faire publier son premier roman

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Erion
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Message par Erion » sam. nov. 06, 2010 2:16 pm

Florent a écrit : Déjà, si l'auteur n'a pas mis la scène de cul, cela n'est pas forcément par pudeur. C'est peut-être parce que le sexe, c'est chiant à écrire et à lire. La séduction, la tension sexuelle, tout cela est intéressant à exploiter, mais la description d'un acte sexuel en littérature a autant d'intérêt que dans un film.
"forcément". Oui, parfois, c'est pas par pudeur, mais parfois si. Et c'est à l'éditeur d'estimer si c'est nécessaire ou pas. Y'a pas une règle universelle qui interdise les scènes de cul. C'est au cas par cas. Par conséquent, l'éditeur ne doit pas s'interdire de pousser l'auteur à en faire une si le texte l'exige.
Encore une fois, tout dépend de ce que dit le texte.

Imaginons autre chose.
Imaginons un roman où tout le début consiste à développer chez le lecteur l'attente d'une guerre, d'un conflit violent. Et au milieu du livre, l'auteur dit "et la guerre fut terrible", sans rien montrer, et passe le reste du livre à parler d'autre chose. L'éditeur est en droit de dire à l'auteur : "tu sais coco, faut quand même montrer le conflit à un moment, parce que tu as créé le besoin d'une scène".
Dans ce cas, l'auteur a plusieurs choix :
- il fait la scène attendue
- il désamorce la scène, en offrant quelque chose en échange
- il se trouve un autre éditeur.
- il réécrit le Désert des Tartares.
Bref, oui, l'auteur est libre, mais l'éditeur est libre aussi de faire prendre conscience à l'auteur qu'il doit répondre à la demande qu'il a créée. Tous les romans se déroulent pas au temps de l'amour courtois, avec Lancelot et Guenièvre s'échangeant des billets.
Je vois pas en quoi ce serait plus scandaleux de la part d'un éditeur de demander une scène de cul que de supprimer des chapitres entiers parce qu'il les estime inutiles. Ca fait partie de la relation normale entre l'auteur et l'éditeur.
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
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Sybille
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Message par Sybille » sam. nov. 06, 2010 2:30 pm

Jean-Claude Dunyach a écrit :Pour ce qui est de "tu ajoutes une scène de cul parce que ça fait vendre, coco", ça relève peut-être de la légende. J'avais toutefois entendu dire que "La grande fornicatrice de Sillistra" de Janet Morris était plus hard en français qu'en version originale, sous l'influence de son éditeur. C'est un bruit qui a longtemps couru, mais je dois admettre que je n'ai jamais vérifié. Et puis, franchement, pour qu'une scène de cul fasse vendre, il faudrait vraiment qu'elle soit bonne, originale, novatrice, étonnante... En ce qui me concerne, il n'y a que l'I.A. et son double de Westerfeld et Langues étrangères de Paul di Filippo qui m'aient vraiment enthousiasmé sur ce plan-là. Mais je les considère tous les deux comme des auteurs exceptionnels.
J'ai un ami, scénariste de BD, qui m'a raconté qu'on leur (au dessinateur et à lui) avait demandé de rajouter de plantureuses poitrines. Ce qui ne m'a pas du tout surprise puisque leur BD était de l'heroic fantasy.

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Sybille
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Message par Sybille » sam. nov. 06, 2010 2:32 pm

Florent a écrit :Déjà, si l'auteur n'a pas mis la scène de cul, cela n'est pas forcément par pudeur. C'est peut-être parce que le sexe, c'est chiant à écrire et à lire. La séduction, la tension sexuelle, tout cela est intéressant à exploiter, mais la description d'un acte sexuel en littérature a autant d'intérêt que dans un film.
Toi, tu n'as pas lu de bit lit...
Perso, je n'aime pas les scènes de cul dans ce que je lis, mais je dois bien admettre que ça plait.

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Florent
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Message par Florent » sam. nov. 06, 2010 3:25 pm

Erion a écrit :
Florent a écrit : Déjà, si l'auteur n'a pas mis la scène de cul, cela n'est pas forcément par pudeur. C'est peut-être parce que le sexe, c'est chiant à écrire et à lire. La séduction, la tension sexuelle, tout cela est intéressant à exploiter, mais la description d'un acte sexuel en littérature a autant d'intérêt que dans un film.
"forcément". Oui, parfois, c'est pas par pudeur, mais parfois si. Et c'est à l'éditeur d'estimer si c'est nécessaire ou pas. Y'a pas une règle universelle qui interdise les scènes de cul. C'est au cas par cas. Par conséquent, l'éditeur ne doit pas s'interdire de pousser l'auteur à en faire une si le texte l'exige.
Encore une fois, tout dépend de ce que dit le texte.

