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Équivalence page / signage
Posté : jeu. juil. 22, 2010 10:59 am
par Romain d'Huissier
Hello,
J'ai une interrogation qui me turlupine depuis qques temps.
En fait, j'aimerai savoir de combien de signes (avec espace) se compose une page de roman ? Gd format, poche, etc. en moyenne disons.
Merci d'avance pour vos réponses !
Posté : jeu. juil. 22, 2010 11:10 am
par Eons
Autour de 1 000 le plus souvent. Jusqu'à 1 500 quand c'est dense. On trouve parfois plus, mais c'est rare, et ça se reconnait : c'est vraiment écrit petit.
Re: Équivalence page / signage
Posté : jeu. juil. 22, 2010 11:19 am
par Daelf
Romain d'Huissier a écrit :Hello,
J'ai une interrogation qui me turlupine depuis qques temps.
En fait, j'aimerai savoir de combien de signes (avec espace) se compose une page de roman ? Gd format, poche, etc. en moyenne disons.
Merci d'avance pour vos réponses !
Facile : compte. Fais une moyenne. Tadaaa !
(oui je suis méchante aujourd'hui.)
Posté : jeu. juil. 22, 2010 11:31 am
par Romain d'Huissier
Eons a écrit :Autour de 1 000 le plus souvent. Jusqu'à 1 500 quand c'est dense. On trouve parfois plus, mais c'est rare, et ça se reconnait : c'est vraiment écrit petit.
Ah oui OK ! Ça me semble vraiment peu en tout cas.
Ça signifie qu'un roman de 300 pages fera 300 ks en gros...
Posté : jeu. juil. 22, 2010 12:57 pm
par marc
J'aurais plutôt envie de dire 1800 caractères. Dans un grand format on a en général une trentaine de lignes qui contiennent 60 caractères (espace compris).
Posté : jeu. juil. 22, 2010 1:07 pm
par Nébal
C'est pas pareil si tu t'appelles Amélie Nothomb ou Thomas Pynchon.
Posté : jeu. juil. 22, 2010 1:21 pm
par Lensman
Nébal a écrit :C'est pas pareil si tu t'appelles Amélie Nothomb ou Thomas Pynchon.
C'est ce qui fait que la lecture de Nothomb est moins pénible que celle de Pynchon. J'ai écrit "moins pénible", je n'ai pas écrit "intéressante".
Oncle Joe
Posté : jeu. juil. 22, 2010 1:34 pm
par Erion
Vivement les livres numériques, on ne sera plus embarrassé par cette question.
Posté : jeu. juil. 22, 2010 2:16 pm
par marc
Erion a écrit :Vivement les livres numériques, on ne sera plus embarrassé par cette question.
Mais si, justement. Tu auras toujours des auteurs qui rempliront plus vite les pages en utilisant des polices de caractères plus grandes et des interlignes plus larges. Le numérique ne change rien au calcul.
Posté : jeu. juil. 22, 2010 2:24 pm
par Erion
marc a écrit :Erion a écrit :Vivement les livres numériques, on ne sera plus embarrassé par cette question.
Mais si, justement. Tu auras toujours des auteurs qui rempliront plus vite les pages en utilisant des polices de caractères plus grandes et des interlignes plus larges. Le numérique ne change rien au calcul.
Ben non, parce que les lecteurs choisiront la taille de caractère et la mise en page qui leur est la plus agréable. Du coup, peu importe ce que choisissent les auteurs.
(En fait, ça fait râler les éditeurs que de laisser aux lecteurs la possibilité de choisir quelque chose qui leur plaît)
Posté : jeu. juil. 22, 2010 2:38 pm
par Stéphane
Erion a écrit :marc a écrit :Erion a écrit :Vivement les livres numériques, on ne sera plus embarrassé par cette question.
Mais si, justement. Tu auras toujours des auteurs qui rempliront plus vite les pages en utilisant des polices de caractères plus grandes et des interlignes plus larges. Le numérique ne change rien au calcul.
Ben non, parce que les lecteurs choisiront la taille de caractère et la mise en page qui leur est la plus agréable. Du coup, peu importe ce que choisissent les auteurs.
(En fait, ça fait râler les éditeurs que de laisser aux lecteurs la possibilité de choisir quelque chose qui leur plaît)
Merci pour les maquettistes : c'est vraiment leur dire que leur travail ne sert à rien.
