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Une question qui m'est venu en tête l'autre jour, alors que j'étais en train d'écrire la ligne deux de ma fantabuleuse décalogie de fantasy post-moderne qui révolutionnera le monde.

Pour un éditeur, à quel point est-il important qu'un auteur soit disponible pour les divers évènements qui égaient l'année ? En particulier, évidemment, combien ça pèse sur la décision d'éditer ?

Omnibus a écrit :Une question qui m'est venu en tête l'autre jour, alors que j'étais en train d'écrire la ligne deux de ma fantabuleuse décalogie de fantasy post-moderne qui révolutionnera le monde.

Pour un éditeur, à quel point est-il important qu'un auteur soit disponible pour les divers évènements qui égaient l'année ? En particulier, évidemment, combien ça pèse sur la décision d'éditer ?

On ne m'a JAMAIS posé cette question avant de signer et je crois que ça pèse zéro sur la décision
en tout cas dans l'imaginaire^^
si t'es là c'est bien on utilise, si t'es pas là on reprendra une tasse de thé

ou deux fois des frites.

Si t'es Amélie Nothomb, c'est du champagne.
Mais je la vois mal écrire une décalogie de fantasy.

TD

De toute façon, maintenant, les salons ne veulent plus des auteurs...

Ça pèse zéro, en revanche, partant du principe qu'un éditeur t'as fait confiance et qu'il a investi temps et argent sur ton travail, j'estime qu'en retour, tu lui dois bien un minimum de SAV pour donner une (petite) chance à ton bouquin de trouver son public.

Eric a écrit :Ça pèse zéro, en revanche, partant du principe qu'un éditeur t'as fait confiance et qu'il a investi temps et argent sur ton travail, j'estime qu'en retour, tu lui dois bien un minimum de SAV pour donner une (petite) chance à ton bouquin de trouver son public.

en même temps, il peut y avoir une raison pathologique (S.Hawking), marketing (l'auteur est une horreur sociale, il ne sait pas parler aux gens sans les mordre c'est pour ça qu'il écrit : pour éviter de les tuer^^) géographique (il est habitant de l'île d'Elbe ou résident des Minguettes) de ne pas se montrer...

si ta raison c'est la timidité pathologique Omnibus, ça se soigne^^

Eric a écrit :Ça pèse zéro, en revanche, partant du principe qu'un éditeur t'as fait confiance et qu'il a investi temps et argent sur ton travail, j'estime qu'en retour, tu lui dois bien un minimum de SAV pour donner une (petite) chance à ton bouquin de trouver son public.

Pas d'accord.

Le temps où tu fais du SAV, c'est du temps où tu n'écris pas et où tu n'es pas payé non plus.

Roland C. Wagner a écrit :

Eric a écrit :Ça pèse zéro, en revanche, partant du principe qu'un éditeur t'as fait confiance et qu'il a investi temps et argent sur ton travail, j'estime qu'en retour, tu lui dois bien un minimum de SAV pour donner une (petite) chance à ton bouquin de trouver son public.

Pas d'accord.

Le temps où tu fais du SAV, c'est du temps où tu n'écris pas et où tu n'es pas payé non plus.

Savoir si c'est du SAV ou la prise en charge du boulot de publicité qu'au départ l'auteur croyait être le travail de l'éditeur... Ceci étant, s'il faut en plus faire le travail de l'éditeur et du diffuseur, on peut se demander pourquoi ce sont eux qui rentrent les bénéfices...
Maintenant, il arrive aussi que l'éditeur paye (en plus des dédommagements évidents comme la prise en charge des frais de transport ou de logement, plus rarement de nourriture) le service rendu. Surtout si tu es un auteur qui n'en a plus besoin (genre Marc Levy)...

Eric a écrit :Ça pèse zéro, en revanche, partant du principe qu'un éditeur t'as fait confiance et qu'il a investi temps et argent sur ton travail, j'estime qu'en retour, tu lui dois bien un minimum de SAV pour donner une (petite) chance à ton bouquin de trouver son public.

t'as pas le sentiment de renverser les rôles ?

Ben non... Aller à la rencontre des lecteurs, ça fait aussi partie du travail. À moins que ton éditeur ne pousse le dévouement jusqu'à dédicacer les bouquins à ta place...

Il est vrai qu'en ce qui me concerne, ça ne prend pas des masses de temps et je peux même continuer à écrire en même temps, si je veux...

Mais blague à part, ce n'est pas, non plus, la partie la plus désagréable du boulot, faut quand même pas déconner.

Eric a écrit : Mais blague à part, ce n'est pas, non plus, la partie la plus désagréable du boulot, faut quand même pas déconner.

du coup, je suis en train de me demander sérieusement, sans ironie aucune, la partie la plus désagréable du boulot...
(pas que je veuille dire que le SAV me fait chier, déjà on voit les cops même si on signe queud. Ah j'aime bien la partie "scènes de la vie de province" c'est à dire aller passer des nuits dans des endroits improbables où on n'aurait jamais mis les pieds sinon -- genre Angers, Nantes, Rennes, Besançon, Tarbes, Aubervilliers, Lambesq, Bagneux, Le Mans, Aix les bains. IE mes ballades de cette année)

Il est vrai qu'en ce qui me concerne, ça ne prend pas des masses de temps et je peux même continuer à écrire en même temps, si je veux...

ça je peux pas, j'ai essayé, je ne peux pason dirait que la tension "rencontrer du monde et parler" est en totale opposition avec "écrire"*)










* Vous aurez remarqué que "dire des conneries sur internet", non, ça contredit pas^^.

Tarbes, c'est une sacrée abnégation !

Sand a écrit :Tarbes, c'est une sacrée abnégation !

la seule fois où j'y avais mis les boots auparavant c'était pour corriger un brevet sous l’œil sévère d'un Platon en plâtre ^^
ça me change

ah non merde on avait consulté pour le gremlin à l'hosto, tu parles que j'ai pas envie de m'en souvenir x_x

ben là j'ai vue que la partie ancienne et joulie^^

Sand a écrit :ou deux fois des frites.

Il paraît que ça arrivait souvent à Hemingway !