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Florent
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Message par Florent » mar. avr. 15, 2008 4:55 pm

J'adore ce sujet où on passe du porno gonzo à Brussolo tout en militant pour qu'on ne garde que les scènes choc dans les romans :lol:
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Stéphane
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Message par Stéphane » mar. avr. 15, 2008 4:58 pm

Bull a écrit :/HS 1/

Stephane, par curiosité personnelle tu as lu ou relu du Brussolo récemment ?
Ou tu l'a aimé (beaucoup) plus jeune et tu le défends par principe ?
/HS 1/
Je suis pressé là mais je te répondrai dans un autre topic que j'ouvrirai ailleurs pour pas trop polluer (Blouse Bleuâtre, je te vois venir et je te l'affirme, un topic sur Brussolo, ce n'est pas de la pollution . :evil: )

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Virprudens
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Message par Virprudens » mar. avr. 15, 2008 5:00 pm

[TROLL WARNING TROLL WARNING TROLL WARNING]
Stéphane a écrit :
Epikt a écrit :(quoique, du Brussolo ?)
Il est vrai qu'il y a rarement du superflu dans les romans de Brussolo.
:D :D :D
Quand j'avais 15-20 ans, je trouvais Brussolo trop génial - j'achetais tout ce que je trouvais, je pensais que c'était le meilleur écrivain de SF Français - eh ouais, j'étais jeune.

J'en ai lu un hier - Opération Serrures Carnivores - (un G.P.I en passant - mais depuis quelques temps, deux ans environ, je me méfie grandement des GPI, mais passons...).
J'ai trouvé ça mauvais, genre n'importe quoi, mal foutu et mal écrit. Alors oui, y'a de l'imagination, c'est sur, mais elle est pas canalisée. Ca tourne à l'exercice vain.
Ca reste quand même des supers FNA.

[TROLL WARNING TROLL WARNING TROLL WARNING]
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Bouse Bleuâtre

Message par Bouse Bleuâtre » mar. avr. 15, 2008 5:04 pm

Stéphane a écrit :
Bouse Bleuâtre a écrit :À part les romans eux-mêmes
Pourquoi ton intervention ne me surprend pas, Bouse ? :evil:
Parce que la tienne était prévisible ? :mrgreen:

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Eons
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Message par Eons » mar. avr. 15, 2008 5:06 pm

Florent a écrit :D'ailleurs, sur des appels à textes, j'ai déjà eu des réponses du genre "votre nouvelle est bien écrite, mais il n"y a pas de chute", comme si c'était vraiment le truc indispensable, qu'on se foutait des personnages ou de l'ambiance au profit d'une révélation parachutée à la fin...
Peut-être que tout simplement c'était écrit de manière à ce qu'on s'attende à une chute.
J'ai lu d'excellentes nouvelles sans chute - et qui n'en demandaient pas -, et aussi d'autres où, tournant la page pour connaître la chute/fin que je sentais venir, je suis tombé sur... la nouvelle suivante du recueil (ou sur quelques lignes qui n'amenaient rien de plus). C'est frustrant, l'impression d'inachevé qu'on ressent alors.
Les beaux livres, c’est aussi par ici : www.eons.fr

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Florent
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Message par Florent » mar. avr. 15, 2008 5:17 pm

Ben moi je n'en connais que deux, de chutes : "... et paf le chien", et aussi "C'est un sac à patates, Toto !", alors pour caser ça dans une nouvelle...
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Bouse Bleuâtre

Message par Bouse Bleuâtre » mar. avr. 15, 2008 5:29 pm

Ben et La Chute de monsieur Albert, alors ?

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Goldeneyes
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Message par Goldeneyes » mar. avr. 15, 2008 5:44 pm

Florent a écrit :Ben moi je n'en connais que deux, de chutes : "... et paf le chien", et aussi "C'est un sac à patates, Toto !"...
-> Alors tu devrais étoffer ton répertoire...
Eons a écrit :J'ai lu d'excellentes nouvelles sans chute.
-> Celles de Silverberg forment un bon exemple. On évoquait tout à l'heure la "faiblesse" du genre de la nouvelle qui ne peut déployer la cohérence d'un univers ou la densité de personnages comme peut le faire le roman. Dans les nouvelles de Silverberg, souvent plus longues que la moyenne, je retrouve une "richesse" et une profondeur (je pense aux "Chants de l'Eté" avec sa multiplicité de points de vue, ou même l'une de ses toute première, avec le perso, en proie à la famine, qui combat en vain l'anthropophagie à laquelle tous les autres humains ont succombé) que d'autres auteurs, c'est certains, ne développent pas. L'auteur s'approprie forcément le genre dans lequel il évolue. Et les nouvelles de Silverberg, comme celles de Matheson, ne sont pas nécessairement ponctuée d'une chute.