Imaginons autre chose.
Imaginons un roman où tout le début consiste à développer chez le lecteur l'attente d'une guerre, d'un conflit violent. Et au milieu du livre, l'auteur dit "et la guerre fut terrible", sans rien montrer, et passe le reste du livre à parler d'autre chose. L'éditeur est en droit de dire à l'auteur : "tu sais coco, faut quand même montrer le conflit à un moment, parce que tu as créé le besoin d'une scène".
Dans ce cas, l'auteur a plusieurs choix :
- il fait la scène attendue
- il désamorce la scène, en offrant quelque chose en échange
- il se trouve un autre éditeur.
- il réécrit le Désert des Tartares.
Bref, oui, l'auteur est libre, mais l'éditeur est libre aussi de faire prendre conscience à l'auteur qu'il doit répondre à la demande qu'il a créée. Tous les romans se déroulent pas au temps de l'amour courtois, avec Lancelot et Guenièvre s'échangeant des billets.
Je vois pas en quoi ce serait plus scandaleux de la part d'un éditeur de demander une scène de cul que de supprimer des chapitres entiers parce qu'il les estime inutiles. Ca fait partie de la relation normale entre l'auteur et l'éditeur.
Ca présente un intérêt si la scène de cul comporte un élément indispensable au récit. Je ne sais pas, par exemple un viol dont le trauma est un pilier fondateur de l'histoire. Là, il faut faire ressentir la violence du trauma, et l'ellipse serait lâcheté. Mais si c'est du cul pour du cul, pour satisfaire un lectorat ado, ou un truc fleur bleue pour titiller la ménagère, bof.

Tenez, un bon exemple : Incorporé(e), d'un super auteur que je conseille à tout le monde, lisible gratuitement ici, page 40 : :mrgreen: : http://fr.netlog.com/go/out/url=http%3A ... 99840375b5 Eh bien il y a une scène de cul (soft, hein) qui sert l'histoire.

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Soslan
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Message par Soslan » sam. nov. 06, 2010 3:31 pm

Florent a écrit :
Ca présente un intérêt si la scène de cul comporte un élément indispensable au récit. Je ne sais pas, par exemple un viol dont le trauma est un pilier fondateur de l'histoire. Là, il faut faire ressentir la violence du trauma, et l'ellipse serait lâcheté. Mais si c'est du cul pour du cul, pour satisfaire un lectorat ado, ou un truc fleur bleue pour titiller la ménagère, bof.

Tenez, un bon exemple : Incorporé(e), d'un super auteur que je conseille à tout le monde, lisible gratuitement ici, page 40 : :mrgreen: : http://fr.netlog.com/go/out/url=http%3A ... 99840375b5 Eh bien il y a une scène de cul (soft, hein) qui sert l'histoire.
C'est moi ou en fait ton avis rejoint Erion ?
"La Lune commence où avec le citron finit la cerise" (André Breton)

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Et pour ne pas faire que ma propre promo :
http://musardises.moonfruit.fr/

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Nébal
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Message par Nébal » sam. nov. 06, 2010 4:25 pm

Florent a écrit :[Blah blah blah] la description d'un acte sexuel en littérature a autant d'intérêt que dans un film.
...

Et L'Empire des sens, c'est du poulet, pour en rester au cinéma ?

Pour la littérature, je préfère me taire, je risquerais de m'énerver trop facilement.

Et pourtant, je suis d'une pudeur confinant au puritanisme.

Mais lire des trucs pareils, c'est... c'est juste...

Je me tais. :evil:

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Virprudens
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Message par Virprudens » dim. nov. 07, 2010 12:23 am

Florent a écrit :[Blah blah blah] la description d'un acte sexuel en littérature a autant d'intérêt que dans un film.
Bof. Si ça fait bander / mouiller / chais pas quoi, c'est déjà pas mal.
Cela étant, j'ai rarement bandé en lisant. En matant un boulard, un peu plus.
- Please, be polite.
- Go fuck yourself.