Ce qui enlève tout un aspect de l'édition : choisir le format qui convient au projet (parfois le choix est commercial, et parfois non, mais les gens comme toi s'en foutent, ce qui comptent c'est de vendre des bouquins)
Posté : jeu. juil. 22, 2010 2:47 pm
par Erion
Stéphane a écrit :
Merci pour les maquettistes : c'est vraiment leur dire que leur travail ne sert à rien.
Ce qui enlève tout un aspect de l'édition : choisir le format qui convient au projet (parfois le choix est commercial, et parfois non, mais les gens comme toi s'en foutent, ce qui comptent c'est de vendre des bouquins)
Non, ce qui compte, c'est que les gens lisent un texte comme il leur plaît. Dans ma famille, j'ai des gens qui ont des problèmes d'yeux, ce qu'il fait qu'ils ne peuvent plus lire de poches, ils sont ravis de pouvoir adapter le texte comme ils veulent.
Mais évidemment, les gens comme toi se foutent des handicapés.
Ta réaction me fait penser à ces architectes qui produisent des maisons inhabitables parce qu'ils ont un "projet", en oubliant que des gens vont y vivre.
Posté : jeu. juil. 22, 2010 2:58 pm
par Stéphane
Erion a écrit :Non, ce qui compte, c'est que les gens lisent un texte comme il leur plaît. Dans ma famille, j'ai des gens qui ont des problèmes d'yeux, ce qu'il fait qu'ils ne peuvent plus lire de poches, ils sont ravis de pouvoir adapter le texte comme ils veulent.
Mais évidemment, les gens comme toi se foutent des handicapés.
Ta réaction me fait penser à ces architectes qui produisent des maisons inhabitables parce qu'ils ont un "projet", en oubliant que des gens vont y vivre.
Evidemment, la question des handicapés... (on sent bien l'homme formé au discours politique: ne pas oublier de culpabiliser les gens !)
Oui, un mal voyant ne peut pas apprécier un Picasso. Dévalorisons tout de suite les arts visuels ! A bas Caravage, certains ont du mal avec les nuances du noir ! A bas l'impressionnisme, certains ne savent pas transcender leur vision de la lumière ! etc.
Mais je ne vais pas plus m'engouffrer dans le piège que tu me tends... Faisons au maximum que les handicapés aient accès aux mêmes choses que les non handicapés. Mais ne demandons pas aux artistes de voir d'une façon différente de la façon dont ils voient (au sens propre, ou encore plus au sens figuré).
Posté : jeu. juil. 22, 2010 3:16 pm
par Lensman
Stéphane a écrit :Erion a écrit :Non, ce qui compte, c'est que les gens lisent un texte comme il leur plaît. Dans ma famille, j'ai des gens qui ont des problèmes d'yeux, ce qu'il fait qu'ils ne peuvent plus lire de poches, ils sont ravis de pouvoir adapter le texte comme ils veulent.
Mais évidemment, les gens comme toi se foutent des handicapés.
Ta réaction me fait penser à ces architectes qui produisent des maisons inhabitables parce qu'ils ont un "projet", en oubliant que des gens vont y vivre.
Evidemment, la question des handicapés... (on sent bien l'homme formé au discours politique: ne pas oublier de culpabiliser les gens !)
Oui, un mal voyant ne peut pas apprécier un Picasso. Dévalorisons tout de suite les arts visuels ! A bas Caravage, certains ont du mal avec les nuances du noir ! A bas l'impressionnisme, certains ne savent pas transcender leur vision de la lumière ! etc.
Mais je ne vais pas plus m'engouffrer dans le piège que tu me tends... Faisons au maximum que les handicapés aient accès aux mêmes choses que les non handicapés. Mais ne demandons pas aux artistes de voir d'une façon différente de la façon dont ils voient (au sens propre, ou encore plus au sens figuré).
Stéphane, il est question de TEXTE, pas de maquette de couverture...
On peut avoir la maquette, telle que la voit le maquettiste, et que l'on va apprécier comme telle.
Après avoir apprécié la maquette, y compris celle des pages intérieures avec le texte, rien n'empêche de procéder à des modificactions de confort.
Je ne vois rie, mais alors rien de problématique à ça, ni d'irrespectueux pour le maquettiste, et c'est un progrès considérable !
On voir bien que tu es jeune... pense aux vieux oncles...
Oncle Joe
Posté : jeu. juil. 22, 2010 3:19 pm
par Virprudens
Je ne vois pas en quoi se foutre des handicapés est mal.
Chacun d'entre nous se fout de 99,99999999999% de l'humanité, alors ...franchement, les handicapés ...