Patrice a écrit :Salut,
Oui, mais c'est là que se trouve la provocation de ma question. Où se trouve le risque quand on ne publie pas d'inédit? Quand il suffit de faire des choix dans ce qui a marché chez d'autres qui eux, ont pris des risques? N'est-ce pas une logique principalement comptable, et donc de marketing?
Après tout, en SF, jusqu'en 1990, les collections de poche (J'ai lu, PdF, FNA, LdP, Galaxie-bis, etc.) publiaient MAJORITAIREMENT de l'inédit.
A+
Patrice
Mais l'édition poche a, avant tout, une vocation mass market.
Le fait que, jadis, les collections poches publiaient majoritairement de l'inédit, était contingente du fait qu'il n'y avait pas – ou peu – de collections grand format où il était possible de les publier. Et d'ailleurs, on voit bien en terme de rentabilité où ça a fini par conduire PdF.
Aujourd'hui, le marché se réparti donc plus facilement comme ça, les inédits en grand format, les rééditions dans la collection de poche sœur. Et là, il ne t'échappera pas, que la production grand format ne suffit pas à alimenter un catalogue de 30 titres par an. Donc pour tout le reste (moins les bides de la sus-mentionnée collec GF), les choix éditoriaux demeurent les mêmes. Tu filtres une offre, pour ne proposer au lectorat que ce que tu penses être de qualité. Ou du moins assumable d'un point de vue commercial.
Un catalogue, qu'il soit constitué de rééditions ou pas, reste une affaire de choix éditoriaux ET commerciaux.
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.