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L'écriture de la SF
Posté : mer. mai 21, 2008 10:28 am
par Bouse Bleuâtre
Un article de Claude Ecken dont la mise en ligne commence aujourd'hui sur Génération Science-fiction :
Ecrit-on de la SF comme on écrit de la littérature générale ?
Rien n'est moins certain. Les contraintes inhérentes au genre vont, dans la plupart des cas, amener de subtiles modifications de la construction et du style. La principale raison réside dans les éléments imaginaires que comporte un récit de ce type : technologies nouvelles reposant sur des concepts scientifiques mal connus, modifications sociales radicales, contexte géopolitique inédit, voire un temps et un lieu totalement inventés.
Posté : mer. mai 21, 2008 11:18 am
par Florent
Il enfonce un peu une porte ouverte, non ?
Posté : mer. mai 21, 2008 12:04 pm
par Papageno
Pas forcement, puisque le point de vue qu'il exprime est largement contesté (pas par moi, j'y adhère complètement), y compris chez les fans, ici ou ailleurs!
Alors "enfoncer des portes ouvertes", non, pas vraiment, polémique, oui, surement!
Posté : mer. mai 21, 2008 12:37 pm
par Olivier T
Florent a écrit :Il enfonce un peu une porte ouverte, non ?
Ca dépend de la technologie à laquelle appartient la porte en question (pont levis, sas, porte des étoiles, porte en faux bois issu de forêts non gérées de façon écologique)
Bon, j'avais envie de dire une connerie, sinon je pense un peu comme Claude Ecken dans une large mesure, et je rejoins Papageno dans sa réponse.
Posté : mer. mai 21, 2008 12:40 pm
par Bouse Bleuâtre
Je sens que vous allez aimer la suite…
Posté : mer. mai 21, 2008 1:59 pm
par Lensman
S'autant que, si une porte est à la fois ouverte et fermée il faut faire attention quand on l'enfonce...
Oncle Joe
Posté : mer. mai 21, 2008 2:04 pm
par Eric
Tout dépend où est le chat.
Posté : mer. mai 21, 2008 2:53 pm
par Transhumain
Mouais. Réduire la littérature générale (qui n'est générale que lorsqu'on l'oppose à des genres spécifiques : quoi de commun entre le dernier DeLillo et une petite crotte angotique ?) à "l'introspection limite autiste [qui] tient lieu de problématique" n'avance à rien... Et pour l'heure, en effet, rien de nouveau. Mais attendons la suite.
Posté : mer. mai 21, 2008 4:08 pm
par crazy guide
Transhumain a écrit :Mouais. Réduire la littérature générale (qui n'est générale que lorsqu'on l'oppose à des genres spécifiques : quoi de commun entre le dernier DeLillo et une petite crotte angotique ?) à "l'introspection limite autiste [qui] tient lieu de problématique" n'avance à rien... Et pour l'heure, en effet, rien de nouveau. Mais attendons la suite.
J'ai rien compris !

Posté : mer. mai 21, 2008 4:21 pm
par Virprudens
crazy guide a écrit :Transhumain a écrit :Mouais. Réduire la littérature générale (qui n'est générale que lorsqu'on l'oppose à des genres spécifiques : quoi de commun entre le dernier DeLillo et une petite crotte angotique ?) à "l'introspection limite autiste [qui] tient lieu de problématique" n'avance à rien... Et pour l'heure, en effet, rien de nouveau. Mais attendons la suite.
J'ai rien compris !

Pourtant c'est du Transhumain d'une clarté limpide.
Et en plus, il a raison.
Posté : mer. mai 21, 2008 4:51 pm
par crazy guide
J'avoue que j'ai séché les cours de transhumain

Posté : mer. mai 21, 2008 5:23 pm
par Epikt
En lisant l'article de Ecken on comprend tout de suite mieux à quoi fait référence Transu.
Enfin, je dis rien moi...
Posté : jeu. mai 22, 2008 9:58 am
par orcusnf
crazy guide a écrit :J'avoue que j'ai séché les cours de transhumain

heureux soient les nouveaux.
Posté : jeu. mai 22, 2008 10:18 am
par Anouk
Lensman a écrit :S'autant que, si une porte est à la fois ouverte et fermée il faut faire attention quand on l'enfonce...
Oncle Joe
On ne peut pas enfoncer une porte qui se dilate...
Fermons un peu la "porte ouverte"
Posté : jeu. mai 22, 2008 9:47 pm
par Marc Alotton
Dans la citation d'Ecken, je ne vois pas bien en quoi les technologies, le décalage social ou la distorsion du temps ou de l'espace contribuent à modifier le style : la littérature générale a été plus riche d'expérimentations stylistiques que la SF ou le fantastique.
Pour ce qui est de la construction, c'est vrai qu'un monde exotique, pour conserver sa cohérence, requiert un travail plus approfondi en amont de l'écriture, mais certains auteurs de SF ne se privent pas de bâcler les sous-bassements du monde au nom (de l'urgence) de l'écriture, tandis que certains auteurs "sans genre" investissent beaucoup de temps dans la construction d'un monde très ordinaire...