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thomasday
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Message par thomasday » dim. nov. 07, 2010 10:33 am

Moi je trouve étonnant (pour ne pas dire consternant) les assertions du genre "on ne peut mettre du cul que si c'est nécessaire à l'intrigue" ; il y a plein de bons bouquins sans intrigue, il y a des bouquins, excellents, où l'intrigue est pour le moins secondaire, etc.
En fait, si les auteurs de SF cassaient un peu plus les règles (sans parler des dogmes (c) ateliers d'écriture pour ceux qui vivent de l'autre côté de l'Atlantique) on aurait sans doute davantage de bon bouquins à lire...
Mais ce n'est que le point de vue d'un auteur qui aimait bien à une époque mettre du cul dans ses textes, surtout quand ce n'était pas utile.

TD

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Erion
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Message par Erion » dim. nov. 07, 2010 10:50 am

thomasday a écrit :Moi je trouve étonnant (pour ne pas dire consternant) les assertions du genre "on ne peut mettre du cul que si c'est nécessaire à l'intrigue" ; il y a plein de bons bouquins sans intrigue, il y a des bouquins, excellents, où l'intrigue est pour le moins secondaire, etc.
TD
Où a-t-on parlé d'intrigue ? On a parlé du texte, c'est tout.
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
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Lensman
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Message par Lensman » dim. nov. 07, 2010 10:53 am

thomasday a écrit :Moi je trouve étonnant (pour ne pas dire consternant) les assertions du genre "on ne peut mettre du cul que si c'est nécessaire à l'intrigue" ; il y a plein de bons bouquins sans intrigue, il y a des bouquins, excellents, où l'intrigue est pour le moins secondaire, etc.
En fait, si les auteurs de SF cassaient un peu plus les règles (sans parler des dogmes (c) ateliers d'écriture pour ceux qui vivent de l'autre côté de l'Atlantique) on aurait sans doute davantage de bon bouquins à lire...
Mais ce n'est que le point de vue d'un auteur qui aimait bien à une époque mettre du cul dans ses textes, surtout quand ce n'était pas utile.

TD
Il est juste sympa que l'auteur, s'il n'est pas sûr de lui et n'a pas un projet bien ficelé préalablement (il paraît que ça arrive...), ne se sente pas obligé d'en rajouter sous prétexte que "ça se fait", en croyant répondre à une demande, inexistante, des lecteurs...
De toute façon, à notre époque, on peut enlever au moins un tiers à 90% des romans, tout est long. Inutile de se sentir forcé d'en rajouter dans l'inintéressant (il faut tout de même être un écrivain de génie pour rendre une scène de cul intéressante... ça arrive, mais c'est rarissime...)
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Nébal
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Message par Nébal » dim. nov. 07, 2010 11:05 am

thomasday a écrit :Moi je trouve étonnant (pour ne pas dire consternant) les assertions du genre "on ne peut mettre du cul que si c'est nécessaire à l'intrigue" ; il y a plein de bons bouquins sans intrigue, il y a des bouquins, excellents, où l'intrigue est pour le moins secondaire, etc.
En fait, si les auteurs de SF cassaient un peu plus les règles (sans parler des dogmes (c) ateliers d'écriture pour ceux qui vivent de l'autre côté de l'Atlantique) on aurait sans doute davantage de bon bouquins à lire...
Mais ce n'est que le point de vue d'un auteur qui aimait bien à une époque mettre du cul dans ses textes, surtout quand ce n'était pas utile.

TD
Je plussoie vigoureusement (en tout bien tout honneur).

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Florent
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Message par Florent » dim. nov. 07, 2010 11:11 am

thomasday a écrit :Moi je trouve étonnant (pour ne pas dire consternant) les assertions du genre "on ne peut mettre du cul que si c'est nécessaire à l'intrigue" ; il y a plein de bons bouquins sans intrigue, il y a des bouquins, excellents, où l'intrigue est pour le moins secondaire, etc.
En fait, si les auteurs de SF cassaient un peu plus les règles (sans parler des dogmes (c) ateliers d'écriture pour ceux qui vivent de l'autre côté de l'Atlantique) on aurait sans doute davantage de bon bouquins à lire...
Mais ce n'est que le point de vue d'un auteur qui aimait bien à une époque mettre du cul dans ses textes, surtout quand ce n'était pas utile.

