4 ans, c'est l'âge de Eons, et nous sommes encore très jeunes.Colville a écrit :Je dois dire que je suis dans la SF et tout ça depuis... on va dire 4 ans.
Et, c'est tout de même assez vaste.
Personnellement, il faut rajouter un zéro, et le compte n'y est même pas...
C'est là que règne le plus grand flou.crazy guide a écrit :Je pose peut-être une question ridicule mais quelle est ta définition de micro-édition ?
Certains qualifient de micro-édition toute activité d'édition faisant appel à un micro-ordinateur comme outil de travail. À ce titre, de nos jours même Gallimard et Flammarion seraient des micro-éditeurs...
Dans un registre plus sérieux, j'ai vu pas mal de références convergeant vers les critères suivants : moins de 20 titres et/ou moins de 100 ex. Eons ne remplit évidemment aucune de ces deux conditions.
Au-delà, on a affaire à de petits éditeurs. La frontière avec les grands éditeurs est plutôt basée, elle, sur le nombre de titres (la barre des 1000) et le CA (plusieurs millions d'euros).
Quant aux autres questions de Colville :
Pourquoi certains arrêtent ?
- Parce qu'ils se sont plantés dans leurs choix éditoriaux et ne peuvent survivre faute de ventes.
- Parce que les fondateurs ont envie de changer d'air et n'ont pas (ou ne veulent pas) de repreneurs.
- Parce qu'il y a eu une erreur de stratégie en cours de route, qui s'est avérée fatale.
- etc.
Pourquoi d'autres continuent à la taille micro :
- en général, parce qu'ils font ça pour le plaisir, même s'ils y sont de leur poche
Pourquoi et comment devient-on un peu plus gros ?
- quand on a réussi à éviter les écueils des réponses ci-dessus.