y'a des concours de bibliothèques qui arrivent à ce résultat ?
Et je n'ai aucun a priori sur la réponse que tu me donneras.
Je ne défends pas bec et ongles les bibliothèques qui font payer les participations à leur concours. Mais j'ai du mal à comprendre ta virulence contre elles. Entre-nous, une participation de 4 € (j'ai dû croiser ce tarif quelque part sur un AT), ça ne vaut pas d'être boycotté par les camarades lecteurs professionnels ou non.
Le compte d'auteur oui, ça le mérite.
(Et puis j'arrête là, il me reste six heures avant d'aller bosser. À demain.)
Ne payez pas. Vous passez du temps à écrire enfermés entre 4 murs, moi aussi, et c'est autant de temps perdu à ne pas se souler, à ne pas se promener le long d'une rivière en jetant des galets dans l'eau ou à ne pas regarder un film porno avec des naines. Donc vous faites un sacrifice personnel sur votre vie privée, parfois on vous retourne le texte avec plus ou moins de tact, alors il ne manquerait plus que vous payiez... Après, ça devient du masochisme.
« J’ai un projet, devenir fou. »
Charles Bukowski
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- Don Lorenjy
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Excellente procédure.céline B a écrit : j'ai été sur les sites dédiés pour voir leur catalogue (histoire d'être sûre de ne pas viser à côté) et sur les pages avec les conditions d'envoi des manuscrits. Comme c'était pas toujours clair, j'ai souvent envoyé des mails pour voir si le recto-verso était possible, s'il y avait un nombre de pages minimum...
j'ai eu des réponses pour tous.
On peut aussi téléphoner : c'est idiot, mais il y a toujours quelqu'un qui répond et qui donne une info intéressante (genre : je voudrais vous envoyer un manuscrit correspondant à votre collection machin, à qui dois-je l'adresser ?).
Et Florent a raison : si on est prêt à payer, il faut bien se demander pour quel plaisir. Si c'est pour celui de voir son nom sur une couverture (plaisir très légitime et pas risible du tout) c'est bon. Si c'est pour celui d'être lu par des lecteurs plus nombreux que ceux qu'on toucherait tout seul, mieux vaut garder son argent ou le dépenser directement chez un imprimeur : les "éditeurs" qui font payer le font parce qu'il ne cherchent pas à vendre les livres après, ils ont déjà l'argent.
Les marques Don Lorenjy et Don Lo sont retirées des rayons
La virulence vient de ton imagination.Aldaran a écrit :CitronMeringue arrive à ce résultat ?
Et je n'ai aucun a priori sur la réponse que tu me donneras.
Je ne défends pas bec et ongles les bibliothèques qui font payer les participations à leur concours. Mais j'ai du mal à comprendre ta virulence contre elles. Entre-nous, une participation de 4 € (j'ai dû croiser ce tarif quelque part sur un AT), ça ne vaut pas d'être boycotté par les camarades lecteurs professionnels ou non.
Le compte d'auteur oui, ça le mérite.
(Et puis j'arrête là, il me reste six heures avant d'aller bosser. À demain.)
J'expose une conclusion qui est la mienne : les concours me semblent inutiles, seules les publications ont un sens.
Je développe : un concours, ça veut dire qu'un jury te sélectionne. Et ensuite ?
Je l'ai vécu quand j'étais ado : j'ai participé à des concours de poésie, j'ai eu des prix... et ensuite ? Mes jolis poèmes n'ont pas pas été lus.
Une publication (dans une anthologie, en ligne...), ce sont des lecteurs au bout.
Donc, évidemment, il faut nuancer si le concours débouche sur la parution d'une antho.
Pour en revenir à CitronMeringue, une publication en ligne comme les Vagabonds du Rêve a un sens (à mes yeux, sinon je ne le ferai pas), mais je n'oblige personne à nous soumettre un texte et je ne fais payer personne.
Quant à notre anthologie à paraître, puisqu'il s'agit d'une publication classique, il me semble qu'elle répond pleinement aux objectifs que j'expose.
Mon exposé n'a rien d'affectif, c'est une froide constatation.
Au final, la période n'est pas au beau fixe pour la SF. Il vaut mieux faire dans le fantastique ou le policier surtout pour les éditeurs. Ton approche et ton retour d'expérience sont intéressants. De mon côté ,je viens de cibler deux nouvelles maisons d'édition et je commence une nouvelle histoire (le story board est bouclé tout comme mes personnages).céline B a écrit :sinon, j'ai toujours pas reçu les contrats (heureusement que je n'ai aps sabré le champagne) mais comme promis, quelque infos sur comment j'ai fait pour tenter de me faire publier. je rappelle pour info que c'est pas de la SF mon histoire mais de la littérature générale (voir du roman noir).
après avoir fini et corriger une premier fond le texte de fond en comble, je l'ai protégé à la SACD. Comme je comptais l'envoyer à plusieurs personnes par le net pour relecture, j'ai préféré assurer.
ensuite, j'ai eu la chance d'avoir une copine qui fait beaucoup de relecture pour des gens sur le net et qui n'hésite pas à faire des critiques constructives et une tante qui fait des notamment des formations sur la maitrise du français à l'écrit.
La plupart du temps, ne comptez pas sur votre famille pour être objetctif ^^ et surtout accepter les critiques !!
donc, il y a eu pas mal de corrections.
le choix des éditeurs:
j'ai trouvé sur le net la liste des plus gros édtietrus français que j'ai croisé avec les meilleurs ventes de roman 2008.
j'ai été sur les sites dédiés pour voir leur catalogue (histoire d'être sûre de ne pas viser à côté) et sur les pages avec les conditions d'envoi des manuscrits. Comme c'était pas toujours clair, j'ai souvent envoyé des mails pour voir si le recto-verso était possible, s'il y avait un nombre de pages minimum...
j'ai eu des réponses pour tous. j'en ai sélectionné 8 et pour économiser les timbres, je me suis déplacée sur place à chaque fois (ou presque).
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Côté protection, j'ai juste mis un copyright pour la protection de mon texte. Je ne pense pas que ce soit aussi bien que la protection au SACD.
Je viens de relire une interview de Jean-Marc Ligny dans le n° 56 de Bifrost qui racontait sa galère au quotidien pour vivre de sa passion, jusqu'à tard dans sa carrière d'écrivain. Ce chemin est long et difficile; Heureusement que j'écris uniquement pour le plaisir pour l'instant, et que je vis d'autre chose, comme la plupart d'entre nous.
Rassure-moi, tu ne parles plus d'édition à compte d'auteur, là ?Don Lorenjy a écrit :Et Florent a raison : si on est prêt à payer, il faut bien se demander pour quel plaisir. Si c'est pour celui de voir son nom sur une couverture (plaisir très légitime et pas risible du tout) c'est bon.
Parce que si c'est "seulement" pour avoir son nom sur un livre, avec son texte à l'intérieur, "pour de vrai", il y a d'autres solutions moins coûteuses et tout aussi satisfaisantes (voire plus, en fait.)
Anybody remotely interesting is mad in some way. (the 7th Doctor)
Blog HS après déménagement. En attendant, photos !
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