TD
Là on mélange un peu tout. De "une scène de cul c'est gratuit, racoleur et sans grand intérêt si ça ne sert pas l'intrigue et si ça ne constitue pas un élément utile à l'histoire" on bascule brutalement à "une intrigue est indispensable à une histoire". Et là je me gratte la tête avec perplexité car je ne me rappelle pas avoir écrit ça. J'ai même du mal à suivre le raisonnement, pour tout dire. Et par un subtil amalgame dont les forums ont le secret, on peut en arriver à la conclusion : "placer une scène de cul non justifiée dans une histoire revient à casser les codes de la littérature".

Alors à mon sens, "casser les règles", ça ne réside pas à écrire tout et n'importe quoi selon l'envie du moment, sinon je case la partouze du siècle dans mon prochain texte et je deviens l'écrivain du nouveau millénaire qui a révolutionné le genre. Quelque part, l'auteur a l'obligation de maintenir l'intérêt du lecteur, de le mener d'un point A vers un point B en lui racontant une histoire et en lui faisant ressentir des choses. Donc l'idée, c'est de ne pas de le faire décrocher de l'intrigue. Alors bien sûr, il peut ne pas y avoir d'intrigue, et le récit se résume, par conséquent, à un exercice de style, mais le genre a ses limites. Parce que moi, et là je dis bien "moi", au bout d'un moment, si on n'a rien à me raconter, je le sens et je m'emmerde. Et il y a un paquet de livres qui m'ont gonflé parce que, au bout de 200 pages, il ne s'est toujours rien passé. Alors c'est super bien écrit, il y a une super ambiance, mais à un moment donné j'aimerais bien me sentir impliqué et monter dans le train plutôt que de le regarder passer.

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Florent
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Message par Florent » dim. nov. 07, 2010 11:14 am

Lensman a écrit :
thomasday a écrit :Moi je trouve étonnant (pour ne pas dire consternant) les assertions du genre "on ne peut mettre du cul que si c'est nécessaire à l'intrigue" ; il y a plein de bons bouquins sans intrigue, il y a des bouquins, excellents, où l'intrigue est pour le moins secondaire, etc.
En fait, si les auteurs de SF cassaient un peu plus les règles (sans parler des dogmes (c) ateliers d'écriture pour ceux qui vivent de l'autre côté de l'Atlantique) on aurait sans doute davantage de bon bouquins à lire...
Mais ce n'est que le point de vue d'un auteur qui aimait bien à une époque mettre du cul dans ses textes, surtout quand ce n'était pas utile.

TD
Il est juste sympa que l'auteur, s'il n'est pas sûr de lui et n'a pas un projet bien ficelé préalablement (il paraît que ça arrive...), ne se sente pas obligé d'en rajouter sous prétexte que "ça se fait", en croyant répondre à une demande, inexistante, des lecteurs...
De toute façon, à notre époque, on peut enlever au moins un tiers à 90% des romans, tout est long. Inutile de se sentir forcé d'en rajouter dans l'inintéressant (il faut tout de même être un écrivain de génie pour rendre une scène de cul intéressante... ça arrive, mais c'est rarissime...)
Oncle Joe
Oui, on parle des scènes de cul parce que je sais plus qui a parlé de ça, mais il est question en règle générale de tout ce qui pourrait faire l'objet d'une ellipse, car sans intérêt pour l'histoire. Ce à quoi on va me répondre que c'est justement l'intérêt de la littérature de pouvoir écrire tout ce qui serait coupé dans un flm, par exemple, et que même ce qui n'apporte rien à l'histoire a un intérêt. Mais quand je lis la description d'un paysage sur 10 pages, je me dis que l'auteur se regarde écrire et qu'il ne pense plus à lui qu'à son lecteur.

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Nébal
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Message par Nébal » dim. nov. 07, 2010 11:17 am

Florent a écrit :"une scène de cul c'est gratuit, racoleur et sans grand intérêt si ça ne sert pas l'intrigue et si ça ne constitue pas un élément utile à l'histoire"
Ce qui est déjà une connerie.

C'est bien le problème.

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Message par Nébal » dim. nov. 07, 2010 11:18 am

Florent a écrit :Mais quand je lis la description d'un paysage sur 10 pages, je me dis que l'auteur se regarde écrire et qu'il ne pense plus à lui qu'à son lecteur.
...

Retiens-toi, Nébal, retiens-toi.

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