-> Pour l'hsitoire du pavé : différents critères, évidemment. D'abord numérique : c'est sûr qu'à partir de 500 / 600 pages, ça commence à faire... Ensuite, purement subjectif : qui dépend de la motivation du lecteur. Lorsqu'un texte prend aux tripes, difficile de le lâcher. "A la recherche du temps perdu" de Proust, un pavé ? Certains vous diront oui, et d'autres non... Pour ma part, "Le chant de la Belgariade" de Eddings a toute l'apparence d'un pavé, mais défintivement pas la consistance ou le goût :). Idem pour "Notre Dame" de papa Hugo, dans un registre plus classique. En règle générale, on pourrait user de la maxime : "plus c'est long, plus c'est bon". Ou peut-être, plus justement : "plus c'est long, plus c'est profond". :) Dans le sens qu'un roman long à tout le loisir de développer un univers cohérent dans lequel le lecteur se plonge. Bien entendu, au final, ça dépend du talent de l'auteur. Et aussi de l'état d'esprit du lecteur. Un mec qui sort d'une journée de neuf heures de travail sera certainement moins réceptif à la prose de Gautier qu'un jeune étudiant en vacances... Quoique...

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Virprudens
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Message par Virprudens » mar. avr. 15, 2008 7:56 pm

Goldeneyes a écrit :
Florent a écrit :Ben moi je n'en connais que deux, de chutes : "... et paf le chien", et aussi "C'est un sac à patates, Toto !"...
-> Alors tu devrais étoffer ton répertoire...
Essaye voir :
" et flip-flap la girafe" ou "et zip le pingouin".

Sinon, y'a :
"Mais en fait, il était mort, et il ne le savait pas."
"Tout ceci n'était qu'un rêve."
"Il se rendit soudainement compte qu'il était devenu un vampire."
"Il découvrit qu'il était un vampire mort (?!) qui avait rêvé qu'il était un papillon et que les papillons trichaient trop souvent au poker".
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Message par Florent » mar. avr. 15, 2008 8:04 pm

Ou bien

- Car le tueur (la tueuse) avait un frère (une soeur) jumeau (jumelle), ce qui explique logiquement tout ce qui vous a paru bizarre dans mon histoire (copyright Grangé)

- Et alors le monde tout entier hurlera dans une frénésie comme il n'en a jamais connu (copyright Lovecraft)

- Il se tourna vers le ciel : des nuages gris recouvraient lentement le soleil avec le crépuscule. Il pensa qu'il était temps pour lui de tourner la page (copyright plein d'auteurs en panne d'inspiration sur la dernière phrase)
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Papageno
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Message par Papageno » mar. avr. 15, 2008 8:52 pm

Je me demande même si une nouvelle n'est pas plus difficile a réussir qu'un roman.
Une nouvelle comme dit Goldeneyes c'est une mécanique bien huilée,
pas le temps de donner des explications sur des pages et des pages. La trajectoire doit être parfaite, il ne doit pas avoir un mot de trop et l'auteur n'a pas le droit a la moindre erreur - contrairement au roman ou l'on pardonne quelque bourde!
Effectivement, la nouvelle a chute n'est pas la seule possibilité.
Que dire des textes basées sur une atmosphère, (épouvante, physiologique, onirique ou poétique...). Des récits traitant de concepts scientifiques vertigineux (comme les nouvelles d'Egan).
Des textes humoristiques qui vont de l'humour noir au non-sens: comme ceux de Sheckley, Lafferty. Des textes satiriques, parodiques, voir politiques et même des récits dont le seul but est le tour de force stylistique.
L'éventail des styles est au moins aussi large que celui des romans

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Goldeneyes
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Message par Goldeneyes » mar. avr. 15, 2008 9:38 pm

@ Florent et Virprudens :
Tiens ! ça serait une chose vraiment amusante à faire, ça : compiler la dernière phrase des meilleures nouvelles qui nous soient passées sous les yeux.
Sur un petit échantillon glané chez Brown, l'un des maître incontesté de la nouvelle à chute :

-> "Mais tout le reste de l'Univers, professeur, confrères et tout, disparut" ("Experience").

-> "Moi, qui appartiens à l'espèce dominant sur la création, je descends de ce que l'on appelait jadis les navets" ("Du Sang")

-> "Carmody se dépêcha et arriva à temps." ("Lune de Miel en Enfer")

-> "Satan poussa un cri atroce." ("Millenium")

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Message par Katioucha » mar. avr. 15, 2008 10:01 pm

- Il repartit vers de nouvelles aventures (Le grand Meaulnes, Alain Fournier)
- Scrouitch l'escargot (anonyme)

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Message par Florent » mar. avr. 15, 2008 10:19 pm

Oui mais là ça va juste flinguer la chute pour ceux qui n'ont pas lu ces nouvelles :lol:
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Message par Bull » mar. avr. 15, 2008 11:07 pm

Goldeneyes a écrit :@ Florent et Virprudens :
Tiens ! ça serait une chose vraiment amusante à faire, ça : compiler la dernière phrase des meilleures nouvelles qui nous soient passées sous les yeux.
Sur un petit échantillon glané chez Brown, l'un des maître incontesté de la nouvelle à chute :

-> "Mais tout le reste de l'Univers, professeur, confrères et tout, disparut" ("Experience").

-> "Moi, qui appartiens à l'espèce dominant sur la création, je descends de ce que l'on appelait jadis les navets" ("Du Sang")

-> "Carmody se dépêcha et arriva à temps." ("Lune de Miel en Enfer")

-> "Satan poussa un cri atroce." ("Millenium")
Un point pour l'ami Brown, grâce aux chutes ci-dessus, je me rappelle de quasiment tout le corps de chacune de de ces nouvelles !!!

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